température du feu Thermomètre infra-rouge ou pyromètre laser

Je me suis amusé avec le thermomètre infrarouge pour le point 3 de Goudurix après le souper de ce soir.

Mais devrais-je partir sur un nouveau fil, vu que c'est un peu hors-sujet?  
Je m'en remet aux modos.
(Modération: Nouveau fil créé)
L'arme du crime:

Alors, T° de départ de l'eau en surface: 21.3 °C

Après 10-15 secondes, le rond atteint déjà 139°C

Chouette un laser se dit Patate la chatte (en tenue de lionne)

Après 2 minutes (T° de surface de l'eau, je le rappelle parce qu'on voit déjà des bulles remonter du fond de la casserole, donc il fait plus chaud en bas:

Alors qu'au même moment, le bas de la casserole fait 164°C

3 minutes, ça monte encore à 220°C.  A ce moment je me suis demandé à quelle température ça cesserait d'augmenter...

6 minutes et monte encore.  J'ai mis le couvercle pour accélérer l'ébullition de l'eau.

Hausse rapide, ou alors mauvaise lecture...
NOTE: on voit MAX READ 317°C (lecture maxi), c'est parce que j'ai visé la plaque de verre, alors que j'ai voulu prendre toujours le même point de lecture à +/- 3 cm du fond de la casserole.

Eau à 72°C après 6 minutes

8 minutes

10 minutes, ça bout solide là-dedans

Et ça ne monte plus vraiment dans le bas de la casserole.  On a une réponse.

Hou-là, 105!, la pression atmosphérique doit être élevée...

Pour m'amuser: impossible de prendre la lecture sur une bougie.

T° de la porte-fenêtre:

T° de la neige (c'est 2°C de moins que la T° annoncée sur meteomedia à ce moment-là chez moi.
Des volontaires pour un bivouac?

Voilà pour ce soir.

Skögen tu as fait du bon boulot, c’est super-intéressant.

Donc, on a une casserole 3 fois plus chaude que le contenu.

Ce résultat doit être similaire avec un réchaud à alcool (en été).

Je pense que le feu de bois (en extérieur) doit pouvoir monter dans les 400/ 500°C.

Pour cela, il faudrait (si tu peux) accrocher une planche de bois (comme le coton carbonisé) y mettre le feu et évaluer plusieurs fois sa température.

Ensuite, faire un relevé sur un foyer classique (braise). J’espère que ton appareil pourra monter jusqu’à 800/900°.

Bravo encore pour ton travail, et merci pour les photos.            

Très interressants  ces tests, mais pour en pratiquer régulièrement j'ai constaté des différences notables dans les casseroles d'eau bouillante entre le Laser et un thermos onde de cuisine ou je ne dépasse jamais les 97 degrés alors que le Laser indique 105...je pense que le variations de temperature d'une manière générale sont extrêment localisées et ne veulent donc pas dire grand chose. on ne peut que comparer des températures en un même point dans des conditions équivalentes  et avec un même thermomètre pour constater une hausse ou une baisse...
J'en ai déduit par exemple que dire il fait tant chez moi ne peut avoir de réponse simple.

Branch, Skögen et moi ne cherchons pas la température de l’eau en ébullition, elle a été établie, en 1742, par Celsius.

Il est normal qu’un changement de pression atmosphérique (par exemple)  fasse changer de quelques degrés ta mesure.

De plus, nous ne recherchons pas la très haute précision. Nous voulons connaître la température moyenne de nos feux en air libre. Des flammes de la gazinière, d’un réchaud à alcool, des braises d’un coton carbonisé ou d’un feu de bois, etc.

Ce n’est pas facile, et sur le net on trouve une foultitude de chiffres contradictoires.

Je trouve que Skögen a fait du bon travail, il me tarde de voir les autres résultats.        

Chouette un laser se dit Patate la chatte (en tenue de lionne)


mai tu lui a fait quoi a ton chat

Mais que fait la SPA ??
Lol

Merci Teacher.
@ Branch: c'est loin d'être scientifique, j'en conviens.  De plus, le faisceau est conique comme dit plus haut.  À 200 mm (distance de lecture minimale) le diamètre est de 25mm, à 800 mm, il est de 100mm, donc les mesures sont des moyennes et non pas une valeur précise à un point précis comme le suggère le pointeur laser qui ne sert qu'à viser
@Patoche: tu parles du laser ou de sa coupe de cheveux?

Petite promenade aujourd'hui.  Photos à venir.

Je trépigne d’impatience, je ronge mon frein, je tourne en rond, je fais les cent pas…

Merci pour ce test intéressant

Patate est une minette avec une queue de castor !

Goudurix, tu vas être déçu, le thermomètre me donne «ERR» (erreur?) pour toute lecture au-delà de 320°C...

C’est ce que je redoutais. Il va falloir que j’écrive au père Noël, pour avoir un pyromètre.  

Merci en tout cas Skögen pour ce que tu as fait, et pour les photos.  



Il me semble que sur cette photo, il indiquait déjà le plafond.

