Sâââlut !!
Quelques photos de la sortie de samedi, dans les charmantes gorges du Ramel, affluent discret et sauvage de Dame Loire.
Je viens souvent ici, découverte au hasard d’une vadrouille estivale, la chapelle a ce quelque chose de mystiquement indéfinissable, rien de religieux à proprement parler…
D’ailleur, wiki confirme plus ou moins l’impression :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_du_Fraisse (attention, moment culturel)
‘’ Le site de la chapelle du Fraisse était sans doute peuplé dès le néolithique[11],[12]. Différentes pierres, notamment une pierre à cupules et un mégalithe christianisé laissent penser que le site était autrefois un lieu de culte celtique[13]. »
Bref, donc, destination choisie… sur un lieux de culte probablement téluriquement remarquable, reste à fixer le programme (la lisssste!!!)
Au tout début, je devais tester une config avec le poncho-tarp en flying diamond histoire de voir si il était at-all-possibeul de passer une soirée là-dessous sans devenir fou (1.4x2m… c’est assez... restreint... comme ambiance)
'’espace de vie sous poncho tarp : Mythe ou réalité ?’’ vous avez 4h...
En me rencardant sur le Grand Ternet, je me retrouve (comme trop souvent ces derniers temps) à glandouiller sur les sites de hamacistes ou hamaqueux... enfin ceux qui pendouillent, quoi… vu que les montages entre les arbres c’est un peu leur fond de commerce.
Sachant que ma dernière expérience avait donné ça :
« auto-citation »
Je me résigne ce soir là à l’évidence que je niais jusqu’ici, rejoignant mort dans l’âme les rangs honnis des »très septiques » : le hamac, c’est bien l’été en plus d’un autre système-au-cas-où, histoire de se faire un petit plaisir
mais! ce n’est pas la solution simple, efficace et polyvalente que je recherche… enfin… que j’ai trouvé avec le tarp-O-sol, fût-il un simple poncho
Mais !
j’ai la tête dure et les idées courtes du fier et sauvage guerrier Helvète, élevé dans l’eau glacée des torrents... et ça me fait un genre de gros fusseoir au derrière que certains y arrivent -paraissent se faire surper plaiz'- et pas moi… grrr...
Je change donc mon fusil d’épaule et raye rageusement le poncho tarp de la to do list mentale pour y inscrire : Hamac hivernal… je te veux, et je t’aurais
(hop ! image de Joe Dassin, pour ruiner votre journée à siffloter, c’est cadeau)
Et nous voilà partis, au programme de ce soir, filtrage de l’eau avec le sawyer, gestion du réchaud bois pour la bouffe, firesteel et enregistrement de 4-5 titres dans la chapelle
Wouhou !
Bon, pour corser un peu la chose, je me fracture un doigt de pied le vendredi soir
partir en vadrouille dans la pampa tout seul l'hiver, avec une patte folle... c’est… du journalisme total…
Je m’élance donc samedi après midi, clopinant-grimaçant, sur les pentes des gorges. La chienne gambade joyeusement devant, tout est parfait, sauf que j’ai l’espèce de sentiment d’avoir ''oublié quelque chose d’important''…
Je sais pas si vous connaissez, c’est un peu rageant… surtout quand on peine à mettre le doigt dessus...
Je…
…
En 2 mots : PU-TAIN…
J’ai juste laissé le sawyer sur la table avant de partir, je me retrouve donc avec une gourde vide et rien pour filtrer…
Dans ces moments, j’aimerais bien être quelqu’un d’autre, ou un animal, une amibe... voir même une plante verte… enfin tout sauf mon lamentable moi...
Avec un coup comme ça, normalement j’aurais dû me mettre à hurler dans mon moi du dedans que j’ai…
mais au fil des sorties, quelque chose a un peu changé, je me dis ‘’boh, je cocherai filtrage-sans-filtre... ça me fera bosser le réchaud’’ et je continue gaiement jusqu’au site de bivouac
Petit tour rituel dans la chapelle avant de s’installer dans le sous-bois à côté
C’est joli-beau non ?
Et hop !
