Cet après-midi il y avait quelques éclaircies. Enfin !
J'en ai profité pour retourner passer un moment avec ma petite forêt chérie, qui a quitté son manteau neigeux depuis quelques temps déjà.
En chemin, la pluie m'a rappelé qu'elle n'est jamais très loin.
Tant pis, j'ai fait la moitié du chemin et je ne veux pas faire demi-tour.
J'ai assez attendu ce petit rayon de soleil, depuis ma douche glacée dimanche matin, ma chandelle suédoise trempée, mon abri mal ancré qui m'est tombé dessus et ce début de semaine chargé en stress.
Bref, j'ai un petit créneau et je compte bien profiter de ce rayon de soleil !
Yazz, je ne t'oublie pas Là, j'avais vraiment besoin de décompresser.
Arrivé aux abords de ma forêt, je longe une clôture sur laquelle pousse quelques pieds de clématite. Je récolte machinalement une bonne poignée de fleurs séchées que je tasse au fond de ma poche cargo.
Une fois dans la forêt, je tombe sur une belle quantité de fougères sèches, juste à côté d'un tronc de merisier pourri et couché par-terre.
Si c'est pas de l'invitation à faire un petit feu de bois, ça ?!
Y a qu'à se baisser pour ramasser !
Je continue mon chemin et trouve un coin hors des sentiers battus et isolé du vent.
Idéal pour poser mon arrière-train !
Je sors mon grand sac poubelle de ma poche cargo, le déplie et l'installe au pied d'un châtaigner cerné par de multiples rejets.
J'ouvre mon sac, et en sors de quoi me faire un petit café.
Arf ! Je savais bien que j'avais entendu "crac" en fermant le zip de mon sac en partant de chez moi.
C'est ma Spork Light my fire qui, comme moi, aime les grands espaces et pas être serrée comme une sardine dans une poche à stylo de sac à dos...
Tant pis pour la Spork.
Je trouvais pratique d'avoir cuillère et fourchette sur le même manche, le tout sans risquer de rayer le revêtement de ma poêle en alu, mais j'ai d'autres cuillères qui attendent leur tour
Aujourd'hui, pour changer, j'ai pris l'un de mes réchauds à alcool DIY pour faire chauffer l'eau de mon café.
Mon kit "gourde/tasse/pare-vent" est rangé dans la housse DIY de ma grille BBQ, bien pratique pour éviter de salir l'intérieur du sac à dos.
Le sol est fait de feuilles trempées et de boue. Je fais un peu de place avec le pied, puis teste diverses poses pour mon réchaud.
Grille BBQ au sol, réchaud à alcool posé dessus, et tasse sur le réchaud.
Oula ! Tout ça manque de stabilité. On essaye autre chose.
J'installe mon réchaud à alcool dans mon réchaud DIY inspiré du "Pathfinder" de Dave Canterbury, et ma mini-grille BBQ posée par-dessus pour pouvoir poser ma tasse avec plus de stabilité.
C'est déjà nettement mieux.
Pour pouvoir éteindre le P3RS une fois l'eau suffisamment chaude, et ainsi économiser l'alcool superflu, je pose le réchaud sur l'intérieur du couvercle de sa boite de transport, une boite de pastilles La Vosgienne.
De cette façon, j'ai juste à poser le fond de la boite par-dessus le réchaud pour l'étouffer.
Simple et efficace
Tout va bien, l'eau chauffe tranquillement et le feu, "brusqué" par le vent qui se fout royalement de mon pare-vent de fortune, me réchauffe un peu.
Une fois l'eau chauffée et le réchaud étouffé, ma petite casserole prend place sur la boite du réchaud, elle-même posée dans mon réchaud DIY utilisé en pare-vent, le temps de refroidir.
Tout en sirotant mon petit café, quelques grêlons s'invitent subtilement sur la photo.
C'est ça les "giboulées de mars", mais celles-là sont bien peu violentes
Le cœur et le corps tous deux réchauffés, je me dis : "pourquoi ne pas faire un petit maillet, un coin et quelques piquets de tente tant que j'y suis ?"
Tant qu'à décompresser, autant y aller à fond
Je cherche aux alentours et finis par trouver un bon morceau de bois (du châtaigner sans doute, mais je suis pas sûr).
Quelques coups de scie plus tard, me voilà avec de quoi bricoler un peu.
Je commence par scier, à mi-longueur du bout de la bûchette, un contour profond d'un à deux centimètres.
Puis à l'aide de mon couteau fixe, je bâtonne l'extérieur du bois, de façon à obtenir le manche.
Ça prend une bonne tournure.
Je tente de fendre ce qui reste à fendre, en utilisant un des morceaux en guise de coin.
Pas franchement concluant
Je continue donc au couteau, qui a un peu de mal à traverser le bois vert, surtout au niveau des nœuds J'aurai dû couper un morceau sans nœud !
J'observe l'avancement. Bon, ça commencer à ressembler à un maillet. Moche, mais fonctionnel.
Je vérifie que j'ai mes tarières dans mon sac. C'est bon. Je me paye le luxe de percer de quoi accrocher mon petit maillet sur mon sac, de façon à l'avoir pour ma prochaine sortie.
Voilà ! Largement suffisant pour l'accrocher sur le côté de mon sac à dos
Ensuite, je passe à la réalisation d'un coin très très simple, et diablement plus efficace et solide que ceux que je faisais avec ma scie avant.
Ce coin est basé sur celui que montre Dave Canterbury dans une de ses vidéos (lien : https://youtu.be/7m7YFiePmRY?t=14m11s ).
En résumé, cette petite sortie café/artisanat des bois m'a fait le plus grand bien, et j'étais prêt à retourner affronter une nouvelle soirée de travail.
