Bonjour groupe,
Comme je trouve que c'est tranquille sur le forum ces temps-ci, je me suis dit qu'au lieu de seulement constater, vaudrait mieux contribuer. J'aimerais contribuer davantage que ce que je fait habituellement, mais je suis assez occupé ces derniers temps alors je viens zieuter sans plus. Mais bon, j'ai fait des micro-sorties récemment, que je viens partager avec vous.
Tout d'abord, mon nouvel ami:
À bord duquel, dès le lendemain (18 mai) de l'acquisition j'ai fait une sortie avec mes deux fidèles «suiveux».
Nous en avons profité pour lancer nos lignes à l'eau (c'étais un peu ça le prétexte). Hormis une petite perchaude prise par la demoiselle en rose et sitôt remise à l'eau, pas de poisson pour le souper...
Le dimanche, un pote est venu à la maison et nous avons fait un peu de marche près d'une chute pas très loin. Alors que nous admirions le torrent d'eau en se disant qu'il faudrait être cinglé pour descendre là en kayak, 4 précisément cinglés jeunes hommes ont débarqué et entrepris de «lire» le rapide en vue d'une descente... En voici un:
Cette section est la plus «tranquille», ailleurs ça ressemble plutôt à ceci:
Il y avait beaucoup de débit, mais pas autant que certaines années à cette période. D'ailleurs, elle ne devait être pas trop chaude l'eau, vu qu'il y avait encore de la neige dans certaines crevasses en forêt (je sais, vive le printemps québécois...)
Le samedi suivant, rebelote pour une sortie de pêche. Père son fiston sont allés un peu plus loin en forêt, sur un charmant petit lac pour taquiner la truite, sans succès encore. Je commence à douter sérieusement de mes talents de pêcheur, ou j'entrevois le sérieux d'une malédiction qui plane sur ma gueule...
Ce que vous voyez au loin (zoomez, ne vous gênez pas) ce sont des huards (ou plongeon huards, selon l'appellation correcte) qui flânaient doucement en lançant leurs cris si caractéristiques de temps à autres. C'est ce qui est bien des sorties, que ce soit chasse ou pêche, on est souvent statiques et ça nous donne l'occasion d'admirer la faune, ce qu'on a moins l'occasion de faire lorsqu'on est en déplacement, même si parfois on ne rapporte encore rien à manger.
En fait, non, ils étaient trois, dont deux mâles qui je crois se faisaient concurrence. Nous avons eu droits à tout un spectacle quand ils se sont mis à se pourchasser l'un l'autre et à jouer à «qui est-ce qui a la plus grosse».
À la pause lunch, nous en avons profité pour faire une ballade autour du lac. Quelques spécimens de la flore:
Quelqu'un peut m'éclairer: plein de jeunes pousses de conifères qui sont tombés par terre, j'ai observer le même phénomène ailleurs, dont chez moi. Est-ce l'hiver rigoureux qui a causé ça? Un véritable tapis de ramilles de sapin...
Parce qu'il a été dur l'hiver, y'a pas que les granges qui n'ont pas tenu, beaucoup d'arbres matures partout en forêt sont tombés. Regardez la taille de cette épinette, en tombant elle a cassé direct sa voisine!
De la visite, une belle grosse couleuvre rayée qui m'a mordu quand je l'ai attrapé pour la montrer de près à fiston. Petite imprudence qui m'a laissé surpris, première fois que je me fait mordre par une couleuvre et ce n'est pas la première que j'attrape. Heureusement ce n'était pas une vipère, je ne serais pas ici pour vous en parler
Assez flâné, on rentre.
Pour en revenir au canot, je suis très satisfait de mon achat. Il est usagé certes, mais c'est exactement le genre de canot que je voulais depuis des années. En cèdre, il est assez léger (je dirais 60 lbs / 27 kg) pour être portagé par moi seul (il a un joug que je devrai travailler un peu car il ne sied pas super bien sur mes épaules). De très bonne facture, fait par un artisan réputé et je l'ai eu à un prix inespéré, voire presque embarrassant, vendu par un couple qui l'a toujours possédé et qui en a largement profité si j'en crois les nombreuses marques de «vécu» qu'il arbore.
Bref le seul bémol est dû à sa taille. Il fait 16 pieds (4, 87m). Je recherchait un canot à peu près de cette taille pour qu'on puisse y loger les 4 (2 adultes 2 enfants) ou faire du canot camping lourd à deux sans soucis. Mais quand je me retrouve seul à pagayer à l'arrière par temps venteux, sitôt que la proue n'est pas directement face au vent, il se fait tasser de côté comme un bateau de papier. J'en ai un peu bavé seul avec mon fils, à un endroit sur le lac à truite, un goulot avec des bourrasques de vent et il m'était impossible d'en sortir, j'avais beau ramer en malade, le vent ne cessait de me tasser sur les berges dès l'instant où je perdais l'équilibre de la proue face au vent.
J'aurais eu besoin de poids devant pour que le canot prête moins prise au vent.
