SDF et clochards

Dans une optique de survie urbaine (et au-delà de simple ouverture d'esprit) je pense qu'il est bon et intéressant de s'adresser aux SDF et aux clochards. Certains diront que les clochards sont des SDF.... oui mais tous les SDF ne sont pas des clochards.

Les SDF et les clochards ont des choses à nous apprendre, chacun dans leur "spécialité".

En premier lieu les clochards : certains sont très cultivés (j'en connaissais un qui avait été professeur de math, mais que la vie avait conduit dans la rue), certains sont très sympathiques... d'autres sont agressifs. Il est bon d'apprendre d'eux comment ils s'abritent du froid, trouvent à manger, à boire, ont accès aux soins, etc...
Regardez l'usage qu'ils font des cartons qu'ils récupèrent, ils en font des matelas, des "cabanes", etc...

Ensuite les SDF : certains ont des solutions très pertinentes pour palier au manque d'un domicile fixe, je connaissais (et oui encore ) un couple de retraité qui, ayant fait leurs calculs avant la retraite, avait compris qu'ils ne pourraient pas vivre avec la retraite ayant trop de charges => dont le loyer. La solution qu'ils trouvèrent fut d'acheter un camping car d'occasion. Lorsque vint le temps de la retraite, ils quittèrent leur appartement, vendirent les meubles... et s'installèrent dans le camping car. Je les voyais tous les jours dans la rue de mon travail, parfois ils "déménageaient" pour ne pas être remarqués par la police.
D'autres louent des mobil-homes dans les camping (hors des périodes de vacances), et les quittait durant les vacances.
Certains travailleurs pauvres vivent dans des camionnettes aménagées.

Bref, il est possible d'apprendre beaucoup de choses au contact de ces gens (que l'on évite un peu trop souvent de croiser, de leur parler, des les regarder... )


Un sourire, un bonjour monsieur ou bonjour madame, ça ne nous coûte rien... mais pour certaines personnes ça vaut tout l'or du monde.

De ce que j'ai déjà observer ici, chez les sdfs/"punks a chiens" et autres personnes sans domicile durant mon expérience bénévole dans l'aide social :

- Accès a l'eau : Dans les cimeterres, les grands parkings souterrains d'immeubles, les locaux a poubelles

- Wc : Ceux de la Caisse d'Allocation Famillial (gratuits), dans un parking, aux urgences a l’hôpital.. ceux de la gare avant qu'ils ne deviennent payant.

- Soins médicaux : Cherchez où s'organise la Permanence Accès aux Soins de Santé

Abris :

- la aussi, voir du côté des parkings privé. Deux jeunes s'étaient installés dans un vieux garage avec l'accord du proprio et le consentement des voisins.

- squats dans les anciens bâtiments de l'armée : une quinzaine de personnes a occupé, dans la plus grande discrétion, des anciens bureaux au milieu d'un complexe a l'abandon. Une hiérarchie s'était mise en place, avec un chef, et minimum deux personnes gardaient les lieux en permanence. Il accueillaient d'autres personnes ponctuellement..
Pas de feux "ouvert", seulement des réchauds a gaz, sur des bouteilles de gaz "standard 13kgs".
Fenêtres fermées et doublées avec des couvertures de survie, des tapis..idem pour la porte. Probablement pour isolé les "chambres"..

Une autre cas de personnes ayant un domicile mais ayant prévu leur précarité a venir :
J'ai rencontré, dans d'autre circonstance, une dizaine de personnes ayant acheté une petite ferme avec un bout de terrain en milieu rural. En attendant de retaper tout le corp de ferme, ils y ont mis trois caravanes.


C'est a peu près tout... si d'autres détails me reviennent, je mettrais le post a jour.

Un sourire, un bonjour monsieur ou bonjour madame, ça ne nous coûte rien... mais pour certaines personnes ça vaut tout l'or du monde.


entièrement d’accord avec vous , prenons le temps de leur parler , un petite pièce ou un billet peux leur sauver la vie ,ne fusse qu'un jour
si tous le monde regardait autour de soi et faisait un petit geste je pense qu'il y aurait beaucoup moins de sdf
bien sur dans la mesure du possible chez nous uns fois pas an on vide les armoire et trie les vêtements et les chaussures en bonne état bien sur et on les porte à une oeuvre qui s'occupe de ces personnes qui n'ont plus rien .


