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[Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium

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Métatarse

Métatarse
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Salut à tous !
Voici le topic concernant la fabrication de comprimés d'iodure de potassium. Comme pour la synthèse de javel, il s'agit d'un sujet que j'avais développé sur le forum Olduvaï (Fabriquer des comprimés d'iodure de potassium), et que je vous propose de partager  et discuter, suite à la demande de plusieurs membres.

Comme pour la javel ici et sur Oldu, j'ajoute une petite mise en garde sur le droit d'auteur :

Je refuse toute copie ou citation quasi-intégrale de mes posts, ainsi que la reproduction de mes photos sans mon autorisation. Contact par mail pour l'obtenir, sinon vous êtes dans l'illégalité.


Ceci afin d'avertir les plagieurs du net, car j'ai eu énormément de soucis avec des sites internet qui n’hésitaient pas à utiliser mes écrits pour vendre de la marchandise sans scrupules, mais également des sites avec qui il y a eu un gros amalgame, car ils mélangeaient mes propos aux leurs.
Voilà, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.

Plutôt que de procéder à une simple copie du post initial, je vous propose un sujet "complété", car la problématique de l'iode est assez large. Le post lui seul aurait été insuffisant pour en cerner les contours.

Je tiens à préciser que j'avais écrit ce post en Octobre 2010, ce n'était donc pas une conséquence de Fukushima, mais bien l'aboutissement d'une rélfexion sur le problème d'approvisionnement de la population française, qui vit dans le pays le plus nucléarisé de la planète.

Anecdote intéressante : ce sujet ne comptabilisait pas énormément de lectures (entre 500 et 800) à ses débuts. Mais dès les premières annonces médiatiques de la catastrophe de Fukushima, les consultations ont commencé à grimper à raison de presque 80 lectures par heure la première semaine.
Cela représente à mon avis une partie de l'inquiétude de la population qui subitement a été confrontée à la problématique de l'accident nucléaire....et qui se rend compte que les boites de comprimés d'iode "prévues" par les autorités ne sont finalement pas si accessibles que l'on voulait bien le faire croire.

Pire, ceux qui ont creusé les protocoles prévus, se sont rendu compte de plusieurs incohérences voire de capharnaüm gordien :
- la mise en place des plans particuliers d'intervention, dont plusieurs essais ont montré une très mauvaise tournure des événements, pourtant prévus à l'avance.
- les comprimés devant être administrés avant la présence d'iode radioactif dans l'atmosphère, les stocks doivent impérativement être présents à moins de quelques heures de route de la population à livrer en cas de cata nationale; en négligeant par dessus la logistique de distribution (comment distribuer efficacement ?)

Bon nombre de pharmacie sont censées en posséder un stock en cas de péril immédiat, mais la réalité a souvent suggéré aux personnes à la recherche de ces comprimés de se tourner vers la Pharmacie Centrale des Armées (à Orléans) pour obtenir, in fine, uniquement des informations.

On arrive facilement à la conclusion que très peu d'établissements possèdent un stock, ou une quantité suffisante.

La première prise devant se faire dans l'immédiat, l'annonce d'une catastrophe susceptible de diffuser de l'iode 131 (radioactif) risque de créer un terreau propice à la panique devant une officine à 2h du matin....
Nous avons déjà des témoignages sur le comportement des gens en situation de crise légère, comme dans cette vidéo de magasin au moment des soldes. Imaginons un scénario pour lequel on aurait ajouté un enjeu sanitaire...

Tout d'abord, qu'est-ce que l'iode ?
Tout simplement un oligoélément essentiel à l'humain (comme le fer), dont la dose journalière est relativement faible. L'iode est stocké dans la glande thyroïde (à la base du cou), qui participe à de nombreuses réactions importantes du corps humain (régulation thermique, cardiaque, cérébrale, etc...); son ablation doit être suivie d'un traitement à vie, ainsi que d'une surveillance médicale accrue.
Pour plus de détails, voir vulgaris-medical.com

Un soucis majeur sous nos contrées (et la plupart des régions de la planète) est la carence prolongée en iode stable, car il s'agit d'un oligoélément relativement rare dans notre alimentation, exception faite des régimes proposant fréquemment des produits de la mer.
La carence expose à plusieurs dérèglements, comme le crétinisme pour les extrêmes, mais elle a été atténuée par les campagnes d'iodation du sel de table.

Un document de l'UNICEF ici précise d'ailleurs comment la sensibilité accrue des enfants dans les régions de Tchernobyl a été causée par une carence alimentaire en iode au moment des retombées.

