abris hors d'une forêt

Quand on parcoure les forums + blogs + vidéos etc., on fini par être un expert théorique de la survie en forêt.
On a aussi 2 ou 3 infos sur les igloo et autres abris dans la neige.

Mais :
- s'il est parfois question de la survie en milieu urbain, c'est presque toujours sous-entendu qu'on a son appart dans la ville.
- et il ne me semble pas avoir vu comment tendre un tarp avec des piquets taillés sur place... où il n'y a que de l'herbe rase à des km à la ronde.

Ce ne sont pas des questions, mais plutôt 2 exemples qui m'amènent à m'interroger sur une certaine focalisation sur certaines situations (de même que certains matériels d'ailleurs). Bien sûr qu'il y a des justification à ça, la forêt permet de se cacher, par exemple, mais ça ne répond pas à toutes les situations.

Pour le coup ce message pourrait être ailleurs... mais je ne vois pas où. Dans divers ?

C est vrais mais se cacher dans les bois est tres relatif ... 

Mais comment se cacher ailleurs que dans le béton en ville ?

un abris ne sert pas forcément à se cacher.

C est toi qui parle de se cacher 

Mais je comprends ta vision ...

J'ai pas compris ce que tu voulais dire avec ton premier exemple . Peux-tu reformuler?

homo-survivalis a écrit:C est toi qui parle de se cacher 

J'ai juste donné un exemple d'un intérêt de la forêt, qui pourrait peut-être expliquer pourquoi on parle souvent de ça.

Mutof a écrit:J'ai pas compris ce que tu voulais dire avec ton premier exemple . Peux-tu reformuler?

On parle de survivre en milieu urbain, mais tout ce que j'ai lu ou presque concerne un citadin qui habite dans ce milieu, et qui est confronté à des problèmes actuellement (quartiers sensibles, grève surprise des transports en commun, ...), ou des problèmes dus à une situation dégradée, mais toujours avec son appartement pas loin.

On ne parle pas (je n'ai pas vu) d'abris de fortune, improvisés, en milieu urbain, alors qu'en forêt il y a 1000 vidéos ou plus qui expliquent ça. Pourtant, s'il y a un gros problème, il y a une grosse partie de nos territoires sur lesquels savoir mettre des feuilles sur des branches ne sert à rien, puisqu'il n'y a ni feuilles ni branches. Je pense aux métropoles, aux zones arides, aux zones avec d'immenses cultures industrielles, on peut marcher 10 km sans voir un arbre, et s'il y en a un il sera pris.

Allez, je me lance, en espérant ne pas être à côté de la plaque...

Il y a pour moi deux grandes raisons à associer la survie et la forêt :
1) La Madeleine de Proust : nous avons tous une part de notre enfance et donc du rêve qui ressurgit quand on va se faire une cabane et jouer à l'homme des bois. De plus, après une semaine de taf, qui a envie d'aller passer une nuit en rue en centre urbain alors que c'est si bon d'aller se taper au fond des bois?
2) Le phantasme de la grosse cata : seule la forêt peut nous offrir un semblant d'abris et de sécurité si on tombait dans un scénario zombiesque ou postapo

C'est intéressant cette réponse, on n'est plus du tout dans le survivalisme, en tous cas tel que il est affiché

Je suis persuadé que tu as au moins en partie raison.

Oups, j'avais pas encore vu ta dernière réponse.

Je ne suis vraiment pas concerné par les zones arides et, en Belgique, il est quasi impossible de faire plus de 10km sans tomber sur une structure qui peut servir d'abris. J'ai déjà pieuter en rase campagne dans des abris à vache, des "maisons" abandonnées.

Je rejoins ma réponse précédente en insistant aussi sur le fait qu'il y a une très grande notion de plaisir/passion dans les multiples vidéos sur la survie en forêt. La forêt nous pousse à plus de connaissances que la ville. En ville, tu as faim, tu pilles; tu as besoin de te réchauffer, tu crames des pneus; tu as besoin de dormir à l'abris, tu squattes.

Tdes a écrit:C'est intéressant cette réponse, on n'est plus du tout dans le survivalisme, en tous cas tel que il est affiché

Je suis persuadé que tu as au moins en partie raison.

Logique pour moi. Je n'envisage quasi aucun scénario qui m'obligerait à aller me geler les fesses dans la nature. Je ne le fait que, trop rarement, par plaisir. Maso? Noooooooooon

Quand j'ai traversé des villes, j'ai souvent eu l'occasion de trouver des chantiers et m'y loger dedans pour une nuit . (il faut se lever tôt car vers 8 heures c'est mieux si on est parti )
Dés fois les églises sont un abri aussi ,toujours un coin abrité avec une toiture qui dépasse un peu . Et en été on a du choix . Voir un peu avec les "sdf" ils vont te renseigner

