Mission accomplie

Souffrant de ce que l'on nomme actuellement le covid long, je m'étais fixés comme objectif de trouver des morilles cette année (pour faire de l'exercice).
Beaucoup d'hommes sont guidés par leur qu..., moi c'est par le ventre  
Mes prospections étaient limitées (3-4 km max.), du au manque d'énergie, mais j'ai essayé de les multiplier.
Hier je suis tombé sur un premier spot avec 4 morilles.  J'ai pris les 2 plus grosses et laissé les autres grandir.



Morilles flambées au cognac, ensuite mises en omelette :





PS 1 : pas encore le moindre signe des tricholomes de la St. Georges

PS 2 : pour ceux qui ne connaissent pas les morilles, elles sont toxiques crues, il faut absolument bien les cuire !!!

Bravo !!

Repas frugal, mais complet!

par chez nous elle ne pointent pas encore leur nez

bon rétablissement, j'espère que tu as pu les savourer

Alemel, bizarre, je suis nettement plus au nord que toi.
Aujourd'hui 2 sorties infructueuses. Demain je ferai normalement encore 2 sorties.

d'après des amis plus avertis que moi sur le sujet le temps est encore trop sec et les  matins très froids

en région parisienne  nous avons eu encore -1°C en fin de semaine.

nos amis quebeccois sont priés de ne point se  gausser  

la notion de froid est  bien sur relative, dans la pratique une partie de nos arbres  fruitier  fleurissant tôt ne pourront pas fructifier cette  année les fleurs ayant été  brulées par le gel ... adieu prunes et cerises

Chez moi (250 bornes + au nord), tous semblent avoir tenu le coup (replantés en novembre 2019), prunier et figuier compris. Seul celui-ci et le pommier semblent avoir quelqu'hésitation, mais sinon, tout est en fleur, bourgeon ou feuilles.

Des morilles blondes,    je n'en ai jamais vu ni goûté. Les morilles commencent à sortir au Québec aussi, je vais essayer d'en trouver.
Tiens bon Corazon, en espérant que les forces te reviennent sous peu.

Le prunier et le poirier, j'ai du les emballer comme des sucrettes géantes. Il a fait jusqu'à -8.4°C par chez moi la semaine passée. Le prunier n'a pas résisté, car le voile de protection s'est ouvert avec les rafales de vent, le poirier est en pleine forme et rempli de fleurs dont se délectent les insectes polinisateurs. J'espère avoir nos premières poires williams cet automne.

Teacher : pour les morille, cherche ces caractéristiques, dans l'ordre.
1 . sol calcaire, voir plantes bio indicatrices
2 : en début de saison, regarder sur les versant exposé au sud, ensuite passer au versant opposé.
3 : arbres suivants : frênes, arbres fruitiers délaissés, le robinier, l'orme, le bouleau
4 : les bordures de bois, les coupes à blanc, les endroits d'incendies, ...


Article à lire ICI et ICI

merci Corazon!
le site sur les plantes bio-indicatrices est particulièrement intéressant

J'en ai trouvé quelques une dans un vieux tas de sciure sous un peuplier

Sebastos : tu aurais du les laisser pousser, les alvéoles ne sont pas encore vraiment ouvertes.
Espérons que ce n'est pas de la sciure d'if !

Je les ai ramassées car elles commençaient à être attaquées par les bestioles.

Dans ce cas, je préfère aussi les prendre que de les laisser aux bestioles !!!

Oui, mais crues, elles ne sont pas toxiques aux bestioles alors qu'à nous, si !

Cela dépend des bestioles. Les limaces mangent sans problème les amanites phalloïdes, alors que pour nous 20mg sont mortels.




PS : le covid a aussi du bon. Sur ce terrain, cela faisait plus de 20 ans qu'il n'y avait plus de lapins ni de lièvres. J'ai rencontré 4 lièvres et un lapin. Idem, à la maison, nettement plus de faune.

Ce sont les bagnoles et le sans-gêne humain qui pourrit tout.

Cela dit tu as raison : tous les goûts et les nécessités des organismes sont dans la nature ; il n'y a qu'à voir comment les mouches se délectent des excréments comme succulence merveilleuse, alors que pour nous...

moi qui salivais sur les  morilles tu m'a coupé  l'appetit   !

Désolé.
Pourtant, vas-y pour les morilles, cuites !

Pas penser à faire des recherches de morille par ici alors que j'en faisais beaucoup auparavant mais le sol très peu calcaire fait que je n'y crois pas trop.
Cela me faisait de l'argent de poche plus jeune

C'est quoi cette histoire de covid long, je ne comprends pas ????

Le covid long, c'est lorsque après avoir eu le covid19 assez fortement il te reste des symptômes pendant des mois.  Style : fatigue énorme, difficultés respiratoires, difficultés pour monter même un faux plat, ...  Cela fait maintenant plus d'un an que j'ai eu le covid et je ne suis toujours pas capable de monter plus de 3 étages sans faire des pauses.  Mon médecin me fait prendre un traitement contre l'asthme, sans celui-ci ce serait encore pire. Je suis content, car je sais à nouveau marcher sur le plat sans trop de difficultés.

Petite rencontre lors de ma balade d'aujourd'hui. Je l'ai suivi sur 50m, ensuite il s'est évanoui dans la verdure.



J'ai vu un brocard, une chevrette et un renard, mais aucune morille !

Décidément cette maladie est plein de surprise.
Joli animal.

Corazon a écrit:Le prunier et le poirier, j'ai du les emballer comme des sucrettes géantes.   Il a fait jusqu'à -8.4°C par chez moi la semaine passée.  Le prunier n'a pas résisté, car le voile de protection s'est ouvert avec les rafales de vent, le poirier est en pleine forme et rempli de fleurs dont se délectent les insectes polinisateurs.  J'espère avoir nos premières poires williams cet automne.

Teacher : pour les morille, cherche ces caractéristiques, dans l'ordre.
1 . sol calcaire, voir plantes bio indicatrices
2 : en début de saison, regarder sur les versant exposé au sud, ensuite passer au versant opposé.
3 : arbres suivants : frênes, arbres fruitiers délaissés, le robinier, l'orme, le bouleau
4 : les bordures de bois, les coupes à blanc, les endroits d'incendies, ...


Article à lire ICI et ICI

Merci pour le lien Corazon.
C'est bizarre, je suis actuellement dans un coin où je vois à la fois des pissenlits, lamiers pourpres, chardons, orties, pâquerette, rumex, boutons d'or... et les indications fleurs/natures du sol semblent se contredire
Est-ce que la nature du sol peut changer sur une surface d'une centaine de mètres carrés par exemple ?

Attention, les bioindicateurs ne sont que des indications, pas une science exacte. En général, on ne se base pas sur un seul indicateur, mais plusieurs.

Oui, la nature du sol peut changer à petite échelle. Dans un des bois des environs, il y a des parcelles acides en plein milieu de zones calcaires