Jeux, dés, prime ?

Bonne année à tous  

Ben oui, l’un n’empêche pas l’autre !
Restons courtois avant tout, dans le code de conduite c'est primordial.

Je suis dépressif, d’où mon interrogation ; « Suis-je réellement dépressif ? ». Déprime d’hiver  
Il y a quelque temps de cela, « Petite Luciole »   manifestait sa désillusion en se retirant des conversations du forum.
Je suppose que ce fût par excès de rêves, par la volonté d’espérer un monde commun différent.
Petite Luciole s’est brûlée les ailes pour avoir trop pensé qu’envers et contre tous, un autre décor était souhaitable, possible, peut-être même nécessaire.
Petite Luciole ne se pointe plus depuis ses désappointements. Avons-nous, ai-je éteint la petite flamme ?
Tout change et rien ne change (ou son contraire…) disais-je récemment à ma femme.
Je traverse le désert de Petite Luciole, les étoiles apparaissent occasionnellement, puis l'impression d'être au fond du puits.
Cachées par les nuages, invisibles, les étoiles n’en demeurent pas moins présentes.
Etrange balancier d’états d’esprit, je vois j’y crois… j’espère, hélas son contraire est très pénible, c'est lassant. Néanmoins je pense que cette pénibilité subtilement dosée est nécessaire. Cela me rappelle Kolwezi et ses heures d'absence à regarder passer le ciel immobile. J’avais précédemment connu quatre états saisonniers. Là-bas je n’en percevais, vivais que deux, tout en regrettant les deux absents vibrant à la fois dans mon souvenir et dans mon imagination. Mon vécu s’entrechoquait avec la réalité de l’instant, j’étais là et ailleurs. Comme en ces moments. Merci de m'avoir lu, cela me remonte le moral.

ByChris, c'est vrai qu'écrire et être lu peut aider à soulager légèrement et temporairement la déprime. Ton texte est douloureusement authentique. Dieu sait qu'en ce moment, tout concourt à ce que l'on se sente déprimé. Cependant, continue de garder un oeil ouvert et honnête sur tes états d'âme comme tu le fais et n'hésite pas à demander une aide professionnelle si les nuages stagnent au-dessus de ta tête et bloquent les rares rayons de soleil qui apparaissent tout de même au milieu de tout ça.

Merci Teacher pour tes élans du coeur

Les nuages sont là, les oiseaux veillent, ma femme se détend, mon fils étudie. Localement, jusqu’ici tout va bien !
Cela m’a fait sourire de savoir qu’étant déprimé je puisse lire vos messages, dont potentiellement ceux de nos amis belges tout en ayant une paire de lunettes de luminothérapie créé et fabriquée en Belgique, nommée « luminette » Glasses 3.

Chère… assez peu si cela évite de se jeter par-dessus le balcon. J’attends d’y voir plus clair pour vous faire part de mes conclusions.
1500 lux c’est la puissance maximale en position 3, soit à mes yeux très peu.
Pendant ma douche du matin j’absorbe un peu de lumière diffusée par les led de la salle de bains, c’est peut-être un effet d’optique mais c’est vraiment bénéfique pour mon esprit.

C’est assez vite fait, 4 à 5 secondes et si peu comparé aux doses absorbées directement face au Soleil ces dernières semaines.

Bon, c’est la deuxième fois que je porte les lunettes, la batterie demande d’être chargée… La charge complète doit tenir dix utilisations selon le mode d’emploi.

ton texte est très triste mais sacrément bien écrit ...
j'espère  que le printemps  qui arrive ,si si il arrive prochainement     te fera  du bien

je lisais hier je ne sais plus  trop ou que si tu vois le verre à moitié vide prends un verre plus petit...c'est le truc le plus  sensé  que j'ai lu depuis  un moment....

Branch a écrit: si tu vois le verre à moitié vide prends un verre plus petit...

Je note dans un coin de mon cerveau pour le ressortir au moment opportun!

Salut (vieille) Branch (e)

Excellent conseil !  

Je suis bien content d’avoir de tes nouvelles !
Comment vas-tu ? Avez-vous passé de bonnes fêtes ?

Rassure-toi pour la tristesse.
Effectivement elle reflète l’état d’esprit du moment, après avoir réussi à l’identifier, nous l’expurgeons en la partageant et ca va déjà mieux. Je pense que chercher à comprendre puis exprimer la douleur intérieure par l’écriture est libératoire.
Je reconnais qu’à la lecture de la réalité environnante, un signal d’insatisfaction perdure au fond de mon esprit.

A comparer avec la parole, je constate également que l’écriture m’oblige à simplifier ma pensée.
Concentré sur l’accouchement des maux (parfois longs…) par les mots, l’absence des interactions visuelles d’une conversation audio-video m’évite de disperser mes pensées dans tous les sens des termes.
Moins perturbatrice si elle est maniée avec souplesse et respect, la plume devrait inspirée alors la juste émotion du lecteur. J’y tends.

