Salut,
Depuis quelques mois j’ai commencé une série de petit raids-test-matos à ‘’gouttes réelles’’.
En fait avant je planifiais soigneusement mes sorties pour éviter à tout prix de me prendre la pluie… la mort dans la T1 sans auvent, avec les deux gros chiens…
Ca limite beaucoup les occasions de bivouac et parait après coup un peu con : quand il fait super beau, pourquoi se faire chier à prendre une tente ?
Depuis que je me suis mis au saint tarp j’ai voulu tester ‘’en situation’’ quels montages étaient le plus sécure, simples/rapides/efficaces à monter… histoire de pas me retrouver coincé le jour où.
l’histoire a un peu dégénéré puisque je me fais désormais régulièrement des sorties volontairement à l’arrache, par gros temps
Ce qui donne des trucs marrants au boulot :
‘’super samedi on est en vigilance pour les orages, avec de la grêle, va y avoir du gros, whouhou !!’’
Les collègues : öÔ
Ou à la maison:
‘’ah !! ça commence à tomber, nickel, bon j’y vais hein, ad’main !!’’
Ma tendre et douce moitié : öÔ
C’est vite devenu une espèce de jeu, je pars volontairement le soir, avec un objectif dans les collines autour, choisi au dernier moment, histoire d’arriver sur un site plus ou moins aléatoire, de nuit et souvent sous la pluie.
Le but : gérer le bivouac en situation un peu tendue (mais à distance raisonnable de la maison, au cas où), et noter mentalement ce qui est bien passé, ce qui a chié dans la colle
Dernière sortie en date : Samedi soir, tout le département en vigilance orange ‘’Orages’’, j’en ai pris plein la tête, je me suis ré-ga-lé \o/
Bâche 2*3m+sursac, sommet d’une colline boisée de pins (j’ai pas pris trop dur)
Choix du bivouac restreint par rapport à la pente, et le sol très encombré
je me suis retrouvé sur la face nord-ouest… dans l’axe de la vallée, pas toptop, en plein couloir de vent
Config en demi tipi assez bas, dos au vent, haubané à un arbre. Cette bâche à 5€ me surprend vraiment, elle encaisse bien, je commence à lui faire confiance, 1 arbre, 5 sardines et hop
Je me retrouve peinard quand le gros de l’orage nous passe dessus, j’ai l’impression qu’il pleut des parpaings de 15, le tonnerre est assourdissant, ça roule dans la vallée et l’écho amplifie les détonations… je passe un bon moment à mater les éclairs en jouant un peu de flûte, bonne soirée !
du coup bilan
choix de l'emplacement:
même si je me suis retrouvé du mauvais côté, l'orientation de la bâche était pas trop mauvaise, j'ai reçu quelques micro-gouttes par rebond, mais vu ce qu'il tombait...
par contre, le lendemain je me suis aperçu qu'un tas de branchages juste à côté aurait fait un super pare-vent, faut ouvrir les yeux un peu!
Matos:
j'avais zappé de prendre quelques poignées de brindilles sèches dans mes poches... pas d'amorce du réchaud, pas de feu... si je me retrouvais trempé, je me retrouvais ''baisé''...
La bâche est relativement bruyante avec la pluie... petite nuit quand même...
Si vous êtes sages, je vous en raconterai une qui s’est beaucoup moins bien passée le mois dernier
Depuis quelques mois j’ai commencé une série de petit raids-test-matos à ‘’gouttes réelles’’.
En fait avant je planifiais soigneusement mes sorties pour éviter à tout prix de me prendre la pluie… la mort dans la T1 sans auvent, avec les deux gros chiens…
Ca limite beaucoup les occasions de bivouac et parait après coup un peu con : quand il fait super beau, pourquoi se faire chier à prendre une tente ?
Depuis que je me suis mis au saint tarp j’ai voulu tester ‘’en situation’’ quels montages étaient le plus sécure, simples/rapides/efficaces à monter… histoire de pas me retrouver coincé le jour où.
l’histoire a un peu dégénéré puisque je me fais désormais régulièrement des sorties volontairement à l’arrache, par gros temps
Ce qui donne des trucs marrants au boulot :
‘’super samedi on est en vigilance pour les orages, avec de la grêle, va y avoir du gros, whouhou !!’’
Les collègues : öÔ
Ou à la maison:
‘’ah !! ça commence à tomber, nickel, bon j’y vais hein, ad’main !!’’
Ma tendre et douce moitié : öÔ
C’est vite devenu une espèce de jeu, je pars volontairement le soir, avec un objectif dans les collines autour, choisi au dernier moment, histoire d’arriver sur un site plus ou moins aléatoire, de nuit et souvent sous la pluie.
Le but : gérer le bivouac en situation un peu tendue (mais à distance raisonnable de la maison, au cas où), et noter mentalement ce qui est bien passé, ce qui a chié dans la colle
Dernière sortie en date : Samedi soir, tout le département en vigilance orange ‘’Orages’’, j’en ai pris plein la tête, je me suis ré-ga-lé \o/
Bâche 2*3m+sursac, sommet d’une colline boisée de pins (j’ai pas pris trop dur)
Choix du bivouac restreint par rapport à la pente, et le sol très encombré
je me suis retrouvé sur la face nord-ouest… dans l’axe de la vallée, pas toptop, en plein couloir de vent
Config en demi tipi assez bas, dos au vent, haubané à un arbre. Cette bâche à 5€ me surprend vraiment, elle encaisse bien, je commence à lui faire confiance, 1 arbre, 5 sardines et hop
Je me retrouve peinard quand le gros de l’orage nous passe dessus, j’ai l’impression qu’il pleut des parpaings de 15, le tonnerre est assourdissant, ça roule dans la vallée et l’écho amplifie les détonations… je passe un bon moment à mater les éclairs en jouant un peu de flûte, bonne soirée !
du coup bilan
choix de l'emplacement:
même si je me suis retrouvé du mauvais côté, l'orientation de la bâche était pas trop mauvaise, j'ai reçu quelques micro-gouttes par rebond, mais vu ce qu'il tombait...
par contre, le lendemain je me suis aperçu qu'un tas de branchages juste à côté aurait fait un super pare-vent, faut ouvrir les yeux un peu!
Matos:
j'avais zappé de prendre quelques poignées de brindilles sèches dans mes poches... pas d'amorce du réchaud, pas de feu... si je me retrouvais trempé, je me retrouvais ''baisé''...
La bâche est relativement bruyante avec la pluie... petite nuit quand même...
Si vous êtes sages, je vous en raconterai une qui s’est beaucoup moins bien passée le mois dernier