Pas mieux que les copains.
http://www.protegor.net/blog/2010/08/lacrymogene-animaux/
Je vois tout à fait le genre de personnage que tu décris et c'est vrai que ces gens ne sont pas du tout dans la finesse. Quand je sors du taf le soir vers 23h ou minuit, j'en croise pas mal en centre ville... sa gratte des cigarettes, de l'argent et quand ils ont un peu bu alors là vaut mieux ne pas trop s'y intéresser.
Contente toi de ne pas y prêter attention, si tu peux éviter de passer à côté d'eux ça évitera quelques accrochages.
Dans le genre culotté ils en ont rien à foutre des flics, de toute façon tu crois vraiment que la police va faire grand chose?
Ici encore ça va car leur chien est généralement bien dresser mais en revanche quand ils sont réuni avec de l'alcool à gogo là c'est une autre histoire. Dès l'intervention des flics ils ne font que montrer une certaine rébellion avant de changer d'endroit.
Ne cherche pas le conflit même si il y à de la provocation, évite de répondre par fierté car sinon tu t'embarques dans une discussion interminable ou même le genre de situation qui peut vite tourner au vinaigre.
Reste neutre, ne montre pas ton agacement, prends sur toi... Je sais plus facile à dire qu'à faire, mais eux cumule une situation de vie déjà bien compliqué et marginale alors dans leur tête t'es juste un type qui vis dans le confort donc ils n'ont rien à perdre et se réconforte de savoir qu’en cas de conflit ils sont déjà plus nombreux que toi. certes malgré les menaces ils vont tout faire pour que tu cèdes mais c'est à toi de rester calme et de ne pas cèder à la violence verbale ou physique, sinon c'est que tu as déjà perdu le contrôle de la situation. Ce qui pourrait te porter préjudice, voir même avoir des conséquences grave sur ta sécurité.
Il ne faut pas oublier qu'ils vivent dans la rue, donc ils seront toujours mieux équipé que toi en matière d'arme de défense.
Si la personne est sobre et que tu n'a pas autre choix que la confrontation, explique tranquillement que toi t'es juste un gars qui veut pas de soucis, qui promène son chien sans montrer que tu as peur. Sinon ils vont le sentir et te voir comme un pauvre gars sans défense... Il faut rester neutre quoiqu'il arrive sans rentrer dans les extrêmes, j'entends par là "trop gentil trop con" ou "écoute mon gars tu sais pas sur qui t'es tomber".
Pose lui des questions sur son chien, généralement ça va le sensibilisé, intéresse toi à l'humain et ne reste pas figer sur les prises de têtes qu'il y à eu entre vous, au risque de donner plus d'ampleur à votre conflit.
Évite des long dialogue si ils sont trop nombreux mais l'idéal étant de les éviter si tu estimes que c'est un groupe un peu dangereux. Généralement c'est l'effet groupe qui donne cette ambiance . Agis en conséquence mais ne t'amuse pas à jouer au rapport de force, c'est une perte de temps et tu risques de te mettre en danger pour rien, pire encore si tu es avec ta compagne.
Je me rends compte que pour ma pomme, je suis souvent confronté à plusieurs type de personnage mais avec le temps j'ai appris à garder mon calme jusqu'à discuter parfois avec eux sans qu'il y est un rapport de force ou de domination.
Et c'est là que tu vois la détresse humaine, ceci explique cela, il faut y penser aussi à ça...
La racaille de banlieue qui joue les tony montana, les junkies un peu allumé, les bobos en costard qui te vois comme un microbe sans intérêt. Dans ta vie tu vas en rencontrer des situations comme ça, alors si à chaque fois tu te prends le melon avec l'un d'entre eux tu vas pas aller loin, en plus avoir des migraines pour rien sachant que la vie est déjà assez bien difficile et compliqué au quotidien.
Bref, comprendre son environnement ou la psychologie des autres n'est pas la chose la plus facile, mais connaître ses limites et apprendre sur soi même t'aidera sans doute à mieux gérer certaines situations. Je vois les choses comme ça...
Des conflits, des bagarres, des prises de tête j'en ai eu toute ma jeunesse, maintenant à 30 ans je porte vraiment un autre regard sur ce qui m'entoure et je m'intéresse d'avantage à comprendre l'humain, car à partir de là tu peux anticiper certaine réaction et agir en conséquence.
Le principe ACTION-REACTION c'est bien pour les commandos, mais développer la REFLEXION-REACTION m'a aider à sortir de situation bien plus grave dans la vie. Les gens qui font du cinéma ou du bruit pour se faire remarquer ne sont généralement pas les plus dangereux...
Avant de choisir une solution trop radicale, pense d'abord à étudier toutes les possibilités pour te défendre sans à avoir besoin de sortir un couteau ou une bombe lacrymo ou je ne sais quoi. Tu as déjà fait la bonne démarche en posant une main courante, maintenant si la personne a mauvaise réputation sache que dans tout les cas la loi est de ton côté dans la mesure ou tu n'a pas d'autre choix que de te défendre au risque de blesser physiquement ton agresseur. Mais ça comporte aussi le risque que la situation s'inverse et que ton agresseur prenne le dessus... Donc à mon avis c'est pas une bonne solution.