POUR MOI CE N'EST PAS DE LA CHARITÉ MAIS UN DEVOIR

Merci Nemrod pour ton article ,
C'est vrai que on peut aprendre beaucoup des choses de certains humains qui sont dans la rue.
Et un bonjour et un sourir , c'est une temoignage de respèct aussi...

Nemrod, Skall : +1

Un point important dans cette situation est souvent d'avoir une adresse.

En fonction bien sûr des situations de chacun, des solutions existent plus ou moins.
Il y a des associations qui pourvoient à ce service, malheureusement, sauf erreur de ma part (trèèèèès vraisemblable), il manque un annuaire de ces assoc sur le web... !

Ou d'autres structures ; j'avais remarqué ça : http://www.courrier-du-voyageur.com/une-adresse-pour-sans-domicile-fixe-avec-gestion-administrative-et-impots.html

Les gérants de ma boulangerie ont passé 7 mois dehors (de octobre à avril). Ils avaient laissé les enfants à la famille, mais eux ne voulaient pas être une charge.

Ils m'ont dit que les difficultés des gens sans domicile ne sont pas forcément celles que l'ont croit. Dans leur cas, ils avaient une tente, et duvet. Déjà, ils s'estimaient heureux comparés à certains qui n'avaient vraiment rien, et buvaient pour se tenir chaud.

Leurs problèmes étaient (de manière non exhaustive, je me rappelle plus de tout) les suivants : humidité dans la tente (ils s'étaient placés en bordure de la ville, en pleine forêt), froid, agressions.

Humidité: la tente était à l'ombre toute la journée, en forêt (elle était relativement cachée, car ils ne voulaient pas se faire déloger). Donc les affaires ne séchaient pas vraiment, et tout était froid en permanence.

Le froid: Pour eux c'était vraiment le gros danger. Dans la tente, ils se réchauffaient comme ils pouvaient, mais ne pouvaient pas utiliser de vrais moyens (rapport à la tente, le feu etc...). La journée, ils restaient à l'intérieur tant qu'ils pouvaient (centres commerciaux, hopital...)


Les agressions: Certains sdf étaient très cools, d'autres l'étaient moins. Ils se faisaient régulièrement e**** pour leurs affaires, leur bouffe...
De temps en temps, quand ils étaient en groupe et l'alcool aidant, y'avait des gestes déplacés avec l'épouse, donc il fallait un peu gueuler.

La psychologie aussi. Ils étaient contents d'être deux pour pouvoir parler le soir. Car entre l'ennui, la situation catastrophique, et les enfants qui étaient en sécurité dans la famille, les deux ne pensaient pas qu'ils auraient tenus jusqu'au bout. Si vous suivez ma pensée

Leur souvenir le plus désagréable a été la fois où des jeunes sont venus secouer la tente en pleine nuit pour les faire sortir et s'embrouiller.

Ils m'ont dit avoir été surpris de la vitesse à laquelle tu t'adaptes. Tu rencontres des gens, tu discutes, tu apprends...
Mais grosso modo, le principal c'est d'avoir un toit et pouvoir dormir au chaud. Le reste, tu trouves à peu près (associations type secours populaire, saint vincent de paul etc... couvraient pas mal de leurs besoins).

Même si aujourd'hui tout va bien pour eux, ils m'ont confié avoir un "paquetage spécial camping" . Ils ne pensent pas s'en servir un jour (bien qu'ils avouent avoir été surpris la première fois), mais ça les rassure de savoir qu'ils ont ce qu'il faut au cas où.

Je ne dis pas que c'est une généralité hein Mais c'est le retour que j'ai eu.

Petit aparté sur les squats ; c'est en squat que j'ai entendu parler la première fois de permaculture , vu ma première forge improvisée, appris les base de l’installation électrique, vu des gens faire des repas pour 50 couverts avec 3 fois rien ...


Tiens, ça me rappelle un peu le forum...

Pour la flotte et le courant, toutes les places de marché en sont équipées suffit juste de les trouver

+1 pour toutes vos réactions/commentaires

Très bon article Nemrod et partage d'expérience très intéressant Raptor.