Pour moi, en zone urbaine, l'endroit le plus sure pour survivre c'est à la maison. En cas de troubles, il convient d'analyser rapidement la situation et décider de rester chez soi ou d'évacuer si toutes survies ou défenses s'avéreraient futiles. Si votre fuite en zone rurale (en forêt) n'est pas possible et qu'il est nécessaire que vous passiez au moins une nuit en zone urbaine, voici quelques exemples d'endroits où vous planquer.
- Si vous habitez près d'une gare ferroviaire, vous pouvez squatter au choix un poste d'aiguillage abandonné, un hangar, un wagon à quai ou encore un cavalier de voie ferrée,
- Sur le toit plat des immeubles (nécessitera peut-être de forcer une porte ou casser une fenêtre),
- Au beau milieu d'un rond-point, vous savez ceux qui sont copieusement arborés et qui font une cinquantaine de mètres de diamètre...
- Dans un parking sous-terrain, dans un véhicule laissé ouvert (si si ça arrive) ou à l'abandon (facile à repérer, ils sont recouverts de poussières et les pneus sont dégonflés),
- Sous un culé de pont,
- sous un grand carton, derrière deux grands containers à poubelle d'immeuble (pas à l'intérieur lol),
- Derrière une haie, au fond d'un jardin chez l'habitant (prévoir une pince coupante pour faire une trouée dans un grillage).

A compléter avec vos suggestions.

Pour une nuit je demanderais les "bons plans" aux sdfs, je regarderais où ils vont et...je n'y mettrais pas les pieds. Pour un peu que vous soyez mieux équipés, il y a de grandes chances que vous soyez amenés a partager vos "richesses", de gré ou de force. J’éviterais aussi les squats, leurs occupants sont souvent alcoolisés, voire sous l’emprise de substances, et a mon avis, vous ne voulez pas voir cela.

Si c'est vraiment que pour une nuit, je resterais dans un coin surveillé et habité la nuit, parking d’hôpital, devant un commissariat, près d'une caserne de pompiers...vous ne dormirez pas beaucoup, voire pas du tout, mais vous êtes certains de conserver votre matériel.

Sinon, les parkings des petites résidences sont des bons endroits, on y trouve souvent un robinet d'eau accessible et l'on peut y rentrer sans grosse difficulté, et il y a toujours au moins deux voire trois sorties possibles. Sinon, s'éloigner un peu du centre de la ville et trouver un pont inhabité.
J'irais voir aussi du coté des campus, il y a toujours moyen d'obtenir une cigarette, un truc un boire auprès des étudiants, souvent plus ouverts d'esprits... surtout quand ils rentrent de soirée
Il y a les poubelles des restau "U" aussi, pourquoi pas...

Au risque que l'on me dise que je suis lugubre.....il y a aussi les cimetières, l'endroit y est calme et il y a toujours un endroit retiré ou l'on pourra se reposer (en espérant que ce ne soit pas pour l'éternité ?)

On y trouve aussi de l'eau, mais je pense qu'elle n'est pas potable ?

Oui le cimetière c'est une bonne idée s'il n'est pas surveillé.
Moi j'avais pensé aussi aux égouts. Ça pue, il fait noir mais ça permet d'être mobile et de suivre les points d'eau.

L'eau des cimetières n'est pas potable...

@ Lara : C'est vrai, mais quelqu'un de préparé a toujours de quoi la filtrer et la purifier !

Lara_Croft_007 a écrit:L'eau des cimetières n'est pas potable...

Pourquoi ? Elle provient du même réseau que celui qui dessert les maisons.

@ Nemrod : Pas toujours, il ne faut pas s'y fier ! Parfois les cimetières sont reliés aux réseaux d'aspersions agricoles. Les eaux des ces réseaux ne sont pas ou peu épurées...
Par exemple, chez mes parents, elle vient en direct du canal hydro d'EDF. Ce qui la rend évidemment non potable.

Quand je faisait des caveaux, je buvais l'eau du robinet au cimetière et je n'ai jamais été malade...

Mais dans le contexte du post, nous sommes dans une "grande" ville, je doute que dans une ville de taille certaine les cimetières soient reliés au réseau agricole...

Il(s) devaient être sur le réseau général. C'était des cimetières urbains ? Après, même si l'eau est marquée non potable, il est possible de ne pas en devenir malade. Souvent, ils marquent "non potable" parce qu'ils ne peuvent (ou ne veulent)pas en garantir la provenance ou l'intégrité de tout le réseau menant au robinet. Question d'assurances et de responsabilité je pense.

En ville, il nous faut un réseau.

Des points de chute chez différents amis (de confiance) qui habitent en pavillon ou immeuble qui sont préparés à la même chose que nous.

C'est ensemble que nous pourrons

C'est pour ça que je pense que les rencontres entre membres de la même région peuvent nous être bénéfiques

Le problème est que même le plus sûr des réseau peut ne pas fonctionner : les amis ont un empêchement, ils se sont absentés pour raison perso ou professionnelles, ils ont déjà évacués de force etc.

Mais pour le reste du temps, je suis de ton avis, les rencontres entres membres de même région sont bénéfiques.

J'y ai pensé aussi, mais on se fait vite des films dans un cimetière. Pour éviter de gamberger et de rajouter au stress de la situation, je pense qu'il faut éviter ces lieux. En revanche, pour y prendre de l'eau, c'est un vrai bon plan !