5mn chrono pour tarp et hamac, en fait les tentatives/erreurs (trial and error) des dernières sorties ont finies par payer
Pas si mécontent, c’est pas tendu partout nickel comme je voudrais, mais bon.
Par contre il faut vraiment que je trouve des sangles, parce que les cordes d’origine du hamac D4 (10 roros de bonheur!!) ne permettent guère que le montage en canadienne, le flying diamond, c’est mort, trop large.
Le jour faiblit sensiblement, la température aussi, il est temps de s’y mettre, parceque mine de rien, le programme est chargé, la saucisse aux lentilles ne va pas cuire toute seule !!
Attention les yeux, système de filtration de l’eau High-Tech :
La rivière étant en crue, je n’ai pu récupéré qu’une eau glacée et marron qui inspire peu confiance… on va faire bouillir hein…
Je m’installe pour la soirée bouffe-musique sur les dalles
La vue depuis la fenêtre, les voisins vont nous laisser tranquilles ce soir^^
Je retourne à la rivière pour une dernière mission eau
Prépa du coin feu sur deux grosses pierres qui trainaient là
Bois gras et feather stick, comme les vrais!!
Je gratte le firesteel tout ce que je peux, je refais de la poudre de bois gras… je… putain mais j’y arriverai jamais bordel…
Je me dis qu’il devient un peu urgent de lancer ce runtudju de feu, alors petite tricherie d’Oiseau Ivre trop pressé, quelques gouttes d’huile et schwouuf !!
Home sweet home
Sans le flash, l’ambiance est très différente
La popotte est en marche: oignons, ail, carottes, poitrine fumée, lentilles, saucisse paysanne… aromatisée à la boue du Ramel !!
Faut que je pense à prendre du laurier la prochaine fois
Le long de la soirée, je fais bouillir de l’eau en continu sur le réchaud, pour qu’elle ait le temps de refroidir
J’aromatise avec des feuilles de ronciers…
Je goutte… et ben, c’est franchement bon, le gout de boue est partit, l’odeur du roncier est surprenante, très subtile, boisée, qui tire sur le fruit rouge…
gestion du réchaud: check!
La tisane du bush : check !
Bon, tout bouillotte gentiment sur le feu, il fait froid au contact direct du sol, je n’ai pas pris le petit siège et le pied de micro pour l’enregistrement, tant pi.
Je me lance dans l’enregistrement de quelques morceaux, je voudrais alterner instrumentales en picking, compos, chanson française…
L’acoustique est envoûtante, reverb naturelle, la lumière du feu danse sur les pierres…
je ne m’étonne même pas que l’enregistreur s’éteigne au milieu même du premier morceau, je me rappelle avoir pris des piles de rechange… et aussi les avoir laissé dans le vide poche du jumpy…
Quelques secondes d’Oiseau Ivre :
Mp3 (à venir, faut que je le sorte du bouzin, NDA)
pas grave, de toute façon la gestion du feu prend beaucoup de place, j’enchaine quelque morceaux pour le plaisir en écoutant la voix se répercuter sur les voûtes, imaginant les successions de chants, d’appels au divin qui se sont succédés ici, depuis l’âge de pierre.
Une dernière tisane de la brousse, une pipe en regardant le feu, je rassemble les affaires en redoutant un peu l’heure de se glisser dans le hamac…
j’ai encore le souvenir du froid piquant dans le dos de cet automne, je me couche avec les pieds gelés, ce qui me fais souci, d'habitude je n'ai jamais froid...
l’entrée dans le sursac est moins pénible que j’imaginais, le poncho à terre joue bien son rôle de tapis de sol, le déshabillage est vite fait, toutes les affaires dans le sac, le sac sous moi...