On a aussi eu quelques relations sdf :

Pendant quelques années, on sortait le tuyau d'arrosage sur la rue pour que quelques sdf puissent laver les voitures des étudiants du soir (école à 100m de chez nous) pour se faire un peu tune (et en même temps on leur offrait le café et les biscuits)

On puise encore de temps en temps dans notre stock quand un vient sonner.

On a aussi fait l'expérience d'en héberger un trois jours, le temps de se requinquer un coup. On l'a équipé (duvet, sac,conserve,...) puis déposé à un squat. Nous sommes contents de l'avoir fait mais je ne le referais plus pour un inconnu. C'est très compliqué à différents points de vue.

Ici à liège, pour la bouffe, il existe aussi tout un réseau (principalement d’obédience catholique) qui distribue des colis
alimentaires. Ce qui manque le plus c'est des points hygiènes où ils pourraient simplement se laver et nettoyer leur linge (voir se faire couper les cheveux). Beaucoup ont des compagnons à 4 pattes, il y a aussi des manques à ce niveau.

En fin de compte, ce qui manque vraiment le plus dans notre société c'est de l'humanisme (dans le sens où l'humain serait remis au centre du projet sociétal en lieu et place du prince euro et de l'empereur dollars. Mais bon, c'est la monnaie qui dirige le monde (c'est pas de moi mais je ne sais plus de qui... un groupe de rap je crois)

bonjour

merci pour le post.

pour discuter parfois avec certains d'eux, ce qui revient le plus souvent dans les échanges c'est qu'ils souffrent de froid ou de chaud ( l'été la température peut monter vite en Champagne..) et d'isolement social . En plus les plus jeunes me parlent souvent du regard que les passants leur porte: gêne, indifférence, pitié ....

Je crois qu'au simple regard, un mot, une parole font aussi partie de ce que nous devons faire en tant qu'hommes!!

bien cordialement

Il est évident qu'il est important de redonner, a tous!, le statut de personne a part entière, beaucoup l'oubli et préfère détourner le regard...

Julie, "punk a chien" de 24 ans, me disait a ce propos "c'est dingue, je dois être aveugle, il doit y avoir quelque chose de merveilleux sur le trottoir d'en face que je ne vois pas.."

Pour ce qui est des branchements sur les places des marchés, ici c'est verboten... l'arrivée d'eau et d’électricité est verrouillée et dans l'axe des caméras de surveillance de la ville. Intervention de la police municipale est garantie dans les 5minutes..

Salut
j'ai commencé une reflexion sur le sujet…
voici ce qu'il en sort

- Les permanences d’accès aux soins de santé (PASS)
- Samu social (115)
- www.actionfroid.org

SOURCE

La propriété n'étant accessible qu'aux personnes aisées , certains n'ayant pas les moyens ou la chance d'hériter de terres , n'ont d'autre choix que de vivre dans les rues vu que tous les terrains ou presque sont privés et/ou payants en France .

Ayant pas mal de temps partager des discussions avec des SDF , punk , etc .... et que l'on est dans un système ou si tu as de l'argent , t'as le droit à un terrain et faire pousser tes légumes . Si t'en as pas , tu crèves de froid et t'as la dalle .

Heusement , il y a les resto du coeur pour aider , et plein d'autres trucs genre aide sociale, mais le hic , c'est que les propriétaires de terrain et les " cotiseurs " ( personnes qui travaillent ) vont systématiquement dénigrer ces personnes ( en les traitant de parasites) alors qu'ils en sont quelque part responsables en achetant des terres et privatisant leur domicile en payant .

Je ne sais pas si cela va aider ici... Mais j'ai envie de me dévoiler un poil plus... (il y a du feu dans la cheminée...) Je suis moi-même resté un peu plus de deux mois dehors et je me souviens de ces moments ou les "autres" me regardaient avec peur et défiance... Je me souviens aussi sur un quai de gare avoir pris un sacré coup dans le dos de la part d'un "Monsieur" très bien... qui m'a hurlé qu'il faudrait nous mettre en chambre à gaz... véridique !
Ce que ne savait pas ce Monsieur c'est que mon associé venait de se barrer avec la caisse et que ma femme du moment en voyant ça a fait de même.... Il y a des moment, je vous jure....
Sinon maintenant je m'arrête quand j'en vois un et je lui donne peu mais je lui parle.... j'y ai même rencontré un sociologue Péruvien !!!
Barbarossa55

Barbarossa55 a écrit:J
Sinon maintenant je m'arrête quand j'en vois un et je lui donne peu mais je lui parle....