Je pense que celui-ci devrait faire l’affaire, je vais voir ça...

très interressantes ces expériences, cela me passionne

Moi aussi, et je propose un tout petit hs sous forme de question: pour obtenir une braise avec le briquet à piston, est-ce que la température ambiante a un rôle à jouer? parce que si le briquet à silex et le coton carbo font la paire facilement, je n'arrive à rien avec le piston.

À mon avis, ce n’est pas un hors sujet, nous parlons du feu et de ses températures.

Teacher le briquet a piston m’a donné aussi du fil à retordre.

Il faut ne pas trop le graisser, tenir le piston bien verticalement, frapper rapidement et retirer le piston avant que la braise ne manque d’air et s’étouffe.

Au début sur 5 tentatives, j’ai réussi 2 fois à faire de la braise, c’est un coup de main à prendre..

J’en ai un autre modèle tout aussi délicat d’utilisation.

@Skögen, je viens de lire, sur le net, la notice d’un pyromètre laser :

Il est fortement déconseillé de viser une vitre ou une surface transparente ou réfléchissante (brillante) avec un laser.

Attention aux yeux, ce rayon est dangereux.

Le laser est aussi gourmand en énergie, la diode laser demande des précautions (fragile) sa durée de vie est limitée.

J'ai réussi à avoir une braise à deux reprises à l'intérieur, mais pas encore en extérieur, d'où ma question de température ambiante. Tu as raison, il faut prendre le coup de main

Je ne l’ai jamais utilisé en extérieur, et nous n’avons pas, ici, vos températures de congélateur naturel.

Je classe cet instrument, le piston, en avant-dernière position après le firesteel (que je n’aime pas, pour ses micros particules).

Concernant le pyromètre laser : je renonce à son achat, après avoir fait le tour des notices et surtout des prix exorbitants.

Les instruments de bas de gamme ne feront, il me semble, pas le travail correctement.

Les autres sont très chers, d’autant que je ne l’utiliserais que pour une vingtaine de mesures et qu’il finirait dans un tiroir ensuite.  

J’ai pris ma décision la mort dans l’âme, mais c’est de la raison.  

Je pense avoir cerné les températures, il ne manquait plus que la preuve…dommage.    

Voulez-vous faire une petite expérience, avec la braise d’un coton carbonisé, taille environ 4 x 4 cm ?

Prenez un silex et faites jaillir de belles étincelles sur le coton.

Mettez le coton à l’intérieur de la boîte en veillant à sa complète combustion.



Lorsque le coton est complètement éteint, approchez (avec prudence) votre main sous la boîte de thon.

Vous aurez, alors, une idée de la vitesse et de l’intensité de propagation de la chaleur, sur le métal.

ben oui je parle de sa coupe de cheveux il est tout beau

pour le laser les miens en sont fous
et je ne te dis pas lorsque je dois faire des mesures sur les murs , de vrais kangourous

Bon de retour après presque une semaine passablement occupée.

Comme je disais, dimanche dernier je suis allé faire une sortie en forêt avec mes deux mousses. Je ne ferai pas un fil sur ça, le but étant de me rendre à un refuge dans lequel il y a un poêle à bois rudimentaire communément appelé par ici «une truie» (allez savoir pourquoi!) pour faire quelques tests avec le thermomètre infrarouge.

Bon j'ai déjà vendu la mèche plus haut en disant que ça n'avait pas été concluant, mais voici quand même les photos.

De la maison, 5 km de marche dont 3.5 en forêt (le sentier n'est pas loin de la maison...).
-16°C au thermomètre en partant, avec une petite brise en terrain dégagé qui rougit bien vite les joues (et tout ce qui n'est pas couvert).

La dite forêt


Mes recrues à l'entrainement.  On dirait que le chef de meute à trouvé quelque chose...
(les observateurs à l'affût auront détecté un sac de chez Décathlon sur une promeneuse québécoise, la visite chez d4 étant un passage obligé à chacune de nos visites outre-atlantique )


Renard? Chat?


L'objet de mes désirs


Quelqu'un est passé avant nous, un beau feu nous attendais!


Bof, ça manque de bûches là-dedans


Un peu mieux Note: ça a quand même pris une éternité à faire chauffer le lait pour le chocolat chaud (faut bien motiver ses troupes!) malgré qu'il commençais à faire drôlement chaud dans la cabane.
Je crois que c'est dû au fait que la «truie» n'a pas de clé sur la cheminée, et que c'est donc impossible de contrôler le tirant, la chaleur s'évacuant en même temps que la fumée pour aller «chauffer le dehors»...


Quelques prises de température




OUPSS!! je crois que ça met fin aux expériences.  


Cendres bien chaudes quand même.


Dommage, un si beau feu.


Bon, un expert peut-il avancer une explication sur celle-là:  la neige serait plus froide que l'air ambiant?


Coucher de soleil de fin d'automne/début d'hiver.