Je me glisse dans le sandwich sursac/autogonflant-dégonflé/pyjama technique/sdc 5°…
Je…
J’aurais bien voulu vous donner mes impressions sur la nuit, le hamac, tout ça…
Mais j’estime mon temps d’endormissement à environ 13s…
black out complet jusqu’au lendemain, où j’ouvre les yeux et :
Comment vous dire, température dans le sac de couchage parfaite, les flocons qui tombent mollement sur le tarp, les oiseaux, le vent, l’odeur de la foret…
les réveils en hamac sont toujours aussi spectaculaires, on a pas envie d’en sortir, il fait bon, aucune douleur à cette épaule qui me tire du lit depuis des mois…
je me retourne et…
… et ben c’est dimanche, on peut bien glander un peu au lit !!! je remonte la capuche du sac et me paye une petite grasse mat en mode bushcraft avec un grannnnnd sourire ^^
Pas mécontent de l’expérience
Après un petit secouage
Cosy inside, ayet, je l’ai… hamac hivernal… check !!! (Joe Dassin, si tu nous vois!!)
Je suis comme un gosse, je prends le camps sous toutes les coutures sous l’œil perplexe de Nina, qui se demande au juste quand c'est que j’ai commencé à tourner le casque…
Je plie, on tient presque debout sous le tarp, du coup c’est easy de tout rembourrer dans le sac, que j’ai pris gros exprès pour pas me galérer à jouer à tetris avec les doigts engourdis
Dernier coup d’œil rêveur à la chapelle, on se revoit bientôt !!
Et ready to go !
Je remarque avec une certaine satisfaction le ‘’leave no trace’’ souvent pointé sur les forums de hamaqueux
(j’ai bien sûr également effacé les traces de mon passage dans la chapelle, qui restera entre le Grand Corbier, patron protecteur des musiciens de l’Ordre de la Sainte Barbe, et moi)
Je descends doucement les pentes abruptes de la petite vallée oubliée des hommes, pas assez remarquable pour être citée dans les blockbusters de rando, épargnée, sauvage…
comme des dizaines d’autres dans un périmètre de 20-30bornes autour de la maison, j’adore mon pays d’adoption… je crois l’avoir déjà dit non ?
Difficile de ne pas s’arrêter tous les 20m
Le Ramel
Et encore
Et encore!!!
Dernier regard avant de reprendre le sentier du parking, pour rejoindre le monde des Hommes, avec des paillettes plein les yeux…
Vivement la prochaine sortie… en hamac, c’est à peu près sur…
au revoir... et à bientôt *générique des citées d'or*
Quelques photos de la sortie de samedi, dans les charmantes gorges du Ramel, affluent discret et sauvage de Dame Loire.
Je viens souvent ici, découverte au hasard d’une vadrouille estivale, la chapelle a ce quelque chose de mystiquement indéfinissable, rien de religieux à proprement parler…
D’ailleur, wiki confirme plus ou moins l’impression :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_du_Fraisse (attention, moment culturel)
‘’ Le site de la chapelle du Fraisse était sans doute peuplé dès le néolithique[11],[12]. Différentes pierres, notamment une pierre à cupules et un mégalithe christianisé laissent penser que le site était autrefois un lieu de culte celtique[13]. »
Bref, donc, destination choisie… sur un lieux de culte probablement téluriquement remarquable, reste à fixer le programme (la lisssste!!!)
Au tout début, je devais tester une config avec le poncho-tarp en flying diamond histoire de voir si il était at-all-possibeul de passer une soirée là-dessous sans devenir fou (1.4x2m… c’est assez... restreint... comme ambiance)
'’espace de vie sous poncho tarp : Mythe ou réalité ?’’ vous avez 4h...
En me rencardant sur le Grand Ternet, je me retrouve (comme trop souvent ces derniers temps) à glandouiller sur les sites de hamacistes ou hamaqueux... enfin ceux qui pendouillent, quoi… vu que les montages entre les arbres c’est un peu leur fond de commerce.
Sachant que ma dernière expérience avait donné ça :
« auto-citation »
Je me résigne ce soir là à l’évidence que je niais jusqu’ici, rejoignant mort dans l’âme les rangs honnis des »très septiques » : le hamac, c’est bien l’été en plus d’un autre système-au-cas-où, histoire de se faire un petit plaisir
mais! ce n’est pas la solution simple, efficace et polyvalente que je recherche… enfin… que j’ai trouvé avec le tarp-O-sol, fût-il un simple poncho
Mais !
j’ai la tête dure et les idées courtes du fier et sauvage guerrier Helvète, élevé dans l’eau glacée des torrents... et ça me fait un genre de gros fusseoir au derrière que certains y arrivent -paraissent se faire surper plaiz'- et pas moi… grrr...