Je trouve ça super important sur le plan humain. Ça m'arrive régulièrement de discutailler un peu avec l'un ou l'autre. L'absence de fric entraine aussi souvent la perte de contacts sociaux...

Oui, je suis d'accord avec toi. C'est ce que j'ai ressenti dans cette expérience. Je perdais au travers de l'impossibilité de "payer" un accès à ma participation sociale, c'est terrible.
Je me suis surtout vu "brisé" comme si l'on m'avait coupé le corps en plusieurs morceaux... Je n'osais même pas demander pour accéder aux sanitaires ou autres... Puis la faim, la soif... J'ai eu de la peine avec le fait de me rendre à certains points pour y manger.... Je culpabilisais. Un vrai cauchemars ... Par contre j'ai pu affiner mes techniques de survie en live... Et comme par hasard en hiver.... Le Noël fut le plus dur... je ne voyais pas mes gosses, j'aurais tué pour ça, vraiment !
Je confirme ici que l'on se fait à tout... même au pire. Et je dois avouer que quand je portais mes beaux costumes et mes cravates, je ne regardais pas trop ces humains... j'avais de la compassion mais pas de mépris, c'est sûr ! Puis ça a été mon tour.... C'est la vitesse à laquelle ça va qui m'a choqué le plus.... Sommet-base vitesse lumière !!!!
Les "amis" ferment leurs portes... je n'avais pas de famille à part mes gosses donc pas de jugement direct.... Puis vient l’État, les banquiers etc... Pas de cadeaux, c'est la mise à mort programmée !
Oui, je m'en souviens et ma chair en ressent encore les frissons de honte et de désespoir.... On s'en sort mais....la cicatrice ne se ferme pas, jamais.
Aujourd'hui, je regarde le monde d'une autre manière mais je sais qu'au fond de mes tripes, vit un loup féroce capable de tout pour vivre.
Il m'a sauvé ce loup !
Barbarossa55

Je me souviens aussi d'un Monsieur très âgé qui un jour est descendu de chez lui (je m'étais collé contre un mur de porte pour la nuit..) Il est arrivé avec son thermos de café bien chaud et sucré... " j'ai pas grand chose mais non de Dieu j'ai vécu les camps et jamais je te laisserais crever ici" Il faut pas accepter ça.... C'est pour ça que le livre "Indignez-vous" ne me parle pas.... S'INDIGNER,C'EST TROP TARD !
Voila, j'espère ne pas vous avoir saoulé avec ça mais comme je me sens bien ici eh bien, je voulais me confier et vous dire que le journal réduit en boule dans un pull ça coupe du froid !

hesite pas a partager tes experiences ( si tu le souhaites bien entendu ) , de nos jours le risque de se retrouver a la rue est plus important que celui de devoir survivre a n'importe quelle situation apocalyptique

Une chose dont nous ne parlons jamais en ce qui concerne les Clochards ou les S.D.F.... C'est la violence.
Elle est présente et je me suis rendu compte de combien ma vie pesait...
Il y a comme chez les animaux, des territoires et des zones à ne pas franchir sans y être invités !
Puis ensuite, des problèmes raciaux.... Il n'est pas rare de rencontrer des gars qui se sont fait casser la gueule parce qu’ils étaient"différents" !
Cela m'est arrivé de devoir céder ma place pour que certains "clubs" s'installent.... Certains sont armés mais ce n'est heureusement pas courant !

Barbarossa55 a écrit:
Il y a comme chez les animaux, des territoires et des zones à ne pas franchir sans y être invités !
Puis ensuite, des problèmes raciaux....

comme les places pour faire la manche, certaines sont jalousement gardées car " plus rentable " que d'autres , et la j'en ai vu être violent pour ça !