Il est clair que l’augmentation des cas de cancer de la thyroïde chez les enfants du fait des retombées d’iode radioactif constitue l’effet sanitaire le plus spectaculaire de Tchernobyl. Mais ironie cruelle, si les carences en iode dans la région touchée ont rendu les enfants plus vulnérables aux retombées d’iode radioactif, il y a 20 ans, elles continuent aujourd’hui encore de frapper des milliers d’enfants.

En cas de catastrophe nucléaire, il y a un risque d'émission d'iode radioactif, portant principalement sur l'isotope 131. En effet, il est présent en tant que produit de fission dans les réacteurs à uranium (quelques pourcents), et toute destruction de l'édifice conduit à une émission des composés du coeur.

Cet iode est présent sous forme de gaz et se déplace donc à la vitesse des courants aériens; il est donc très difficile de le capturer.
Il peut ensuite se fixer aux poussières atmosphériques pour retomber sur la surface terrestre, où il sera absorbé par la biosphère.

Le régime carencé en iode contribue fortement à cette absorption par la thyroïde, qui est bien heureuse de trouver le produit de base pour ses réactions de synthèse, mais qui ne sait faire de différence entre isotope stable (127) et radioactif (131 principalement).

L'iode 131 est un émetteur Bêta-, il émet donc des électrons. Ces derniers sont, en cas d'irradiation externe, bloqués par la peau ou de minces couches de protection, mais sont extrêmement néfastes en cas d'irradiation interne (dans la thyroïde donc) car l'énergie des rayons B- est entièrement transmise aux cellules de l'organe.

Il a une demi-vie (période radioactive) de 8 jours. C'est à dire qu'au bout de 8 jours, la moitié des atomes radioactifs présents dans une quantité donnée a disparu (en émettant des rayonnements).
Cette période est assez courte, ce qui explique que l'iode 131 disparaît assez vite de l'environnement (décroissance exponentielle), si bien qu'au bout de 7 fois la période (56 jours), il reste moins de 1% du produit initial pour une quantité d'atomes donnée.
On peut ainsi avoir une première estimation de la fraction de pollution qui nous arrive dessus en comptant le nombre de jours qu'a mis l'iode pour voyager du lieu de la catastrophe jusqu'à nous. Par exemple, s'il y a plus de 8 jours de voyage, on est sûr qu'une source donnée (un nuage par ex) a perdu la moitié de son activité.

Si l'iode est émis en continu, comme cela a été le cas pour Tchernobyl (ou Fukushima sur plusieurs jours), de nouveaux atomes d'iode 131 sont émis du site de la catastrophe en venant compenser en partie ceux qui se sont désintégrés.

La faible demi-vie est corrélée à une activité très importante; le nombre de désintégration par seconde, en Becquerel et donc très élevé pour une quantité relativement faible, avec environ 4600 milliard de becquerels (4,6 TBq) par milligramme !
A titre de comparaison le césium 137, qui est un autre élément radioactif produit de la fission de l'uranium, a une demi-vie de 30 années et une activité de 3,3 milliards de becquerels par mg (3,3 GBq).
L'enjeu dans cette histoire est donc de saturer la thyroïde en iode stable avant le passage du nuage pollué à l'iode 131 afin que les éléments radioactifs ne soient pas fixés dans l'organisme....d'où l'intérêt de la prise précoce.

Trouver les fameux comprimés d'iode stable, est actuellement le parcours du combattant; en revanche, les pharmacies vendent pour la plupart de l'iodure de potassium pur sous forme de poudre; c'est une base pour de nombreuses préparations et pour neutraliser certaines solutions.

Prix : 1,20€ les dix grammes (sachant que les fournisseurs le facturent 50€ maxi le kg), soit environ de quoi fabriquer 100 comprimés d'iode pour le premier jour post-cata nucléaire (100mg, je le nommerai C1), ou un peu plus de 600 comprimés "d'entretien" pour les jours suivants (15mg, nommés C2), ou encore comme ici 30 traitements personnels pour huit jours.

[Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 80806274

Je précise qu'il s'agit ici d'iodure de potassium (KI) et non de l'iodate de potassium (KIO3), qui n'ont absolument pas la même masse volumique, ni le même pourcentage massique de potassium, et donc le même calcul in fine.

KI est formé d'un ion potassium (K), et d'un ion d'iode stable (I-). L'ensemble forme un réseau cristallin de la même manière que le chlorure de sodium KCl (sel).
Il se présente également sous forme de "sel".

Le but est de saturer la thyroïde en iode non radioactif avec une dose adéquate afin d'empêcher l'iode 131 de s'y déposer et de porter à conséquence (troubles thyroïdiens, cancers, etc...).

La quantité recommandée pour un adulte est de 100mg pour C1, dont l'ingestion suit immédiatement l'alerte donnée par les autorités.

