La chose la plus importante pour la survie

Une simple constatation... on l'a évoqué, mais nous n'en avons pratiquement pas parlé...

Pourtant en ce qui concerne la survie (mais également un grand nombre d'autres domaines de la vie courante) c'est le principe de base.
Si vous ne l'appliquez pas, si ce n'est pas votre priorité, alors toute votre préparation est bâtie sur du sable !!!

Je parle de quoi ?

Tout simplement de la PREVENTION.

Nous devons éviter de réagir à un problème, nous devons au maximum l'anticiper et agir préventivement.
Nous ne mettons pas la ceinture de sécurité au moment de l'accident, mais dès que l'on monte dans la voiture.

En survie c'est pareil, d'ailleurs agir préventivement, anticiper peut nous éviter de nous retrouver en situation de survie.

A quoi reconnait-on un bon "survivaliste" c'est qu'il est moins souvent en situation de survie que les autres personnes, il peut être dans des moments difficiles, mais sa survie ne sera pas engagée !

Le plus important lorsque l'on s'intéresse aux techniques de survie sont le bon sens et la prévention.

A 200% d'accord !

+ 1 !

Donc les blessés en scooter ne sont pas survivalistes

tu dévies un peu.... mais reprenons ton exemple :

En scooter tu roules en portant un casque (préventivement et légalement), tu ne roules pas à fond en longeant les voitures stationnées sur le bas côté (tu anticipes l'ouverture inopinée d'une portière). En cas de pluie tu ralentis pour éviter de déraper. Etc.... etc...

Je crois que bon nombre d'accidents peuvent être évités si on anticipe un tant soit peu.

mais bon, nous sommes hors contexte, nous arrêterons le hors sujet.

Je suis sidéré par la récurrence avec laquelle la prévention est omniprésente dans le débat public - prévention pour la cigarette, la mortalité au volant, etc. Et paradoxalement, pour rester sur l'exemple de la médecine, les sommes affectées à la prévention sont dérisoires par rapport aux sommes affectées aux soins.

Cela s'explique bien sûr par une question d'urgence, mais je pense qu'il y a autre chose (qui d'ailleurs est inséparable de cette notion d'urgence : une question de rapport au temps ; c'est-à-dire une question culturelle.

Prévenir, c'est agir en amont, ici et maintenant, pour demain. Prévenir, c'est comme tu le disais Nemrod s'adapter par anticipation.
Pour rester sur l'exemple médical, soigner (ou dans le domaine mécanique : réparer ; ou dans le domaine économique : rembourser), c'est être tourné vers le passé.

Poser les questions en termes de prévention, de préparation et de survie, c'est modifier notre rapport au temps. De ce côté là, je pense que d'autres cultures ont des choses à nous apprendre. L'attention ici et maintenant, la vigilance d'une conscience claire (plutôt que le fatras d'idées confuses qui envahissent notre cerveau à chaque instant) se travaillent. Des exercices comme la méditation peuvent y concourir. Peut-être aussi les arts martiaux, le tir.

SI l'on accepte cette idée, la préoccupation pour la "survie" revient seulement à se préoccuper de la "vie". La discipline ne s'arrête pas à la rotation de ses stocks de mangeaille, mais commence avec un effort intellectuel (pour éviter le mot spirituel ).

C'était mon quart d'heure coupage de cheveux en quatre...