Oui Branch, les printemps par leurs existences nous permettent de nous ressourcer, d’aspirer aux temps meilleurs, d’humer les parfums de nos vies colorées de légèreté d’esprit comme le souhaite ma femme.

A la santé des printemps

Je vais bien je te remercie ...ma vie était déjà très dense avant mais c'est encore plus la folie avec mon activité de coutelier qui s'est développée , c'est très enthousiasmant  mais particulièrement prenant aussi, même pas le temps  de déprimer  j'enchaîne les heures de mon temps plein dues pour mon employeur et les heures à l'atelier plus l'administratif qui s'est ajouté tout en faisant tout le nécessaire pour garder une relation qualitative avec tous les membres de la famille... le covid ayant  fait que nous ayons du arreter la boxe cela m'aura tout de même permis de récupérer quelques  heures exploitables supplémentaires...

les fetes se sont très bien passées merci   bien au chaud en famille à la maison  comme à notre habitude

C’est encourageant de savoir que la folle ronde de la vie te mène là où le désir t’appelle, un peu moins de déprime
Préserver l’harmonie du lieu de vie, de sa famille, très bonne ligne de conduite, Branch.

Covid, emplois, administration, heures exploitables supportables… idées, mots à redéfinir.

ByChris a écrit:Déprime d’hiver

Pareil

pareil que vous , en plus avec le truc de la patronne je ne peux plus pour le moment m'occuper de moi , comme exp les lames , débarrasser le jardin des trucs entassés , bon oui ça c'est a cause de ma hanche perdu la souplesse et la force .
mais bon fini de parler de moi ,

tu dois faire attention a toi l'ami , on tient a toi malgré que l'on ne se connait pas

J'ai la (mal)chance d'avoir connu ça. La dépression, même. On a l'impression que ça durera toujours, mais en fait non. Par contre, c'est pénible parce que le désespoir fait qu'il n'y a, justement, pas d'espoir. Alors qu'en fait, si. Mais on ne le voit pas, même si on cherche, même si on veut le voir, paf, on n'y arrive pas. C'est la caractéristique.

Mais en fait, un jour ça s'arrête, plus ou moins progressivement.

Et puis, cette période que nous vivons, tellement bizarre que jamais je n'ai ressenti pareille anxiété dans l'air qu'on hume. Les infos sont compliquées, contradictoires, sans transparence ni des uns ni des autres, pas le droit de ceci, pas le droit de cela, obligation de ceci ou de cela, brutalité ici, violences là, ferme ta bouche, baisse ton froc et bosse... si encore tu en as le droit. Et ferme ta bouche.

Mais on peut aussi voir les choses autrement : puisque notre planète, notre système solaire et même toute la galaxie ne sont qu'une infime chiure de mouche dans l'immensité de l'Univers, tournons nos yeux vers la Nature, incommensurable ou infime, et contemplons-en les merveilles, sans nous forcer, comme un simple exercice d'objectivité.

Et...



BONNE ANNÉE À TOUTES ET À TOUS ! ! !

Une psychothérapie groupée devrait accélérer le rebond.
En prime cela nous permettrait de mieux nous connaître pour mieux reconnaître l’autre en soi.
Evitons les obstacles tels que marcher sur les cordes raides de nos conventions, en jouant l’équilibriste car la chute pourrait durée.
Se laisser aller, lâcher nos laisses, dans le respect de l’autre, par empathie car là est l’assurance du succès collectif.
Je dois me poser, ma femme va me faire signe de servir la table… mais là j’anticipe

Bonne route !

Ce n'est pas un astronome et un passionné de Nature qui va te dire le contraire Nicoals

puisque notre planète, notre système solaire et même toute la galaxie ne sont qu'une infime chiure de mouche dans l'immensité de l'Univers, tournons nos yeux vers la Nature, incommensurable ou infime, et contemplons-en les merveilles, sans nous forcer, comme un simple exercice d'objectivité.

Chrys, appuie toi surtout sur ta femme et ton fils. En cas de déprime, ils restent notre meilleure soutien et aide. Continue aussi à sortir si possible pour quelques marches (tu m'avais envoyé des photos) dans la Nature, c'est le meilleur déstressant que je connais.

Si besoin, tu as mon mail perso, n'hésites pas !

Nicoals, Urizen, merci pour encouragements

Urizen, je remarque que tu cites l’Univers, une immensité, au regard de notre planète « infime chiure de mouche ».
Que penser de notre Univers comparé aux Multivers ? Une immense citée ? Une chiure de vers mangée par la mouche ? La boucle est bouclée ? §

Je vais m’appuyer sur tes conseils, Urizen, et faire appuis de tout. Ma femme surtout, mon fils, les Univers. La Nature, claire fontaine source des vies, protégeons-là !

