Bien le bonjour!
Aujourd'hui je vous fait part de mon expérience avec ce couteau. Nous arrivons aux beaux jours, et les sorties en forêt repointent le bout de leur nez. Faisant pas mal dans la récupération du bois, il était temps de tester cette référence qu'est le Bushman Bowie de chez CD.
Quelques chiffres:
Le couteau mesure 31 centimètres de long, pour 5,3 centimètres de large. Il pèse, dans son étui, 390 grammes.
Le matériel:
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Le Cold Steel Bushman Bowie, est fabriqué d'une seule pièce. Son manche est creux, et pourvu d'un trou pour le passage d'une dragonne. L'acier employé est un acier SK-5, a une forte teneur en carbone, et on le ressent bien lors du travail. La coupe est aisée, et le fil facilement aiguisable.
L'étui présenté ici est l'ancien modèle. Le modèle récent est en plastique (comparable à ceux des Mora), et pourvu d'une tige allume-feu. Ce qui m'a fait pencher pour cette version, est la présence de la poche extérieure (visible sur la photo), qui mesure environ 15x5 centimètres. On peut alors y adjoindre un petit kit personnalisé, sans avoir à prendre un contenant en plus. Contrairement à ce que j'ai pu lire, la lame ne l'entaille pas lorsqu'on remet le couteau dedans. La pièce est de qualité moyenne, et fait ce qu'on lui demande. Même si elle a tenue le coup, j'émets des résèrves quant à la durabilité de la fixation du passant pour ceinture.
Le travail:
Qui peut le plus peut le moins, aussi me suis-je contenté de lui en faire voir. Voici un exemple de bois travaillé lors de ce dimanche après-midi, et voici ce que ce couteau peut faire:
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On constatera que la coupe est irrégulière (faute à qui hein??? ), mais les entailles sont précises et nettes. La Branche est de largeur raisonnable proportionnellement au matériel utilisé. Le geste se contente d'être vertical, parfois diagonal pour entamer plus le bois, et répété. L'ecorcage se fait également très bien (pas pris de photos ), puisque le tranchant est capable de bien plus.
Impressions:
Un très bon outil de sortie. Même si ce n'est certainement pas THE outil outdoor, il est sans conteste l'un de ceux que je prendrais en rando ou en camping (et plus si le scénatio l'exige). Pour ma part, je n'ai pas eu de soucis avec le manche qui glissait au bout d'un certain temps d'utilisation.
En revanche, un autre problème que peu citent, c'est le manche acier. Ce dernier nécéssite impérativement un manche fait main. Pour ma part ce sera paracorde, et je m'explique. Quasiement tous les tests montrent ce couteau en train de travailler le bois (encore une fois, qui peut le plus, peut le moins ). Seulement quand vous faites ça, il se passe un truc physique si vous tenez fermement le couteau: Toute l'énérgie de l'impact passe dans l'acier du manche, qui vous le transmet directement. Au bout d'une petite demie-heure, bonjour la douleur articulaire entre le pouce et l'index. Je vais donc me faire un petit manche paracorde orange fluo (utile en cas de chute dans la verte), qui aura le mérite d'amortir un peu le choc.
Le deuxième point négatif, est le fragilité de la lame. Dès qu'on commence à faire des travaux de force, la lame s'ébréche ici et là. Il s'agit de petites marques d'1mm au maximum, mais qui se multiplient au fil du temps. Je recommande donc un nettoyage (le résineux, ça sali ) et un aiguisage après chaque séance pour rattraper tout ce qui l'être.
Conclusion:
Un bon achat, et un très bon rapport qualité prix. Si vous avez l'occasion, foncez
Aujourd'hui je vous fait part de mon expérience avec ce couteau. Nous arrivons aux beaux jours, et les sorties en forêt repointent le bout de leur nez. Faisant pas mal dans la récupération du bois, il était temps de tester cette référence qu'est le Bushman Bowie de chez CD.
Quelques chiffres:
Le couteau mesure 31 centimètres de long, pour 5,3 centimètres de large. Il pèse, dans son étui, 390 grammes.
Le matériel:
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Le Cold Steel Bushman Bowie, est fabriqué d'une seule pièce. Son manche est creux, et pourvu d'un trou pour le passage d'une dragonne. L'acier employé est un acier SK-5, a une forte teneur en carbone, et on le ressent bien lors du travail. La coupe est aisée, et le fil facilement aiguisable.
L'étui présenté ici est l'ancien modèle. Le modèle récent est en plastique (comparable à ceux des Mora), et pourvu d'une tige allume-feu. Ce qui m'a fait pencher pour cette version, est la présence de la poche extérieure (visible sur la photo), qui mesure environ 15x5 centimètres. On peut alors y adjoindre un petit kit personnalisé, sans avoir à prendre un contenant en plus. Contrairement à ce que j'ai pu lire, la lame ne l'entaille pas lorsqu'on remet le couteau dedans. La pièce est de qualité moyenne, et fait ce qu'on lui demande. Même si elle a tenue le coup, j'émets des résèrves quant à la durabilité de la fixation du passant pour ceinture.
Le travail:
Qui peut le plus peut le moins, aussi me suis-je contenté de lui en faire voir. Voici un exemple de bois travaillé lors de ce dimanche après-midi, et voici ce que ce couteau peut faire:
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On constatera que la coupe est irrégulière (faute à qui hein??? ), mais les entailles sont précises et nettes. La Branche est de largeur raisonnable proportionnellement au matériel utilisé. Le geste se contente d'être vertical, parfois diagonal pour entamer plus le bois, et répété. L'ecorcage se fait également très bien (pas pris de photos ), puisque le tranchant est capable de bien plus.
Impressions:
Un très bon outil de sortie. Même si ce n'est certainement pas THE outil outdoor, il est sans conteste l'un de ceux que je prendrais en rando ou en camping (et plus si le scénatio l'exige). Pour ma part, je n'ai pas eu de soucis avec le manche qui glissait au bout d'un certain temps d'utilisation.
En revanche, un autre problème que peu citent, c'est le manche acier. Ce dernier nécéssite impérativement un manche fait main. Pour ma part ce sera paracorde, et je m'explique. Quasiement tous les tests montrent ce couteau en train de travailler le bois (encore une fois, qui peut le plus, peut le moins ). Seulement quand vous faites ça, il se passe un truc physique si vous tenez fermement le couteau: Toute l'énérgie de l'impact passe dans l'acier du manche, qui vous le transmet directement. Au bout d'une petite demie-heure, bonjour la douleur articulaire entre le pouce et l'index. Je vais donc me faire un petit manche paracorde orange fluo (utile en cas de chute dans la verte), qui aura le mérite d'amortir un peu le choc.
Le deuxième point négatif, est le fragilité de la lame. Dès qu'on commence à faire des travaux de force, la lame s'ébréche ici et là. Il s'agit de petites marques d'1mm au maximum, mais qui se multiplient au fil du temps. Je recommande donc un nettoyage (le résineux, ça sali ) et un aiguisage après chaque séance pour rattraper tout ce qui l'être.
Conclusion:
Un bon achat, et un très bon rapport qualité prix. Si vous avez l'occasion, foncez