je comprends aussi l'idée des 3 jours de rando, la seule chose qui me gène c'est qu'il peut exister des gens qui ne peuvent/veulent pas faire de rando mais qui auront peut-être des choses à apporter dans un groupe.
Dans ma jeunesse, j'ai eu la chance de connaitre un forgeron unijambiste, l'autre jambe était resté dans les tranchées de la drôle de guerre. Je suis sur que l'idée d'aller marcher dans la verte pour dormir dehors lui passait à des années lumières au dessus de la tête. Cela n’empêche pas qu'un homme ou une femme aussi capable est une vraie mine d'or.
Je ne veux pas paraître plus casse pied que je ne le suis, mais un groupe de survie se retrouve théoriquement dans cette situation car le monde vient de virer au mauvais rêve (si ce n'est au cauchemar). Ça sous-entend qu'il faut tout faire à la main, donc travailler beaucoup plus, et donc manger en conséquence.
De plus, il n'y a pas que les légumes à produire, il y a aussi les céréales, ainsi que de la matière première pour extraire de l'huile (colza, tournesol, olive, noix, etc ...).
Pour tout arranger, il n'y a aucune garantie que les rendements escomptés seront au rendez-vous, si on ne veut pas une disette, il faut se résoudre à planter plus au cas ou. Relativement proche de nous, il y a la famine de 1902, qui incita beaucoup d'allemands à s'expatrier vers le nouveau monde.
Les animaux, c'est une autre histoire car pour 1 cheval ou 1 vache, il faut compter 1 hectare, des heures de travail pour faire les foins car l'hiver venue, il faut continuer à les nourrir.
C'est comme pour faire la cuisine et se chauffer, il faut du bois qui refuse obstinément de se couper tout seul mais la cognée, le passe partout ne sont pas des outils qui travaillent seul. Je ne parle pas de le refendre et encore moins de le transporter.
C'est peut-être une bonne piste, savoir de quoi nous avons besoin pour former un groupe qui a les compétences qui vont pas trop mal.
Serge