Disposant d’un bout de TyPar, une toile voisine du Tyvek plus rigide et légèrement plus lourde et d’une longue fermeture-éclair récupérée sur un sac à viande, j’ai opté pour la fabrication d’un sursac cousu à la machine.
Suite à des tests sommaires de résistance à l’abrasion, j’ai l’impression que le côté gris du TyPar y est moins sensible que le coté blanc, qui porte les inscriptions.
Recevant des étincelles, la toile a tendance à fondre sur une petite zone, sans s’enflammer et s’éteignant spontanément.
Pour l’imperméabilité, les deux côtés sont équivalents.
J’ai la sensation que le tissu est plus respirant du blanc vers le gris, plutôt que du gris vers le blanc mais c’est difficile de juger.
Pour toutes ces raisons, j’ai décidé d’opter pour le gris à l’extérieur.
Réalisation facile en quelques étapes :
1-Positionner le sac de couchage sur la toile, non pas parallèle au bord mais parallèle à la ligne de pliure, et côté gris vers l’intérieur.
Au besoin, laisser le duvet reprendre son gonflant.
2-Plier la toile et sans comprimer, épingler sur la ligne de coupe, en soulevant le côté de la toile qui est en-dessous avec la main, de façon à ce que la couture soi au milieu de la hauteur.
3-Couper à quelques mm à l’extérieur des épingles.
4-Coudre les deux côtés de la fermeture éclair et l’ouverture du pied. Faire la couture à la machine avec des points le plus longs possible, pour ne pas fragiliser la toile.
5-Renforcer avec du duct tape ce qui m’apparaît comme les points faibles : les bouts de la fermeture-éclair, soit l’extrémité à l’intérieur, et les deux côtés du début.
6- Retourner le sursac à l’endroit.
7- Remettre le sdc à l’intérieur et tailler l’excédent de toile.
Pour l’instant, j’ai taillé grossièrement, je vais voir à l’usage s’il est utile de garder la largeur intacte, ou de préformer la partie du dessous, et/ou de couper l’excédent du dessus.
Attention de couper le bon côté, celui du dessus, si on veut garder celui du dessous. C’est à cette étape qu’il est utile de re-glisser le sdc à l’intérieur, en faisant correspondre les ouvertures.
Premier test de nuit :
Je teste le sursac sans allumer de feu dans le foyer de l'abri, mais en prolongeant une partie du toit jusqu'au réflecteur avec un autre morceau de TyPar. Le mercure est à -2°C sous l’abri, -10C à l’extérieur. Heure du coucher : 23h00, je sens tout de suite la chaleur apportée par le sursac, principalement du fait qu’il coupe complètement l’humidité ambiante, qui est à + de 79%.
Vers 4h00, je remarque un début de condensation, le dessus du sdc est légèrement humide jusqu’à la hauteur de mes hanches. Est-ce par manque de respirabilité de la toile, ou est-ce parce que j’ai respiré à l’intérieur à cause de l’excédent qui me passe au-dessus de la tête? Pour le restant de la nuit, je laisse la fermeture–éclair ouverte jusqu’à cette hauteur, et compense la perte de chaleur en insérant une couverture de laine entre le sac et le sursac. Au bout de peu de temps, l’humidité est résorbée.
Un deuxième test en conditions plus sévères est prévu pour bientôt.
Suite à des tests sommaires de résistance à l’abrasion, j’ai l’impression que le côté gris du TyPar y est moins sensible que le coté blanc, qui porte les inscriptions.
Recevant des étincelles, la toile a tendance à fondre sur une petite zone, sans s’enflammer et s’éteignant spontanément.
Pour l’imperméabilité, les deux côtés sont équivalents.
J’ai la sensation que le tissu est plus respirant du blanc vers le gris, plutôt que du gris vers le blanc mais c’est difficile de juger.
Pour toutes ces raisons, j’ai décidé d’opter pour le gris à l’extérieur.
Réalisation facile en quelques étapes :
1-Positionner le sac de couchage sur la toile, non pas parallèle au bord mais parallèle à la ligne de pliure, et côté gris vers l’intérieur.
Au besoin, laisser le duvet reprendre son gonflant.
2-Plier la toile et sans comprimer, épingler sur la ligne de coupe, en soulevant le côté de la toile qui est en-dessous avec la main, de façon à ce que la couture soi au milieu de la hauteur.
3-Couper à quelques mm à l’extérieur des épingles.
4-Coudre les deux côtés de la fermeture éclair et l’ouverture du pied. Faire la couture à la machine avec des points le plus longs possible, pour ne pas fragiliser la toile.
5-Renforcer avec du duct tape ce qui m’apparaît comme les points faibles : les bouts de la fermeture-éclair, soit l’extrémité à l’intérieur, et les deux côtés du début.
6- Retourner le sursac à l’endroit.
7- Remettre le sdc à l’intérieur et tailler l’excédent de toile.
Pour l’instant, j’ai taillé grossièrement, je vais voir à l’usage s’il est utile de garder la largeur intacte, ou de préformer la partie du dessous, et/ou de couper l’excédent du dessus.
Attention de couper le bon côté, celui du dessus, si on veut garder celui du dessous. C’est à cette étape qu’il est utile de re-glisser le sdc à l’intérieur, en faisant correspondre les ouvertures.
Premier test de nuit :
Je teste le sursac sans allumer de feu dans le foyer de l'abri, mais en prolongeant une partie du toit jusqu'au réflecteur avec un autre morceau de TyPar. Le mercure est à -2°C sous l’abri, -10C à l’extérieur. Heure du coucher : 23h00, je sens tout de suite la chaleur apportée par le sursac, principalement du fait qu’il coupe complètement l’humidité ambiante, qui est à + de 79%.
Vers 4h00, je remarque un début de condensation, le dessus du sdc est légèrement humide jusqu’à la hauteur de mes hanches. Est-ce par manque de respirabilité de la toile, ou est-ce parce que j’ai respiré à l’intérieur à cause de l’excédent qui me passe au-dessus de la tête? Pour le restant de la nuit, je laisse la fermeture–éclair ouverte jusqu’à cette hauteur, et compense la perte de chaleur en insérant une couverture de laine entre le sac et le sursac. Au bout de peu de temps, l’humidité est résorbée.
Un deuxième test en conditions plus sévères est prévu pour bientôt.