Je change donc mon fusil d’épaule et raye rageusement le poncho tarp de la to do list mentale pour y inscrire : Hamac hivernal… je te veux, et je t’aurais
(hop ! image de Joe Dassin, pour ruiner votre journée à siffloter, c’est cadeau)
Et nous voilà partis, au programme de ce soir, filtrage de l’eau avec le sawyer, gestion du réchaud bois pour la bouffe, firesteel et enregistrement de 4-5 titres dans la chapelle
Wouhou !
Bon, pour corser un peu la chose, je me fracture un doigt de pied le vendredi soir
partir en vadrouille dans la pampa tout seul l'hiver, avec une patte folle... c’est… du journalisme total…
Je m’élance donc samedi après midi, clopinant-grimaçant, sur les pentes des gorges. La chienne gambade joyeusement devant, tout est parfait, sauf que j’ai l’espèce de sentiment d’avoir ''oublié quelque chose d’important''…
Je sais pas si vous connaissez, c’est un peu rageant… surtout quand on peine à mettre le doigt dessus...
Je…
…
En 2 mots : PU-TAIN…
J’ai juste laissé le sawyer sur la table avant de partir, je me retrouve donc avec une gourde vide et rien pour filtrer…
Dans ces moments, j’aimerais bien être quelqu’un d’autre, ou un animal, une amibe... voir même une plante verte… enfin tout sauf mon lamentable moi...
Avec un coup comme ça, normalement j’aurais dû me mettre à hurler dans mon moi du dedans que j’ai…
mais au fil des sorties, quelque chose a un peu changé, je me dis ‘’boh, je cocherai filtrage-sans-filtre... ça me fera bosser le réchaud’’ et je continue gaiement jusqu’au site de bivouac
Petit tour rituel dans la chapelle avant de s’installer dans le sous-bois à côté
C’est joli-beau non ?
Et hop !
5mn chrono pour tarp et hamac, en fait les tentatives/erreurs (trial and error) des dernières sorties ont finies par payer
Pas si mécontent, c’est pas tendu partout nickel comme je voudrais, mais bon.
Par contre il faut vraiment que je trouve des sangles, parce que les cordes d’origine du hamac D4 (10 roros de bonheur!!) ne permettent guère que le montage en canadienne, le flying diamond, c’est mort, trop large.
Le jour faiblit sensiblement, la température aussi, il est temps de s’y mettre, parceque mine de rien, le programme est chargé, la saucisse aux lentilles ne va pas cuire toute seule !!
Attention les yeux, système de filtration de l’eau High-Tech :
La rivière étant en crue, je n’ai pu récupéré qu’une eau glacée et marron qui inspire peu confiance… on va faire bouillir hein…
Je m’installe pour la soirée bouffe-musique sur les dalles
La vue depuis la fenêtre, les voisins vont nous laisser tranquilles ce soir^^
Je retourne à la rivière pour une dernière mission eau
Prépa du coin feu sur deux grosses pierres qui trainaient là
Bois gras et feather stick, comme les vrais!!
Je gratte le firesteel tout ce que je peux, je refais de la poudre de bois gras… je… putain mais j’y arriverai jamais bordel…
Je me dis qu’il devient un peu urgent de lancer ce runtudju de feu, alors petite tricherie d’Oiseau Ivre trop pressé, quelques gouttes d’huile et schwouuf !!
Home sweet home
Sans le flash, l’ambiance est très différente
La popotte est en marche: oignons, ail, carottes, poitrine fumée, lentilles, saucisse paysanne… aromatisée à la boue du Ramel !!
Faut que je pense à prendre du laurier la prochaine fois
Le long de la soirée, je fais bouillir de l’eau en continu sur le réchaud, pour qu’elle ait le temps de refroidir
J’aromatise avec des feuilles de ronciers…
Je goutte… et ben, c’est franchement bon, le gout de boue est partit, l’odeur du roncier est surprenante, très subtile, boisée, qui tire sur le fruit rouge…
gestion du réchaud: check!
La tisane du bush : check !
