etienne a écrit:En regardant une vidéo de Teacher, où on entend des coups de fusils de chasseur, alors qu'elle tourne sa vidéo, je me suis dit comment on pouvait savoir les lieux de chasse pour ne pas se retrouver en pleine forêt et recevoir malencontreusement une balle perdue! Ce ne serait pas la première fois!!Hélas !!
Autant faire du hiking ou de la belle randonnée sans avoir à subir le stress d'être en plein champ de tir !!
Et c'est là que j'ai trouvé comment ça marchait au Québec: dates des différentes zones.
C'est peut-être toujours bon à savoir.
https://www.mffp.gouv.qc.ca/publications/enligne/faune/reglementation-chasse/impression/index.asp
Bonjour, excellente initiative!
Un petit point tout de même : un tir s'entend sur une très grande surface, cela ne veut pas dire que la chasse se déroule à proximité.
De même, une balle de fusil n'a pas une portée extraordinaire et en forêt plate encore moins (arrêt le plus souvent rapide par les arbres, feuillage. Attention on ne doit pas compter là dessus quand on est un tireur!). Il est exact qu'une balle de carabine (arme rayée) va plus loin, mais pas vraiment en forêt plate (elle percute rapidement le végétation).
De même, en action de chasse, on tire à balle (fusil ou carabine) vers le sol (on parle de tir "fichant"), par sécurité et aussi parce que les sangliers parachutistes c'est rare. Ce qui limite énormément la distance effective du tir (particulièrement sur un terrain mou). Très souvent, on tire d'un lieu surélevé (mirador, tree stand...) pour augmenter encore plus la sécurité (et aussi pour des raisons de camouflage et d’efficacité).
Enfin, un projectile ne blesse que s'il touche sa cible. A un cm de la cible...il ne se passe rien.
Ce que je veux dire c'est que "une détonation en forêt" c'est comme le bruit d'une autoroute, c'est gênant mais il n'y a pas toujours de danger. Le danger existe si on traverse une autoroute, que l'automobiliste ne te vois pas, qu'il ne peut t'éviter et qu'il te percute. Habituellement il suffit d'éviter l'autoroute, de regarder à droite et à gauche si on doit la traverser, d'être facilement repérable et on peut tout de même compter sur la vigilance des conducteurs.
En résumé :
On évite les zones indiquées en période de chasse.
A défaut, On évite les jours de chasse effectif. En France il y a souvent des panneaux sur les voie d'accès principales (évidemment si on chemine à travers bois c'est pas bon)
A défaut on se signale (on parle aux chasseurs de rencontre) pour préciser les lieux et heures.
A défaut, On est toujours repérable (vue, bruit...) pas de vêtement "camo" et de déplacement
"sioux" "lakota" (rectificatif : sujet initié par nos amis québecois...soyons prudents sur les appellations des autochtones
)
A défaut, On ne se promène pas dans les axes de tir, les chasseurs portent souvent des tenues visibles
En dernier ressort, un chasseur est le plus souvent prudent et prend souvent le temps d'identifier sa cible. Si ce n'était pas le cas il toucherait souvent les chiens et les copains (qui par définition sont présents à proximité du lieu de chasse)
Je ne nie pas les accidents de chasse (j'ai un peu, hélas, d'expérience directe en la matière). Mais ils sont très rares et touchent le plus souvent d'autres chasseurs (souvent n'ayant pas respecté des consignes de sécurité pour la victime ou pour le tireur, mais c'est vrai : pas toujours).
Mais le fait est que beaucoup de gens ont une "peur panique" des armes à feu, souvent par méconnaissance. La plupart restent impassibles sur un trottoir alors que des voitures ou des camions passent à vive allure sur la chaussée à 50 cm d'eux...et ils paniquent parce qu'ils entendent un coup de feu à 3 km, tiré vers le sol de l'autre coté de la montagne et dans une direction opposée sur une cible identifiée.
Un mimimum de prudence permet de réduire énormément les risques (mais ils existent toujours, c'est la vie).