Perso, j’ai un bon sens de l’orientation. Dès que j’ai su marcher mes parents m'ont emmener barouder.
J’ai été livré très tôt à moi-même dans la nature et je crois que ça développe le sens de l’orientation.
Malheureusement, pour ce qui est de l’odorat, je suis loin d’avoir un bon pif. Ce n’est que passé la trentaine que j’en ai pris conscience et que j’ai tenté d’éduquer mon tarin.
Aujourd’hui à la retraite je constate un léger, très léger, mieux.
Le mieux est plus sur l’identification de l’odeur que sur l’augmentation de la sensibilité de détection des odeurs.
Bêtement, j’ai tenté d’observer la méthode des chiens, qui reniflent par courtes saccades et expulsent ensuite l’air en une seule fois.
J’ai tenté également de garder une certaine quantité d’air dans les narines pour identifier l’odeur. Ça marche mais l’odeur s’évapore vite.
J’ai essayé en respirant lentement, les yeux fermés.
Lorsque l’odeur flotte dans l’air, le plus dur, alors que l’esprit est occupé ailleurs, c’est de déclencher le reflex de reniflage et de coller son pif au boulot de pistage.
Pour sûr, il y a un manque de discipline à ce niveau.
Bref, oui, je crois que l’on peut progresser, mais il ne faut pas rêver, je n’aurai jamais un pif d’ours.
Les yogistes préconisent de se foutre de l’eau de mer dans le tarin pour s’éclaircir les idées et mieux renifler…
Mais je ne veux pas finir dans un temple à dire des salades aux dieux.