La survie, c’est tant qu’on est vivant, alors je vous propose d’écrire la suite de cette petite histoire.
La tempête de 1999, mais en pire. Pour revenir du travail, pas de voiture, elle est coincée sous un pan de mur qui a eu la bonne idée de se coucher dessus. Ca ne présage rien de bon. Les routes sont encombrées par tout un tas de déchets qui vont de ce que le vent a emprunté aux constructions et à la nature jusqu’au imprudents qui pensaient pouvoir passer.
La neige continue de tomber, en très grosse quantité, et avec des rafales de vents qui vont bien. Vous prenez la route à pied, la neige qui tombe et le vent vous empêchent de regarder devant vous, un objet volant en pleine face, le direct du droit d’un éléphant, le temps de reprendre vos esprits et vous vous apercevez que vous êtes en sang. Votre visage vous fait mal, mais il faut repartir et marcher dans ce dédale d’objets hétéroclites, jeter les uns contre les autres par la force du vent, tordus et vrillés, bon pour la casse.
Cette crisse de chiasse blanche commence à tout recouvrir, et ça devient de plus en plus dur d’avancer, chaque pas pèse une tonne dans cette colle blanche avec le vent qu’il faut combattre à chaque enjambée.
En arrivant devant votre maison, c’est une vision d’apocalypse, il n’y a plus rien d’intact. Le toit s’est envolé, les fenêtres sont des trous béants qui semblent inviter la neige et le vent à s’y engouffrés, sans parler de la porte-fenêtre du salon qui loge un arbre qui visite tranquillement l’intérieur. Tout un tas de truc dont vous n’avez aucune idée de la provenance se sont amoncelés devant ce qui fut une maison, la vôtre : il est impossible d’y entrer.
Votre femme n’est pas là, elle a dû aller chercher votre fils de cinq ans à l’école en sortant de chez le médecin, comment va-t-elle faire pour rentrer avec vos deux petits, et le dernier qui est malade. Et ces maudits portables qui ne fonctionnent plus.
A la météo, ils avaient annoncés une tempête comme 1999, mais ici, en 1999 il ne s’était presque rien passé et tout le monde doit être paniqué.
Et cette joue qui enfle en même temps que l’œil se ferme, le froid fait vraiment de plus en plus mal sur cette saleté de blessure. Vous essayez de vous frayer un chemin en enlevant tout cet amoncellement de bric et de broc, mais ça pèse une tonne et le vent qui continue à souffler dessus comme pour être sûr que ce fatras ne bougera pas de place. Il y arrive, pas le début d’un espoir et dans une heure, la nuit tombe.
BOB est avec Robert (ils vont toujours par paire) dans l’entrée et s’amuse comme des petits fous pendant que vous êtes à quelques mètres, épuisé et dans l’incapacité de le récupérer. De toute façon, pour aller où dans ces conditions, vous ne savez pas ou est votre femme avec vos enfants, les restes de la tempête sont encore beaucoup trop actifs et il va bientôt faire nuit.
MAINTENANT, SI VOUS LE VOULEZ, VOUS POUVEZ ECRIRE LA SUITE DE CET ENFER DEVANT CHEZ SOI
La tempête de 1999, mais en pire. Pour revenir du travail, pas de voiture, elle est coincée sous un pan de mur qui a eu la bonne idée de se coucher dessus. Ca ne présage rien de bon. Les routes sont encombrées par tout un tas de déchets qui vont de ce que le vent a emprunté aux constructions et à la nature jusqu’au imprudents qui pensaient pouvoir passer.
La neige continue de tomber, en très grosse quantité, et avec des rafales de vents qui vont bien. Vous prenez la route à pied, la neige qui tombe et le vent vous empêchent de regarder devant vous, un objet volant en pleine face, le direct du droit d’un éléphant, le temps de reprendre vos esprits et vous vous apercevez que vous êtes en sang. Votre visage vous fait mal, mais il faut repartir et marcher dans ce dédale d’objets hétéroclites, jeter les uns contre les autres par la force du vent, tordus et vrillés, bon pour la casse.
Cette crisse de chiasse blanche commence à tout recouvrir, et ça devient de plus en plus dur d’avancer, chaque pas pèse une tonne dans cette colle blanche avec le vent qu’il faut combattre à chaque enjambée.
En arrivant devant votre maison, c’est une vision d’apocalypse, il n’y a plus rien d’intact. Le toit s’est envolé, les fenêtres sont des trous béants qui semblent inviter la neige et le vent à s’y engouffrés, sans parler de la porte-fenêtre du salon qui loge un arbre qui visite tranquillement l’intérieur. Tout un tas de truc dont vous n’avez aucune idée de la provenance se sont amoncelés devant ce qui fut une maison, la vôtre : il est impossible d’y entrer.
Votre femme n’est pas là, elle a dû aller chercher votre fils de cinq ans à l’école en sortant de chez le médecin, comment va-t-elle faire pour rentrer avec vos deux petits, et le dernier qui est malade. Et ces maudits portables qui ne fonctionnent plus.
A la météo, ils avaient annoncés une tempête comme 1999, mais ici, en 1999 il ne s’était presque rien passé et tout le monde doit être paniqué.
Et cette joue qui enfle en même temps que l’œil se ferme, le froid fait vraiment de plus en plus mal sur cette saleté de blessure. Vous essayez de vous frayer un chemin en enlevant tout cet amoncellement de bric et de broc, mais ça pèse une tonne et le vent qui continue à souffler dessus comme pour être sûr que ce fatras ne bougera pas de place. Il y arrive, pas le début d’un espoir et dans une heure, la nuit tombe.
BOB est avec Robert (ils vont toujours par paire) dans l’entrée et s’amuse comme des petits fous pendant que vous êtes à quelques mètres, épuisé et dans l’incapacité de le récupérer. De toute façon, pour aller où dans ces conditions, vous ne savez pas ou est votre femme avec vos enfants, les restes de la tempête sont encore beaucoup trop actifs et il va bientôt faire nuit.
MAINTENANT, SI VOUS LE VOULEZ, VOUS POUVEZ ECRIRE LA SUITE DE CET ENFER DEVANT CHEZ SOI
Dernière édition par Teacher le Ven 28 Mar 2014 - 1:46, édité 2 fois (Raison : correction)