Le chef de l'État a annoncé un nouveau dispositif d'alerte multimédia en cas de tempête et d'inondation. À l'occasion du 118e congrès des sapeurs-pompiers à Nantes ce week-end, Nicolas Sarkozy a évoqué un système d'alerte et d'information des populations (SAIP) qui fonctionnera via des sirènes mais aussi des messages diffusés à la radio, à la télévision et sur les téléphones portables.
Ce projet, qui ne verra pas le jour avant trois ans, après le lancement prochain d'une procédure de marché, fait écho aux propositions de loi votées en mai dernier par le Sénat et présentées par le sénateur Bruno Retailleau (DVD). Le parlementaire, qui avait présidé la mission d'information consacrée à Xynthia, avait pointé une foule de défaillances expliquant le drame. Parmi elles, l'absence de moyens pour toucher la population en cas de danger imminent. Entre autres propositions, il avait donc suggéré «un dispositif permettant d'envoyer en masse des SMS pour prévenir les populations du risque». Avec, en parallèle, la nécessité de diffuser l'alerte par le biais des sirènes. «Cette annonce du chef de l'État va évidemment dans le bon sens. La culture du risque est dans notre pays quasi inexistante. Il est temps de s'y mettre», a commenté dimanche Bruno Retailleau.
Ce futur système d'alerte multimédia pourrait être activé dans bien des cas en France, qui n'est pas épargnée par diverses catastrophes. Parmi elles, rappelons la tempête de décembre 1999 qui avait dévasté le pays et provoqué 91 morts en Europe, ou encore les inondations de juin 2010 dans la région de Draguignan où les pluies torrentielles avaient fait 25 morts. «N'oublions pas aussi que les côtes méditerranéennes sont exposées à un risque de tsunami», souligne-t-on Place Beauvau.
Les risques de submersion marine iront d'ailleurs en s'aggravant, selon les experts. En cause, le changement climatique, qui augmente le niveau de la mer et expose les habitants à de possibles sinistres. À cela s'ajoute une pression démographique sur les côtes. Selon une étude des Nations unies, 80% de la population mondiale vivra d'ici à 2020 sur une bande de 100 km le long du littoral. Selon Bruno Retailleau, la France n'échappera pas à cette tendance.
Exercices de simulation
« Il me semble quand même normal, dans un pays où tout le monde a la téléphonie mobile, que les services de secours puissent, en cas de crise, isoler un bassin de population et prévenir les gens sur leur téléphone portable de la catastrophe qui arrive », a déclaré le président de la République..
Source : AFP
Ce projet, qui ne verra pas le jour avant trois ans, après le lancement prochain d'une procédure de marché, fait écho aux propositions de loi votées en mai dernier par le Sénat et présentées par le sénateur Bruno Retailleau (DVD). Le parlementaire, qui avait présidé la mission d'information consacrée à Xynthia, avait pointé une foule de défaillances expliquant le drame. Parmi elles, l'absence de moyens pour toucher la population en cas de danger imminent. Entre autres propositions, il avait donc suggéré «un dispositif permettant d'envoyer en masse des SMS pour prévenir les populations du risque». Avec, en parallèle, la nécessité de diffuser l'alerte par le biais des sirènes. «Cette annonce du chef de l'État va évidemment dans le bon sens. La culture du risque est dans notre pays quasi inexistante. Il est temps de s'y mettre», a commenté dimanche Bruno Retailleau.
Ce futur système d'alerte multimédia pourrait être activé dans bien des cas en France, qui n'est pas épargnée par diverses catastrophes. Parmi elles, rappelons la tempête de décembre 1999 qui avait dévasté le pays et provoqué 91 morts en Europe, ou encore les inondations de juin 2010 dans la région de Draguignan où les pluies torrentielles avaient fait 25 morts. «N'oublions pas aussi que les côtes méditerranéennes sont exposées à un risque de tsunami», souligne-t-on Place Beauvau.
Les risques de submersion marine iront d'ailleurs en s'aggravant, selon les experts. En cause, le changement climatique, qui augmente le niveau de la mer et expose les habitants à de possibles sinistres. À cela s'ajoute une pression démographique sur les côtes. Selon une étude des Nations unies, 80% de la population mondiale vivra d'ici à 2020 sur une bande de 100 km le long du littoral. Selon Bruno Retailleau, la France n'échappera pas à cette tendance.
Exercices de simulation
« Il me semble quand même normal, dans un pays où tout le monde a la téléphonie mobile, que les services de secours puissent, en cas de crise, isoler un bassin de population et prévenir les gens sur leur téléphone portable de la catastrophe qui arrive », a déclaré le président de la République..
Source : AFP