Non mais quel dévouement, emmener les enfants se geler juste pour vérifier des températures.
On peut connaître le nom du refuge, par curiosité?
Belle excuse pour prendre l'air en forêt en tout cas.

HS à tendance coup de gueule: Et à voir la bordure de fourrure sur les capuchons , ça m'a fait repenser aux conneries qui ont été écrites (et relayées par la page FB de IDS malheureusement) à propos de l'inutilité de cette fourrure vs la cruauté (imaginée et bien dépassée) du piégeage. Pour ceux qui doutent, une fourrure dense à poils longs crée une bulle d'air plus chaud devant le visage, permettant de respirer un air moins glacial, et d'éviter l'engelure au nez et aux joues. Fin du HS

Nouveau HS: J'ai exactement la même truie qui dort dans mon sous-sol, et je me tâte à la transporter dans mon abri. Avec ses 3 côtés ouverts, l' abri saurait-il bénéficier d'un apport supplémentaire de chaleur, comparativement au feu ouvert dans le rond de pierres? La masse thermique de la fonte placée dans l'air froid ambiant représente-t-elle un avantage par rapport au rayonnement direct des flammes?

Qui c'est qui se plaignait que la recherche devenait impossible avec les digressions ?

Information sur la température INTÉRIEUR d’une boîte de coton carbonisé.

Je me suis demandé quelle pouvait être la température à l’intérieur de nos boîtes de coton, que l’on fait carboniser sur un réchaud à alcool.

N’ayant pas de pyromètre, j’ai imaginé une petite expérience pour tenter de cerner cette température.

Selon le dictionnaire la fusion du plomb se fait à 327,5°C.

J’ai donc cannibalisé un des plombs de ma ceinture de plongée que j’ai découpé en un morceau de 1,5 X 1,5 X 0,5 cm en rouge sur la photo.



Je l’ai introduit dans la boîte à carboniser.



La "cuisson" a duré une vingtaine de minutes.



Contrairement au coton, pas de fumée, pas de flamme sur le trou de la boîte. Pas d’odeur particulière.

Résultat, le plomb a bien fondu.



Nous pouvons donc affirmer ceci :

La température intérieure de la boîte est bien, au minimum de 327.5°C, arrondissons à 330°C.  

Reste maintenant à trouver la température maximale a l’intérieur de cette boîte.

Cette fois, je vais voir si la température, intérieure, de la boîte peut atteindre les degrés nécessaires pour faire fondre de l’aluminium.

Il existe plusieurs sortes d’aluminiums, par exemple :

1. L’aluminium avec 5% de silicium, fusion à 603°C.
2. L’aluminium pur 659 °C.
3. L’aluminium avec 8% de cuivre, fusion à 635°C.

J’utiliserai un bout d’environ 2,5 X 2,5 X 0,1 cm, en aluminium coulé. Donc, sa fusion sera de 635°C.

Photos :



Les temps de "cuisson" sont identiques, soit une vingtaine de minutes.

Comme précédemment, pas de fumé, pas de flamme, pas d’odeur.



Voici le résultat : l’aluminium n’a absolument pas fondu, pas le moindre changement.



Les deux faces sont parfaitement intactes.



Il est donc certain que la température de la boîte n’arrive pas à 635°C.  

Afin de, mieux encore, cerner la température maximale de l’intérieur de la boîte, il me faut maintenant trouver un bout de zinc : fusion 419.53°C.

Avec le zinc, je pense que nous serons encore au-dessus de la température maximum, que je situe, à vue de nez, à 350°C.

La suite dans quelques jours...

Très intéressants ces tests, on sent la passion qui les guide.
Au sujet de l'aluminium, une feuille de papier alu, mise directement sur la flamme, devient molle et mince. Est-ce parce que ce n'est pas de l'aluminium pur?

Teacher, je ne suis pas en mesure de répondre à ta question sur la qualité de la feuille d’aluminium.

Cependant, j’ai reproduit  l’expérience, rapidement, car je m’apprête à partir pour quelques jours  :

Lorsqu’elle est soumise aux flammes de la gazinière une simple feuille d’aluminium vire immédiatement au rouge sans pour autant prendre feu, ni fondre.(question de temps, sans doute).



Cela conduit à une variation de ses propriétés physiques. Je suppose que cela est dû à d’importants changements dans sa microstructure.

Une fois refroidie, elle n’a plus la totalité de ses qualités physique…et semble souffrir d’une déformation irréversible.



Lorsque je plie, plusieurs fois, une mince feuille d’aluminium sur elle-même le phénomène de rougeoiement n’apparaît plus, même après plusieurs minutes d’exposition.



C’est donc une question d’épaisseur de la feuille d’aluminium, face aux températures de la flamme de la gazinière.

Malgré tout, en observant ce pliage avec une loupe de géologue (X 15 fois), je constate également un léger changement de structure.



Je ne suis pas en mesure d’en dire plus, je suis désolé.

Je vous souhaite de bonnes fêtes à tous   , attention au chocolat (ou plutôt au foie).

RDV en 2018

Bravo pour ces test très intéressants Goudurix