Bonjour,
permettez moi de m'inviter dans la discussion ornitho-philosophique.
Dans mon coin (Québec rural), la scène que je vois régulièrement le matin en allant travailler par les chemins longeant des champs de culture, c'est une corneille se faire pourchasser par deux ou plusieurs carouges à épaulettes.
Même tactique, même résultat: plus petit, plus rapide, plus agile et tellement acharné qu'il parait qu'ils harcèlent la corneille jusqu'à l'épuisement.
Parfois je me dis que je devrais apporter ma fronde (ou autre arme légère) et abattre un carouge pour observer si la corneille comprendrais la situation et profiterais du changement de paradigme. Mais bon je ne suis pas nécessairement pour de tuer un animal par curiosité.
Pour ce qui est des corbeaux, c'est vrai qu'ils sont vraiment intelligents - anecdote no.328 sur le sujet: un jour je roulais en voiture lorsque j'ai vu un gros volatile noir se goinfrer dans une carcasse de raton. Je me dis 'il va assurément s'envoler avant que je ne le frappe'. Et bien non, il a simplement sautillé jusqu'a l'autre côté de la ligne médiane des voies pour revenir à son repas une fois ma voiture passée (très près de lui). J'ai pensé 'quel feignard, trop lâche pour s'envoler...'
J'ai ensuite compris que non: il a compris qu'il serait (techniquement) en sécurité dans l'autre voie puisque les voiture ne circulent que dans une seule des voies à la fois (ce que bien des humains peinent encore a comprendre...).
Par ailleurs, j'en ai une nichée qui vivent près de chez moi. Au début je croyais que c'étais des foutues grosses corneilles ( a vue de nez, grosses comme ma chatte Olivia de Patatapoilsky assise sur un même tas de pierre que la 'corneille', pas au même moment évidement), mais après recherches, il appert que ce sont des corbeaux. Ils sont très communicatifs, disons...
Et les aigles: il y a quelques semaines, j'en ai vu un (pygargue à tête blanche) prendre son envol d'un grand pin devant chez moi... pas très gracieux au décollage! C'étais le troisième 'aigle' en 3 ans. Un royal survolant une falaise et un autre pygargue l'automne dernier faisait probablement une pause migratoire au beau milieu d'un champs en labour.
Bref, pour en revenir à la discussion du nombre versus l'adversaire, j'aimerais vous lire sur l'épilogue des carouges: on se retrouve inévitablement seul un jour ou l'autre et alors vulnérables aux 'attaques' d'un groupe, comme la corneille seule peut l'être face aux carouges.
Merci.
permettez moi de m'inviter dans la discussion ornitho-philosophique.
Dans mon coin (Québec rural), la scène que je vois régulièrement le matin en allant travailler par les chemins longeant des champs de culture, c'est une corneille se faire pourchasser par deux ou plusieurs carouges à épaulettes.
Même tactique, même résultat: plus petit, plus rapide, plus agile et tellement acharné qu'il parait qu'ils harcèlent la corneille jusqu'à l'épuisement.
Parfois je me dis que je devrais apporter ma fronde (ou autre arme légère) et abattre un carouge pour observer si la corneille comprendrais la situation et profiterais du changement de paradigme. Mais bon je ne suis pas nécessairement pour de tuer un animal par curiosité.
Pour ce qui est des corbeaux, c'est vrai qu'ils sont vraiment intelligents - anecdote no.328 sur le sujet: un jour je roulais en voiture lorsque j'ai vu un gros volatile noir se goinfrer dans une carcasse de raton. Je me dis 'il va assurément s'envoler avant que je ne le frappe'. Et bien non, il a simplement sautillé jusqu'a l'autre côté de la ligne médiane des voies pour revenir à son repas une fois ma voiture passée (très près de lui). J'ai pensé 'quel feignard, trop lâche pour s'envoler...'
J'ai ensuite compris que non: il a compris qu'il serait (techniquement) en sécurité dans l'autre voie puisque les voiture ne circulent que dans une seule des voies à la fois (ce que bien des humains peinent encore a comprendre...).
Par ailleurs, j'en ai une nichée qui vivent près de chez moi. Au début je croyais que c'étais des foutues grosses corneilles ( a vue de nez, grosses comme ma chatte Olivia de Patatapoilsky assise sur un même tas de pierre que la 'corneille', pas au même moment évidement), mais après recherches, il appert que ce sont des corbeaux. Ils sont très communicatifs, disons...
Et les aigles: il y a quelques semaines, j'en ai vu un (pygargue à tête blanche) prendre son envol d'un grand pin devant chez moi... pas très gracieux au décollage! C'étais le troisième 'aigle' en 3 ans. Un royal survolant une falaise et un autre pygargue l'automne dernier faisait probablement une pause migratoire au beau milieu d'un champs en labour.
Bref, pour en revenir à la discussion du nombre versus l'adversaire, j'aimerais vous lire sur l'épilogue des carouges: on se retrouve inévitablement seul un jour ou l'autre et alors vulnérables aux 'attaques' d'un groupe, comme la corneille seule peut l'être face aux carouges.
Merci.