En fait ce qui tue un sdf ou clochard, c'est le sentiment de n'appartenir à rien.... Entre eux ils sont durs... vraiment durs.
La manche je n'ai jamais pu.... Je n'y arrivais pas. J'essayais d'échapper au milieu urbain et entre les rares moment ou j'essayais de dormir mon cerveau m'envoyait des messages de survie et j'ai fini en campagne.... Pas simple car les abris étaient moins fréquents mais en réfléchissant et en étant calme on y arrive.
J'y ai appris beaucoup et surtout sur moi !

Ce qui m'a sauvé à été certaines de mes formations.... Ne jamais se laisser démonter et "cadrer" les priorités absolues.
Il y a des urgences dont le corps nous parles : boire, être à l'affut de tout, maintenir le moral le plus haut possible en bougeant et faisant de la marche une priorité.... être attentif à ce qui représente l'autorité... Ne pas se laisser emmener sur des terres qui ne correspondent pas à nos buts de vie (drogue, alcool etc...) et avoir une foi inébranlable en la vie c'est je le sais ce qui à permis à mon corps de tenir... le travail spirituel de l'âme ou de ce que vous voudrez en fonction de chaque croyance (s)... J'avais des envies terrible de mort. La honte d'être reconnu ou de ne servir à rien. Cette dignité qui nous est donné en tant qu'être humain... et qui est perdue... Il faut se cramponner. J'avais en permanence une photo de mon fils, elle ne me quittais jamais et je l'ai encore... Je lui parlais pour ne pas devenir fou.
Il s'en passe des choses dans une tête d'homme quand je pensais que tout était fichu.

les campagnes et villages ont parfois du bon , je connais pas mal de personnes qui vivent dans des grottes et elles y sont mieux qu'en ville dans des foyers , caves , parkings , etc... chacun ses choix

Pour ce qui est du moral , parfois suffit simplement de penser qu'on est déjà mort , qu'on ne craint plus rien, afin de développer une certaine ataraxie et retrouver la " joie de vivre " = toucher le fond et remonter en gros

cela évite de faire des conneries aussi , pourquoi se suicider si on est déjà mort ?


ok dernière fois que j'ai vu un psy , il a appelé un psychiatre en renfort , mais je vais bien je vous rassure !

Oui c'est vrai que quand tout est perdu, il reste pas grand chose.... Le moral et le psychisme jouent LE rôle fondamental dans la survie.
Ce qui m'a franchement manqué, ce fut de verbaliser au niveau émotions.
J'ai vite compris que si cela devait marcher il fallait m'éloigner des villes, pour moi c'était ça. Pour d'autres, c'était l'inverse.
>Je pense aussi que le fait d'avoir eu une enfance désastreuse m'a rendu plus fort et plus combatif.
Il m'a semblé lire un un texte ici, posté par un membre de ce forum extra. Il dit à peu près cela: UNISSEZ-VOUS et rencontrez-vous, formez des groupes et si possible, exercez vous à pratiquer dans votre commune, région de temps à autre un exercice commun. Discutez, explorez toutes les possibilités qu'offre votre zone d'habitat !
Parlez-vous, même de vos différences ... Que vous soyez d'une profession libérale ou balayeur, parlez-vous !!!
Ne laissez jamais personne plonger seul.... Je sais, c'est dur ce que je vous dis là... Car nous avons tous nos peurs et dans un premier temps nos craintes de perdre.
L'homme n'est pas fait pour vivre seul.... C'est un groupe qu'il lui faut. Ceci est dans nos gènes depuis toujours.
Ce forum est une mine d'or et la majorité d'entre vous a du talent. Il arrive qu'un post dissonant puisse choquer ou déranger... Qu'importe, il a eu le mérite de faire réagir !
Action, réaction.... pensée juste et agir juste ça ne peut que réussir !
Je me suis trompé dans ma vie... Une quantité de fois incalculable.... Le nez dans la semoule ne fait jamais plaisir. Je viens d'un monde ou même les deux genoux au sol je ne me rendrais jamais !
Barbarossa55

Mutof a écrit:

Barbarossa55 a écrit:J
Sinon maintenant je m'arrête quand j'en vois un et je lui donne peu mais je lui parle....

Je trouve ça super important sur le plan humain. Ça m'arrive régulièrement de discutailler un peu avec l'un ou l'autre. L'absence de fric entraine aussi souvent la perte de contacts sociaux...

moi dans la mesure du possible je donne un sandwich et aussi un café si possible en plus d'une petite discussion