Le myrique baumier

ou myrica gale pour Urizen
Je parle surtout des graines, réunies en épis résineux, même si les feuilles ont elles aussi des propriétés intéressantes.

Le lierre ne pousse pas au mais nos insectes piqueurs ont bien d'autres plantes pour se nourrir.
Ok donc il faut boucaner, je pensais que les branches feuillues déposées sous le tarp ferait l'affaire, merci je m'en souviendrai.

Par contre ne crois pas que ce Myrique baumier pousse en France métro... ?

@Renard : 


Je ne jurerais pas qu’il soit absent de nos paysages, aux abords de nos rivières. À l’occasion je déléguerais mon œil de lynx pour une vérification soigneuse…

Sur le net :

Il croît souvent à proximité de l'aulne rugueux, le précédant tout juste dans la ceinture d'arbustes de la zone d'inondation où il domine ou codomine avec le petit daphné caliculé. Comme l'aulne, il contribue à stabiliser les berges. Ses racines s'associent à des bactéries qui fixent l'azote de l'air. En milieu inondé, les buissons de myrique créent de petits monticules plus secs, offrant de bons sites de nidification pour le canard noir et la bécassine des marais.

Au Québec, les bourgeons servaient à teindre la laine en jaune. On utilisait aussi la plante pour aromatiser les bouillons. On recommandait de la placer avec le linge afin d'éloigner les insectes. Les fruits servent de condiments dans les soupes, rôtis, ragoûts, riz et couscous. Les feuilles peuvent s'utiliser comme le laurier et s'infusent pour donner un thé jaunâtre et même remplacer le houblon dans la fabrication de la bière. Mais attention, en trop grande quantité elles deviennent toxiques!

Cette plante peut se cultiver.

@Teacher, il est possible aussi de s’en "tartiner" directement sur la peau pour éloigner les insectes. Mais prévoir une douche pour la toilette du matin.