J'en ai profité pour retourner passer un moment avec ma petite forêt chérie, qui a quitté son manteau neigeux depuis quelques temps déjà.
En chemin, la pluie m'a rappelé qu'elle n'est jamais très loin.
Tant pis, j'ai fait la moitié du chemin et je ne veux pas faire demi-tour.
J'ai assez attendu ce petit rayon de soleil, depuis ma douche glacée dimanche matin, ma chandelle suédoise trempée, mon abri mal ancré qui m'est tombé dessus et ce début de semaine chargé en stress.
Bref, j'ai un petit créneau et je compte bien profiter de ce rayon de soleil !
Yazz, je ne t'oublie pas Là, j'avais vraiment besoin de décompresser.
Arrivé aux abords de ma forêt, je longe une clôture sur laquelle pousse quelques pieds de clématite. Je récolte machinalement une bonne poignée de fleurs séchées que je tasse au fond de ma poche cargo.
Une fois dans la forêt, je tombe sur une belle quantité de fougères sèches, juste à côté d'un tronc de merisier pourri et couché par-terre.
Si c'est pas de l'invitation à faire un petit feu de bois, ça ?!
Y a qu'à se baisser pour ramasser !
Je continue mon chemin et trouve un coin hors des sentiers battus et isolé du vent.
Idéal pour poser mon arrière-train !
Je sors mon grand sac poubelle de ma poche cargo, le déplie et l'installe au pied d'un châtaigner cerné par de multiples rejets.
J'ouvre mon sac, et en sors de quoi me faire un petit café.
Arf ! Je savais bien que j'avais entendu "crac" en fermant le zip de mon sac en partant de chez moi.
C'est ma Spork Light my fire qui, comme moi, aime les grands espaces et pas être serrée comme une sardine dans une poche à stylo de sac à dos...
Tant pis pour la Spork.
Je trouvais pratique d'avoir cuillère et fourchette sur le même manche, le tout sans risquer de rayer le revêtement de ma poêle en alu, mais j'ai d'autres cuillères qui attendent leur tour
Aujourd'hui, pour changer, j'ai pris l'un de mes réchauds à alcool DIY pour faire chauffer l'eau de mon café.
Mon kit "gourde/tasse/pare-vent" est rangé dans la housse DIY de ma grille BBQ, bien pratique pour éviter de salir l'intérieur du sac à dos.
Le sol est fait de feuilles trempées et de boue. Je fais un peu de place avec le pied, puis teste diverses poses pour mon réchaud.
Grille BBQ au sol, réchaud à alcool posé dessus, et tasse sur le réchaud.
Oula ! Tout ça manque de stabilité. On essaye autre chose.
J'installe mon réchaud à alcool dans mon réchaud DIY inspiré du "Pathfinder" de Dave Canterbury, et ma mini-grille BBQ posée par-dessus pour pouvoir poser ma tasse avec plus de stabilité.
C'est déjà nettement mieux.
Pour pouvoir éteindre le P3RS une fois l'eau suffisamment chaude, et ainsi économiser l'alcool superflu, je pose le réchaud sur l'intérieur du couvercle de sa boite de transport, une boite de pastilles La Vosgienne.
De cette façon, j'ai juste à poser le fond de la boite par-dessus le réchaud pour l'étouffer.
Simple et efficace
Tout va bien, l'eau chauffe tranquillement et le feu, "brusqué" par le vent qui se fout royalement de mon pare-vent de fortune, me réchauffe un peu.
Une fois l'eau chauffée et le réchaud étouffé, ma petite casserole prend place sur la boite du réchaud, elle-même posée dans mon réchaud DIY utilisé en pare-vent, le temps de refroidir.
Tout en sirotant mon petit café, quelques grêlons s'invitent subtilement sur la photo.
C'est ça les "giboulées de mars", mais celles-là sont bien peu violentes
Le cœur et le corps tous deux réchauffés, je me dis : "pourquoi ne pas faire un petit maillet, un coin et quelques piquets de tente tant que j'y suis ?"
Tant qu'à décompresser, autant y aller à fond
Je cherche aux alentours et finis par trouver un bon morceau de bois (du châtaigner sans doute, mais je suis pas sûr).
Quelques coups de scie plus tard, me voilà avec de quoi bricoler un peu.
Je commence par scier, à mi-longueur du bout de la bûchette, un contour profond d'un à deux centimètres.
Puis à l'aide de mon couteau fixe, je bâtonne l'extérieur du bois, de façon à obtenir le manche.
Ça prend une bonne tournure.
Je tente de fendre ce qui reste à fendre, en utilisant un des morceaux en guise de coin.
Pas franchement concluant
Je continue donc au couteau, qui a un peu de mal à traverser le bois vert, surtout au niveau des nœuds J'aurai dû couper un morceau sans nœud !
J'observe l'avancement. Bon, ça commencer à ressembler à un maillet. Moche, mais fonctionnel.
Je vérifie que j'ai mes tarières dans mon sac. C'est bon. Je me paye le luxe de percer de quoi accrocher mon petit maillet sur mon sac, de façon à l'avoir pour ma prochaine sortie.
Voilà ! Largement suffisant pour l'accrocher sur le côté de mon sac à dos
Ensuite, je passe à la réalisation d'un coin très très simple, et diablement plus efficace et solide que ceux que je faisais avec ma scie avant.
Ce coin est basé sur celui que montre Dave Canterbury dans une de ses vidéos (lien : https://youtu.be/7m7YFiePmRY?t=14m11s ).
En résumé, cette petite sortie café/artisanat des bois m'a fait le plus grand bien, et j'étais prêt à retourner affronter une nouvelle soirée de travail.