Le souci c'est que si tu te défends en aspergeant le chien de bombe lacrymo, son proprio risque de te rentrer dans le lard, mais si vraiment tu n'as pas le choix parce que le chien cherche à mordre pense d'abord à regardera autour de toi pour voir si il n'y à pas de bâton pour le mettre à distance, ça m'étonnerai que son proprio ai envie de faire une tour au tribunal pour négligence.
A ta place, je signalerai ça à la mairie en envoyant un courrier expliquant qu'il y à un groupe ou une personne dont le chien est mordant et que son proprio à un comportement menaçant sur la voie publique, tu précises avoir fait le signalement à la police mais que rien à bouger et que vous êtes nombreux à vouloir faire une pétition.
Crois moi, si la mairie ne mets pas un peu la pression aux forces de l'ordre après ça...c'est que j'ai rien compris.
Vaut mieux prévenir que guérir et ne pas attendre qu'il y à un accident à cause du chien ou une agression venant de son proprio. Au moins ça va le calmer un petit moment... en espérant qu'il a une prise de conscience sur sa responsabilité vis à vis du chien.
Les animaux de compagnie sont certainement ce qu'il y à de plus humain sur notre terre, en général si ils sont méchant c'est qu'il y à une raison, évitons de leur faire subir d'autres malheur dans la mesure du possible. J'ai plus de facilité à foutre mon poing dans la gueule d'un proprio que d'utiliser une bombe lacrymo sur un chien...
Pour rappel:
Devoirs et obligations de tout propriétaire de chien et Responsabilité
Article 1385 du code civil: Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé.
Nuisances
Article 222-16 du nouveau Code pénal : Agressions sonores, concerner le propriétaire qui ne prendrait aucune mesure contre les aboiements de ses chiens à chaque passage de piétons. Le Code pénal prévoit une peine d’un an de prison et 15 000 € d’amende
C'est davantage la répétition des aboiements, leur caractère intempestif, qui sont retenus pour apprécier le trouble, que leur durée. Le juge civil considère que les bruits d'animaux peuvent générer un trouble anormal de voisinage, de jour, comme de nuit, mais sera enclin à davantage de sévérité pour les cris de nuit, notamment lorsque des chiens sont laissés, la nuit, en liberté.
Divagation
Article 213-1 du Code rural : un chien est considéré comme divagant :
s'il n'est plus sous la surveillance effective de son maître ;
s'il se trouve hors de portée de voix de son maître ou de tout instrument sonore permettant son rappel ;
s'il est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d'une distance dépassant 100 mètres ;
s'il est abandonné et livré à son seul instinct.
En conséquence, les chiens et les chats ne peuvent circuler qu'aux conditions suivantes :
être vaccinés contre la rage ;
être identifiés par tatouage ;
être sous la surveillance directe de leur propriétaire.
Le propriétaire d'un chien ou d'un chat doit être en mesure de présenter à toute réquisition un certificat de vaccination antirabique en cours de validité et une carte d'immatriculation de l'animal.
Maltraitance
Article L214-3 : Il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu’envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité. Des décrets en Conseil d’État déterminent les mesures propres à assurer la protection de ces animaux contre les mauvais traitements ou les utilisations abusives et à leur éviter des souffrances lors des manipulations inhérentes aux diverses techniques d’élevage, de parcage, de transport et d’abattage des animaux. Il en est de même pour ce qui concerne les expériences biologiques médicales et scientifiques qui doivent être limitées aux cas de stricte nécessité.
Article L215-6 : Ainsi qu’il est dit à l’article 521-1 du code pénal ci-après reproduit :
"Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende.
"A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d’un animal, à titre définitif ou non.
"Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
"Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d’un nouveau gallodrome.
"Est également puni des mêmes peines l’abandon d’un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l’exception des animaux destinés au repeuplement".
Article R215-4 : Est puni de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe, le fait pour toute personne qui élève, garde ou détient des animaux domestiques ou des animaux sauvages apprivoisés ou en captivité :
De les priver de la nourriture ou de l’abreuvement nécessaires à la satisfaction des besoins physiologiques propres à leur espèce et à leur degré de développement, d’adaptation ou de domestication ;
De les laisser sans soins en cas de maladie ou de blessure ;
De les placer et de les maintenir dans un habitat ou un environnement susceptible d’être, en raison de son exiguïté, de sa situation inappropriée aux conditions climatiques supportables par l’espèce considérée ou de l’inadaptation des matériels, installations ou agencements utilisés, une cause de souffrances, de blessures ou d’accidents ;
D’utiliser, sauf en cas de nécessité absolue, des dispositifs d’attache ou de contention ainsi que de clôtures, des cages ou plus généralement tout mode de détention inadaptés à l’espèce considérée ou de nature à provoquer des blessures ou des souffrances