Bon, tout bouillotte gentiment sur le feu, il fait froid au contact direct du sol, je n’ai pas pris le petit siège et le pied de micro pour l’enregistrement, tant pi.
Je me lance dans l’enregistrement de quelques morceaux, je voudrais alterner instrumentales en picking, compos, chanson française…
L’acoustique est envoûtante, reverb naturelle, la lumière du feu danse sur les pierres…
je ne m’étonne même pas que l’enregistreur s’éteigne au milieu même du premier morceau, je me rappelle avoir pris des piles de rechange… et aussi les avoir laissé dans le vide poche du jumpy…
Quelques secondes d’Oiseau Ivre :
Mp3 (à venir, faut que je le sorte du bouzin, NDA)
pas grave, de toute façon la gestion du feu prend beaucoup de place, j’enchaine quelque morceaux pour le plaisir en écoutant la voix se répercuter sur les voûtes, imaginant les successions de chants, d’appels au divin qui se sont succédés ici, depuis l’âge de pierre.
Une dernière tisane de la brousse, une pipe en regardant le feu, je rassemble les affaires en redoutant un peu l’heure de se glisser dans le hamac…
j’ai encore le souvenir du froid piquant dans le dos de cet automne, je me couche avec les pieds gelés, ce qui me fais souci, d'habitude je n'ai jamais froid...
l’entrée dans le sursac est moins pénible que j’imaginais, le poncho à terre joue bien son rôle de tapis de sol, le déshabillage est vite fait, toutes les affaires dans le sac, le sac sous moi...
Je me glisse dans le sandwich sursac/autogonflant-dégonflé/pyjama technique/sdc 5°…
Je…
J’aurais bien voulu vous donner mes impressions sur la nuit, le hamac, tout ça…
Mais j’estime mon temps d’endormissement à environ 13s…
black out complet jusqu’au lendemain, où j’ouvre les yeux et :
Comment vous dire, température dans le sac de couchage parfaite, les flocons qui tombent mollement sur le tarp, les oiseaux, le vent, l’odeur de la foret…
les réveils en hamac sont toujours aussi spectaculaires, on a pas envie d’en sortir, il fait bon, aucune douleur à cette épaule qui me tire du lit depuis des mois…
je me retourne et…
… et ben c’est dimanche, on peut bien glander un peu au lit !!! je remonte la capuche du sac et me paye une petite grasse mat en mode bushcraft avec un grannnnnd sourire ^^
Pas mécontent de l’expérience
Après un petit secouage
Cosy inside, ayet, je l’ai… hamac hivernal… check !!! (Joe Dassin, si tu nous vois!!)
Je suis comme un gosse, je prends le camps sous toutes les coutures sous l’œil perplexe de Nina, qui se demande au juste quand c'est que j’ai commencé à tourner le casque…
Je plie, on tient presque debout sous le tarp, du coup c’est easy de tout rembourrer dans le sac, que j’ai pris gros exprès pour pas me galérer à jouer à tetris avec les doigts engourdis
Dernier coup d’œil rêveur à la chapelle, on se revoit bientôt !!
Et ready to go !
Je remarque avec une certaine satisfaction le ‘’leave no trace’’ souvent pointé sur les forums de hamaqueux
(j’ai bien sûr également effacé les traces de mon passage dans la chapelle, qui restera entre le Grand Corbier, patron protecteur des musiciens de l’Ordre de la Sainte Barbe, et moi)
Je descends doucement les pentes abruptes de la petite vallée oubliée des hommes, pas assez remarquable pour être citée dans les blockbusters de rando, épargnée, sauvage…
comme des dizaines d’autres dans un périmètre de 20-30bornes autour de la maison, j’adore mon pays d’adoption… je crois l’avoir déjà dit non ?
Difficile de ne pas s’arrêter tous les 20m
Le Ramel
Et encore
Et encore!!!
Dernier regard avant de reprendre le sentier du parking, pour rejoindre le monde des Hommes, avec des paillettes plein les yeux…
Vivement la prochaine sortie… en hamac, c’est à peu près sur…
au revoir... et à bientôt *générique des citées d'or*
Dernière édition par sesska le Mar 8 Mar 2016 - 9:13, édité 2 fois