Salut !
lip-stick a écrit:
par contre, il faut que vous sachiez qu'en France, il est interdit de l'ingérer
Il n'y a pas d'interdiction particulière. En revanche, avant qu'un produit soit vendu en tant que médicament, il lui faut une autorisation de mise sur le marché, étayée par plusieurs études.
En contre exemple, je peux citer le Rhinargi*n (attention, je ne cautionne pas) composé d'argent colloïdal, en pulvérisation nasale. Or, tout ce qui passe par le nez arrive en partie dans l'oesophage....
Sinon, je peux vous donner le lien (j'espère que ce n'est pas interdit) vers le site d'un médecin à la retraite (qui n'a donc plus rien à craindre du cartel pharmaceutique
)
J'ai du mal à retrouver les références des médecins en question....
Il est même écrit sur le site :
Les informations diffusées sur ce site ne constituent toutefois pas une recommandation de traitement (préventif ou curatif), une prescription ou un diagnostic, ni ne doivent être considérées comme telles.
Ensuite :
Toutes les informations qui figurent sur ce site sont étayées de références scientifiques et ont fait l’objet d’une vérification rigoureuse, cependant,
Perso, sur l'argent je ne vois absolument AUCUNE source. Le contenu est bien entendu pompé et repompé du net, par un internaute sans profil particulier (je ne trouve pas de référence médicale sur l'auteur).
L'un des sites qui utilise cet article, écrit même :
QUAND LES VIRUS DEVIENNENT RESISTANTS AUX ANTIBIOTIQUES
Plus grave encore, dans les dernières décennies, le corps médical allait petit à petit se rendre compte, que virus, germes et bactéries mutaient et devenaient résistants aux Antibiotiques.
C'est dire des compétences médicales en questions....cela me rappelle Jade Allègre qui s'exprime à tort à propos du choléra.
Tout ce que j'ai pu constater, c'est que l'argent colloïdal remplace les antibio, même chez moi qui ait les défenses immunitaires d'un nourrisson (
) et que depuis que j'en prend ma couleur de peau est toujours d'un rose laiteux
rien à signaler de ce coté là
En un sens, c'est ce qui compte, peu importe le principe.
Il y a plusieurs éléments à savoir sur le corps médical :
- On revient de plusieurs décennies où l'on a prescrit en médecine de ville tout et n'importe quoi en vue de traiter toutes sortes de maladies bénignes. Il y a une part de responsabilité médicale (à l'époque, c'était magique), mais aussi de la part des patients : il est quasi inimaginable pour un français de sortir d'un cabinet sans ordonnance. J'ai entendu maintes fois qu'un toubib était "mauvais" car il ne donnait pas assez de traitements.
Dans une écrasante majorité de cas, c'est viral; le corps s'en remet tout seul; quand c'est bactérien, le bénéfice de l'antibio est souvent contesté, la convalescence étant même parfois plus longue (+24h) avec traitement VS rien. Dans des cas assez minoritaires, le traitement est de mise.
- Au niveau des résistances, il ne faut pas oublier l'utilisation à la tonne des antibios dans l'élevage industriel, par protection, mais aussi pour faire prendre de la masse rapidement. On trouve maintenant des résistances croisées entre antibios d'élevage et humain.
1 067 tonnes d'antibiotiques vétérinaires ont été vendues en France en 2009. Quatre familles (les tétracyclines, les sulfamides, les pénicillines et les macrolides) représentent plus de 80 % du total des ventes.
+ 12,6 %. C'est l'augmentation de l'exposition des animaux aux antibiotiques entre 1999 et 2009, avec une légère baisse observée toutefois en 2009 (- 3,9 %). Elle est calculée en rapportant les estimations de poids vifs traités et la masse de la population animale potentiellement consommatrice.
Espèces concernées. Elles le sont toutes, mais les lapins, les porcs et les volailles sont les plus exposés à un usage massif.
L'agroalimentaire a sa part également de responsabilités.
- Les médecins ne sont pas tous corrompus jusqu'à la moelle. Certains osent défier les labos et visiteurs médicaux. Pour les intéressés, je conseille la revue et le site Prescrire, dont les auteurs respectent une charte : www.prescrire.org
Les signataires s'engagent à oeuvrer pour des soins de qualité et à agir pour :
refuser toute prise d'intérêts directs en contradiction avec cet objectif, tout particulièrement en rapport avec des firmes intervenant dans le domaine de la santé ;
refuser les avantages en nature, dons et subventions de firmes intervenant dans le domaine de la santé ou d'autres organismes susceptibles de poursuivre d'autres intérêts que ceux des patients, à titre personnel ou pour des associations professionnelles qu'ils animent ;
adopter une attitude critique vis-à-vis de l'information promotionnelle des firmes (publicité, visite médicale, "leaders" d'opinion, etc.), afin de l'écarter, ou au moins de la confronter à des sources d'information indépendantes ;
choisir des sources d'information indépendantes et privilégier l'information comparative ;
choisir, chaque fois que possible, des formations professionnelles, initiales et permanentes, indépendantes de toute aide de firmes intervenant dans le domaine de la santé ou d'autres organismes susceptibles de poursuivre d'autres intérêts que ceux des patients ;
diffuser aux patients des informations puisées à des sources fiables de qualité, afin de partager les décisions avec eux sur des bases solides.
Cette revue est tellement jusqu'au boutiste sur l'intérêt des patients que, selon les auteurs, les trois quarts de la pharmacopée seraient à mettre à la poubelle.
Un site également très méticuleux sur la médecine, et la recherche de conflits d'intérêt : http://www.atoute.org/
- Concernant les études médicales, il faut plutôt regarder du côté de pubmed, qui est rigoureux et sert de référence. Comme pour de nombreuses substances, il y a malheureusement beaucoup de charlatans qui profitent du vide médical pour s'imposer en référence de vente.....et de connaissance. (On se rappellera des vertus miraculeuses du radium....)
Pourtant, aucune étude de vient étayer l'enchaînement des arguments de l'article, qui est d'un bout à l'autre dans l'affirmative.
Contre exemple avec une étude sérieuse sur pubmed :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15114827
Colloidal silver as an antimicrobial agent: fact or fiction?
van Hasselt P, Gashe BA, Ahmad J.
Author information
Abstract
OBJECTIVE:
Colloidal silver preparations are marketed on the internet as omnipotent antimicrobial agents, but scientific support for these claims is lacking. This study reports the results of in vitro tests of colloidal silver's antimicrobial activity against several pathogenic or non-pathogenic microorganisms.
RESULTS:
In an agar-well diffusion assay none of the three colloidal silver solutions had any effect on the growth of the test organisms. All tested bacterial strains were sensitive to ciprofloxacin. Colloidal silver 22 ppm showed no bactericidal activity in phenol coefficient tests.
CONCLUSION:
As the tested colloidal silver solutions did not show any antimicrobial effect in vitro on the microorganisms, claims of colloidal silver's antimicrobial potency are misleading and there is no place for it as an antiseptic.