vision de la survie

J'ai abandonné certains concepts phares du survivalisme - BAD, BOB, EDC, GHB - j'en ai conservé d'autres - BOV, IFAK - (acronymes survivalistes ici) par la force des choses, mon état de santé fait force de loi.
J'ignore si la volonté de la majorité des membres est "de se barricader dans sa base autonome ou a rayonner autour en chassant et cueillant", je n'ai jamais fait de statistiques à ce propos mais c'est mon cas, si SHTF.
Il est certain par contre que je ne partage pas la vision survivaliste de bug out en forêt, qui me semble être un fantasme total.

Déjà merci pour le lien de acronyme 
J'envisage le Bug-out dans une durée determinée de 72h avec une cible ou un objectif à atteindre pour me réarticuler et/ou m'installer. Je vois le Bug-out comme une exfiltration du danger pour simplifier. 
Je conçois la BAD comme une solution après le SHTF( magnifique acronyme ) et non comme une préparation. 
De facto, les savoir-faire d'une BAD sont non négligeables à la solution. 
Je m'explique. Selon moi une BAD avant le SHTF est une cible de choix pour le post event. En revanche, après avoir fui et pris du recul sur le danger il sera plus "stable" et durable, pour le coup et après analyse, de créer une BAD ou mieux encore une communauté fortifiée. Cette communauté serait en mesure de s'organiser contre tout imprévu extérieur qui chercherait la déstabiliser.

Après avoir répondu toi-même à ton questionnement, tu vois l'importance de s'unir à un groupe pour survivre dans la durée. ce groupe doit obligatoirement être constitué, ou prêt à l'être, bien avant que SHTF. Une communauté ne s'improvise pas. Tisser des liens et équiper la BAD prend du temps, c'est une longue préparation en amont.

En effet créer une BAD doit être long et fastidieux.
En revanche je ne conçois pas de la faire avant(a pars pour une démarche écologique et idéologique) car il faudrait créer une communauté local. De facto, quitter son domicile et rejoindre un lieu déterminer ou improviser est nécessaire. Et en effet cela implique d'avoir déjà des liens dans la sphère de la survie/résilience.
Donc non je n'ai pas répondu a mon questionnement. 
Je vais reformuler. Pourquoi faire chacun de son coté une BAD? (généralement prevu pour le cercle famillial)
Pourquoi ne pas faire un plan commun de Place Fortifier Autosuffisante Durable (PFAD)? (je ne parle pas de faire une PFAD avant, juste de prévoir ou, quand, etc...quand SHTF)

Tout simplement parce que créer un groupe est encore plus difficile que créer une BAD. J'ai essayé.

Ce genre de groupe se constituera de toute manière naturellement post event. C'est pour cela que j'oriente ma préparation sur un mouvement de 72h en lieu Safe en temps 1.

McCormick a écrit:Ce genre de groupe se constituera de toute manière naturellement post event. C'est pour cela que j'oriente ma préparation sur un mouvement de 72h en lieu Safe en temps 1.

c'est une approche intéressante !

comme te l'ont dit les collègues, c'est difficile de constituer un groupe et peut être encore plus dans la mouvance survivalistes surtout si les membres du groupe ne se connaissaient pas avant.

perso, j'ai opté pour que mon domicile soit ma BAD, afin de servir de points de repli aux amis et à la famille, même s'il n'en savent rien. 

Mais j'envisage aussi la fuite en fonction des évènements

Quant à être une cible pour les mal intentionnés, il y aura bien d'autres cibles plus facile à atteindre en cas de problème sévère et durable.

Mais on est tous d'accord sur un point, la survie passe par le groupe

ISO a écrit:Tout simplement parce que créer un groupe est encore plus difficile que créer une BAD. J'ai essayé.

Je confirme. J'ai quitté un projet collectif fin 2020 car il m'est apparu que j'étais encore plus exposée et vulnérable dans une société de 25 adultes, que dans une société de 11 millions. Les groupes humains ne sont pas fondamentalement bienveillants, et la hiérarchie sociale de type 'grand primate' y règne de façon complètement obscure. Pour ma part, je n'ai aucune autre stratégie que la furtivité pour le temps que ça peut durer, et basta.

Parfois il y a juste la chance. Les miraculés de conflits ont souvent des histoires particulières; pourquoi ils sont sauvés, comment, c'est imprévisible.

La seule chose intéressante à avoir à mon avis sont les connaissances essentielles. Si quelqu'un peut reconnaître les plantes comestibles ou prodiguer des premiers soins par exemple, un groupe consentira peut-être à sacrifier un peu d'eau et de nourriture pour une telle ressource. Le temps qu'ils en auront besoin.

Le contre exemple type de groupe bienveillant et démocratique: le royaume de Stephen Vivaliste



NB: je me suis abonné, juste pour voir jusqu'où le gars ira dans sa folie douce.
Ils seraient actuellement  52 familles.

J'hésite, j'hésite. En admettant que je sois EN ORDRE DE COTISATION, ça veut dire que je dois survivre à l'effondrement en compagnie de ce peï?!?
Je crois que je vais plutôt tout de suite boire le montant de la cotisation.

Vidéo intéressante où le "Roi" autoproclamé s'exprime sur la prospection de la "cotisation" et où sa parole vaut le prix de la participation. 
Le projet est intéressant, en revanche je doute que la gestion et la gouvernance "clanique" soit l'idéal.
Ce genre d'ambition doit être juste et bienveillante.
Enfin je trouve que 52 familles fait une communauté importante pour un post évent. Cela implique une gestion et une défense du territoire conséquent.
Souhaitons leur de pouvoir mener leur projet à bien pour être prêt s'ils estiment cela comme la bonne solution.

C’est impossible de dire aujourd’hui quelle sera la meilleure solution en cas de problème. On ne sait même pas de quel problème on parle :
- crise économique ?
- crise migratoire ?
- guerre dans un pays frontalier  ?
- guerre dans le pays ?
- guerre mondiale ?
- inondations, incendie, tsunami, séisme … ?
- autre

J’ai seulement quelques certitudes :
- je ne peux pas transporter tout ce dont j’ai besoin (que ce soit a pied, à cheval, en voiture… ou en bateau à voile).
- je dois avoir un plan pour fuir/évacuer.
- seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin.
- les connaissances et l’entourage sont le plus important.
- toutes les connaissances sont bonnes à prendre (survie, mécanique, langue étrangère, combat, informatique, maraîchage, premier secours, médecine, santé … )
- Quand c’est la merde, tous les moyens sont bons pour améliorer sa situation.
- on voudra voler celui qui a quelque chose d’intéressant.
- on préférera voler/ attaquer un faible que un fort.
- il y aura toujours plus fort que moi.
- on ne maîtrise pas le facteur chance

Tom.

Je pense que le stress actuel vient de la diversité et la multiplication des problèmes simultanés:
- guerre européenne
- pandémie
- pénuries, future famine (?)
- inflation
- futurs événements sociaux (?) (la réélection de Macron et le maintien de Darmanin à l'intérieur n'augurent à mon avis rien de bon)
- phénomènes climatiques: inondations, sécheresses, tempêtes
- futur nouvel épisode migratoire (?) (à cause de la famine)

Je suis d'accord avec tes certitudes mais il en manque.
- il y aura toujours plus faible que moi
- j'ai toujours espoir dans la solidarité humaine, que l'on constate dans tout événement malheureux (inondations estivales 2021 en Belgique, guerre d'Ukraine, incendies et tornades aux USA). Les pilleurs restent une minorité.