Je l’ai, Urizen, pas de souci

A ta dispo si besoin mais je pense que ta femme sera plus efficace que moi

Hello,

Après avoir écrit ce fil je pensais rencontrer quelques difficultés dans les prochains temps. Où, quoi, comment, je n'en savais rien, mais écrire ce genre de signal d'alarme m'indiquait clairement que j'allais au devant d'une sortie de route.
Comment allais-je faire face.... cette curiosité pose problème car a posteriori je me rends compte que je me mets en danger, simplement pour voir.
Déjà très jeune je cherchais le sens de la vie, je m'intéresse toujours aux NDE, à l'ufologie etc, divers sujets qui rebuteront bien des personnes.
Un état de questionnement quasi permanent, largement amplifié lorsqu'une éruption existentielle s'annonce.

Hop,... donc catatonie d'une durée d'une semaine environ au cours de laquelle j'ai comparu et j'ai été condamné par le juge à une peine d'hôpital psychiatrique, comme c'est habituellement le cas dans mon pays de résidence.
Je n'ai aucun souvenir du monde extérieur de cette semaine, ni juge, ni infrastructure ou autre chose.

J'ai par contre vu au début ce que je qualifie de "porte du monde extérieur" se fermer progressivement, un halo noir périphérique qui rétrécissait très progressivement mon champ de vision, suivi d'un voyage intérieur dénué de tout repère temporel, j'en ai conservé de courts souvenirs :
un gigantesque oeil de reptile s'ouvre, plein d'assurance et serein il me demande : "Qui es-tu ?"
Je m'entends répondre : "Je suis la vie !".
Ensuite c'est confus, insaisissable.


Voilà, quelques lignes explicatives.
A nouveau libre après avoir purgé ma peine dans l'hôpital désigné.
Merci à Lambda pour m'avoir soutenu en me rendant visite durant le séjour, ainsi qu'à Urizen pour son soutien épistolaire.

Pas de quoi ByChris. Bon courage à toi.

Merci Urizen

Bon retour parmi nous

Merci

Et donc, où en es-tu, intérieurement ?
Ca va comme tu veux ?

J’ai le sentiment que tu as envie de creuser le sujet Nicolas
Mon humeur intérieure est à l’état normal c’est à dire sereine.
Uniquement en ce qui me concerne, même quand cela va mal cela va encore bien, dès lors où mes points de repère n’ont pas bougé.
J’écris cela non sans avoir traversé les couches de mon imaginaire qui m’ont intensément fait peur car dans mes « mondes » en question, les repères évoqués se dissipent progressivement.
Des années durant et par intermittences je peux réfléchir sur des sujets existentiels tels que la vie, la mort, l’éternité ou encore l’enfer.
Ce dernier sujet avait peu d’épaisseur dans mon esprit, jusqu’à ce que je me mette en quête de définir ce qui pourrait me terrasser, me démolir intérieurement. « Connais-toi toi même ». Poussé par la curiosité d’appréhender l’étendue de mon champ de possibilités, un peu par défi aussi, j’ai cherché à ouvrir une porte qu’il est finalement préférable de laisser fermée : l’enfer de mes croyances, de mes illusions.

C'était pour savoir si tu allais bien : savoir quelqu'un souffrir et ne rien (pouvoir) faire pour l'aider n'est pas agréable.
Que tu saches que d'autres s'intéressent à toi, même de loin, ou de très loin.
Bref, que de l'humain.

Bonsoir Nicoals,

Quelque part je regrette un peu ce fil mais ma femme me sentant « ailleurs » m’avait demandé à un moment précis pourquoi je ne lisais et ne participais plus au forum… J’ai donc ouvert ce fil en forme de question - réponse.
Tu évoques la souffrance, il y a préalablement en soi une lente colère qui monte, je n’ai pas pu la contenir.
J’ai donc perdu l’équilibre, emporté par un flux d’exaspérations et d’enchainements étranges.
Vu de l’extérieur pas de quoi s’alarmer, par contre à l’intérieur la pensée s’accélère au point d’être pratiquement débordé, subjugué par le spectacle d’un feux d’artifice d’idées, de questionnements ou encore de réflexions tous azimuts.
J’ai fini par intégrer qu’à ce rythme mon cerveau ne tiendrait pas longtemps, c’est à partir de là que ces états d’être et de penser deviennent une souffrance… Boum ! Implosion d’une partie de ma personnalité. Il eut fallu que je réagisse bien plus vite et que j’écarte certaines thématiques disons… nuisibles.

C’est tout à ton honneur de faire part de ton empathie à mon égard, ne t’en fais plus, pour ma part la situation s’est normalisée