sesska a écrit: ou bien faire bouillir si l'on peut
d'où mon intérêt croissant pour les tisanes ''du bush'' (ronces, orties, etc)
en cas de doute ça me parait une super solution hydratation
Pas suffisant pour inactiver tout...du moins dans les conditions habituelles du terrain. C'est pas pour faire peur mais....
ex : Le virus de l’hépatite A (VHA)
http://www.cnrvha-vhe.org/?tag=virus
Virus très résistant dans le milieu extérieur : il résiste relativement à la chaleur : il est stable 1 heure à 60°C. Cette thermorésistance rend compte en particulier de la persistance du VHA dans les fruits de mer insuffisamment cuits ; c’est ainsi que l’ouverture des valves, considérée traditionnellement comme un critère de cuisson des moules, ne s’accompagne pas d’une inactivation totale du virus. Par ailleurs, le virus reste infectieux de plusieurs jours à plusieurs mois au niveau des sols et des sédiments marins, de l’eau douce et de l’eau de mer.
Il résiste également au froid, au pH acide (3 heures à pH 3), aux solvants des lipides (éther, chloroforme), aux concentrations de chlore présentes dans les eaux de piscine ou l’eau de boisson (0,1 à 0,2 ppm) . L’alcool à 70°C est inefficace. Il n’est pas détruit dans le cycle d’épuration biologique des eaux usées : en effet leur désinfection au chlore ou à l’ozone n’est pratiquée qu’en amont des zones de baignades ou des parcs conchylicoles.
En revanche, il est inactivé par l’autoclavage (120°C pendant 20 min), un chauffage à 100°C pendant 5 min, les concentrations de chlore de 2 à 2,5 mg/l ainsi que par le formol, la ß-propiolactone et les ultraviolets. Parmi les produits capables d’inactiver le VHA en moins de 3 min, on peut mentionner l’hypochlorite de sodium à 4mg/l et la solution de Dakin (5 mg/l de chlore
Sur le terrain on fait rarement bouillir 5 minutes. Dès que l'on est en altitude l'eau va bouillir à moins de 100°C. De toute façon par grand froid l'interface eau/air dans une bouilloire ouverte est souvent à moins de 100°C. Et ça c'est sans compter que le virus peut être "enrobé" dasn une coque protectrice (poussière, déchets organiques...).
Bref : on ne peut pas réduire à 100% la concentration des pathogènes sur le terrain par une seule méthode. Mais on peut largement réduire la concentration.
Choisir une eau pure, à défaut raisonnablement limpide, parfois la filtrer (ou la laisser décanter), à la fin la traiter par filtration ou chimiquement ou UV.
Une eau de source de montagne en hiver demandant moins de précaution qu'une eau de ruissellement d'orage après une période de sécheresse ou l'eau d'une flaque dans un camp de réfugié au kelkeparistan en proie à la mort bleu.
Ce n'est pas pour "psychoter", c'est juste pour comprendre ce que l'on fait ainsi que les limites.