Le Cochise : couteau de camp haute qualité
Bien connue des amateurs de bushcraft, Tops Knives propose des couteaux haut de gamme aux finitions irréprochables fabriqués aux USA de façon presque artisanale. Le Cochise, que je possède et utilise depuis plusieurs mois ne déroge pas à la règle et est usiné dans les mêmes matériaux et avec la même minutie que tous les autres couteaux de la marque.
Le couteau mesure 24,5 centimètres de long pour un poids de 268 grammes sans l’étui. La lame, de type plate semelle (ou « full tang »), ce qui est un gage de robustesse, mesure 11 centimètres de longueur pour un tranchant de 10 centimètres. Son épaisseur est de 4,8 millimètres.
Au sortir de de boîte, c’est un véritable rasoir en acier 1095, un acier qui garde son tranchant assez longtemps tout en demeurant facile à affuter (certains affirment qu’il peut être affuté sur le terrain sur une pierre ou avec un galet. A voir.)
Attention toutefois : cet acier rouille s’il n’est pas correctement entretenu. Tops Knives a paré à l’essentiel du problème en recouvrant ses lames d’un coating du plus bel effet, mais il faudra cependant penser à huiler le tranchant pour lui éviter la corrosion. Inutile de chercher midi à quatorze heures : un peu d’huile d’olive passée avec le doigt suffit.
Le Cochise peut se comparer au Esee 4, tant au niveau des dimensions que des matériaux employés (Micarta et acier 1095.) Il est cependant un peu plus lourd, la lame étant un peu plus épaisse que celle du Esee 4.
Entre Kydex et micarta : Le manche du couteau est réalisé en Micarta dont on rappellera qu’il s’agit d’un matériau composite formé d’un mélange de résine et de papier ou de tissu. C’est un matériau dont sont faits les manches de couteaux de qualité et qui permet une préhension excellente, même les mains mouillées.
A l’arrière du manche, un large brise-vitre est percé d’un trou où l’on pourra par exemple attacher une dragonne en paracorde. Ce brise-vitre pourra servir le cas échéant à casser un pare-brise ou une vitre de voiture, des noix, un crâne de zombie… Les utilisations ne manquent pas !
L’étui en Kydex noir livré avec le couteau, s’avère de très bonne facture. La rétention du couteau est excellente, de sorte que celui-ci pourra même être transporté verticalement manche vers le bas. Sur l’étui, un passant pour ceinture en métal peut pivoter pour permettre un port horizontal comme vertical. J’émets un petit bémol cependant sur ce passant ceinture qui d’après moi n’est pas tout à fait au niveau de qualité du reste. Puisque Tops Knives équipe la majorité de ses étuis de ce même passant, espérons que je me trompe !
Tous les couteaux Tops sont livrés avec un petit sifflet de détresse fixé à l’étui. C’est un petit sifflet noir à vocation publicitaire puisqu’on y retrouve le nom de la marque, l’adresse du site internet, et le numéro de téléphone, mais je l’ai testé, il fait du bruit, est relativement solide et pourra aisément trouver sa place dans un EDC.
Pourquoi faire ?
Pour un prix d’environ 135 euros, ce couteau, de par sa taille ni trop petite ni trop imposante, est un excellent compromis pour ceux qui ne veulent pas forcement transporter une grosse lame trop imposante. Il remplira à merveille le rôle de couteau de camp ou de couteau de survie à tout faire : découper des légumes ou du saucisson, effectuer quelques petits travaux minutieux ou encore bâtonner du gros bois pour construire un abri par exemple. Par contre il ne remplacera pas un Opinel pour le travail de précision ni une hache pour le gros travail du bois. Il pourra venir, porté à la ceinture, en complément d’un couteau pliant clipsé à la poche du pantalon et d’une scie pliante rangée dans le sac à dos.
En vente chez www.coutellerie-tourangelle.com