La prochaine fois j'emmènerai quelques blocs de parpaing
Allez, bon vent comme dirait Georges Pernoud
Comme je trouve que c'est tranquille sur le forum ces temps-ci, je me suis dit qu'au lieu de seulement constater, vaudrait mieux contribuer. J'aimerais contribuer davantage que ce que je fait habituellement, mais je suis assez occupé ces derniers temps alors je viens zieuter sans plus. Mais bon, j'ai fait des micro-sorties récemment, que je viens partager avec vous.
Tout d'abord, mon nouvel ami:
À bord duquel, dès le lendemain (18 mai) de l'acquisition j'ai fait une sortie avec mes deux fidèles «suiveux».
Nous en avons profité pour lancer nos lignes à l'eau (c'étais un peu ça le prétexte). Hormis une petite perchaude prise par la demoiselle en rose et sitôt remise à l'eau, pas de poisson pour le souper...
Le dimanche, un pote est venu à la maison et nous avons fait un peu de marche près d'une chute pas très loin. Alors que nous admirions le torrent d'eau en se disant qu'il faudrait être cinglé pour descendre là en kayak, 4 précisément cinglés jeunes hommes ont débarqué et entrepris de «lire» le rapide en vue d'une descente... En voici un:
Cette section est la plus «tranquille», ailleurs ça ressemble plutôt à ceci:
Il y avait beaucoup de débit, mais pas autant que certaines années à cette période. D'ailleurs, elle ne devait être pas trop chaude l'eau, vu qu'il y avait encore de la neige dans certaines crevasses en forêt (je sais, vive le printemps québécois...)
Le samedi suivant, rebelote pour une sortie de pêche. Père son fiston sont allés un peu plus loin en forêt, sur un charmant petit lac pour taquiner la truite, sans succès encore. Je commence à douter sérieusement de mes talents de pêcheur, ou j'entrevois le sérieux d'une malédiction qui plane sur ma gueule...
Ce que vous voyez au loin (zoomez, ne vous gênez pas) ce sont des huards (ou plongeon huards, selon l'appellation correcte) qui flânaient doucement en lançant leurs cris si caractéristiques de temps à autres. C'est ce qui est bien des sorties, que ce soit chasse ou pêche, on est souvent statiques et ça nous donne l'occasion d'admirer la faune, ce qu'on a moins l'occasion de faire lorsqu'on est en déplacement, même si parfois on ne rapporte encore rien à manger.
En fait, non, ils étaient trois, dont deux mâles qui je crois se faisaient concurrence. Nous avons eu droits à tout un spectacle quand ils se sont mis à se pourchasser l'un l'autre et à jouer à «qui est-ce qui a la plus grosse».
À la pause lunch, nous en avons profité pour faire une ballade autour du lac. Quelques spécimens de la flore:
Quelqu'un peut m'éclairer: plein de jeunes pousses de conifères qui sont tombés par terre, j'ai observer le même phénomène ailleurs, dont chez moi. Est-ce l'hiver rigoureux qui a causé ça? Un véritable tapis de ramilles de sapin...
Parce qu'il a été dur l'hiver, y'a pas que les granges qui n'ont pas tenu, beaucoup d'arbres matures partout en forêt sont tombés. Regardez la taille de cette épinette, en tombant elle a cassé direct sa voisine!
De la visite, une belle grosse couleuvre rayée qui m'a mordu quand je l'ai attrapé pour la montrer de près à fiston. Petite imprudence qui m'a laissé surpris, première fois que je me fait mordre par une couleuvre et ce n'est pas la première que j'attrape. Heureusement ce n'était pas une vipère, je ne serais pas ici pour vous en parler
Assez flâné, on rentre.
Pour en revenir au canot, je suis très satisfait de mon achat. Il est usagé certes, mais c'est exactement le genre de canot que je voulais depuis des années. En cèdre, il est assez léger (je dirais 60 lbs / 27 kg) pour être portagé par moi seul (il a un joug que je devrai travailler un peu car il ne sied pas super bien sur mes épaules). De très bonne facture, fait par un artisan réputé et je l'ai eu à un prix inespéré, voire presque embarrassant, vendu par un couple qui l'a toujours possédé et qui en a largement profité si j'en crois les nombreuses marques de «vécu» qu'il arbore.
Bref le seul bémol est dû à sa taille. Il fait 16 pieds (4, 87m). Je recherchait un canot à peu près de cette taille pour qu'on puisse y loger les 4 (2 adultes 2 enfants) ou faire du canot camping lourd à deux sans soucis. Mais quand je me retrouve seul à pagayer à l'arrière par temps venteux, sitôt que la proue n'est pas directement face au vent, il se fait tasser de côté comme un bateau de papier. J'en ai un peu bavé seul avec mon fils, à un endroit sur le lac à truite, un goulot avec des bourrasques de vent et il m'était impossible d'en sortir, j'avais beau ramer en malade, le vent ne cessait de me tasser sur les berges dès l'instant où je perdais l'équilibre de la proue face au vent.
J'aurais eu besoin de poids devant pour que le canot prête moins prise au vent.
La prochaine fois j'emmènerai quelques blocs de parpaing
Allez, bon vent comme dirait Georges Pernoud