La dose C2 se situant à environ 15mg, n'est à prendre que si le danger persiste les jours suivants; l'excès d'iode pouvant mener à une hyper/hypothyroïdie (nervosité, température du corps variable, prise de poids, etc...) et à l'iodisme (pharyngite, acné, etc...), particulièrement chez les personnes âgées, chez qui le traitement a moins d'intérêt par ratio bénéfice-du-traitement/risque-des-effets-secondaires.

Source pubmed : Iodine kinetics and effectiveness of stable iodine prophylaxis after intake of radioactive iodine

Abstract

Ingestion of potassium iodide (KI) offers effective protection against irradiation of the thyroid after accidental exposure to radioactive iodine. This prophylaxis aims at rapidly obtaining maximal thyroid protection without adverse effects. This article reviews studies on iodine kinetics in humans and on the efficacy of KI in protecting the thyroid. In adults with normal thyroid function, ingestion of 100 mg of iodide just before exposure to radioactive iodine blocks at least 95% of the thyroid dose. If exposure persists after iodide ingestion (100 mg), the percentage of averted dose may decrease significantly. Daily ingestion of a dose of 15 mg of KI would then maintain the thyroid blockade at a level above 90%. The efficacy of iodide and the occurrence of antithyroid effects also depend on external and individual factors such as dietary iodine intake, thyroid function, and age. The KI dosage regimen should be adjusted for age at exposure. For the fetus, the newborn, children, and adolescents, the risk of radiation-induced thyroid cancer in case of accidental exposure to radioactive iodine justifies KI prophylaxis, despite the risk of hypothyroidism, especially in newborns. For the elderly, the benefits of KI may be lower than the risk of iodine-induced hyperthyroidism.

Ces quantités doivent bien entendu s'adapter pour l'administration à des enfants et nourrissons.
Il convient d'avoir à l'esprit que cette première dose correspond à plus de 1000 fois la dose journalière recommandée en temps normal
(sans risque radioactif) !
A la base, je suis parti dans la pesée de l'iodure à la balance milligramme. Puis je me suis aperçu que ce post ne présenterait aucun intérêt étant de donné que ce matériel est peu répandu dans les cuisines.


A la place, nous allons ruser en utilisant la masse volumique de l'iodure de potassium pur.
C'est une technique qui possède sa part d'approximation, et je ne peux que conseiller d'utiliser un matériel adéquat, mais faute de mieux, cela représente toujours un intérêt en k2kk.

Le KI est peu hygroscopique, ce qui permet de rarement fausser les pesées (un composé qui absorbe l'humidité change de masse). Il a une masse volumique de 3.13g/cm3 à 20°C.

Nous devons donc :
- pour obtenir une dose de 100mg pour C1, avoir un volume de 0.03194 cm3 soit 31.94mm3
- pour obtenir une dose de 15mg pour C2, avoir un volume de 0.00479 cm3 soit 4.79 mm3
- obtenir plusieurs comprimés homogènes
- mesurer la marge d'erreur possible

Nous allons créer un "moule" qui conservera le ratio de 31.94 mm3 entre chaque comprimé C1 et 4.49mm3 pour C2.

On pourrait penser à une recette classique genre "je verse 10g dans 100g de farine, et on touille pour faire nos cookies", mais c'est une erreur car l'iodure de potassium risque de présenter des zones hétérogènes, dues à un mélange insuffisant et une mauvaise répartition des composés (l'hydrophobie entrant en jeu). Ici, la méthode est plus lente, mais plus précise.

La pesée de l'iodure de potassium :

Ingrédients :
- 10,00g d'iodure de potassium, pour 1,20€.
- un stylo à encre

Le meilleur moyen que j'ai trouvé à la disposition d'à peu près n'importe qui sur le continent : le stylo à encre genre b*c :

[Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium Styloencrecartouche

La cartouche, vidée de son encre et bien nettoyée, est un long tube de 2mm de diamètre intérieur. C'est à dire d'un rayon de 1mm.

Pour C1 :

Nous savons que l'aire de la base d'un cylindre vaut Pi * r2 soit Pi * 1, nous avons donc l'aire de la base valant Pi, soit approximativement 3.1415 mm3.
Afin d'avoir le volume de notre cylindre, il suffit de multiplier l'aire de la base par la longueur.
On voit où on veut arriver : 3,1415 multiplié par 10mm nous donnent un volume de 31.41mm3, soit une valeur très proche par défaut de nos 31.91mm3 calculés précédemment, car la marge d'erreur est de 1.56%.

Nous avons dont au plus 98mg d'iodure de potassium par comprimé
Si nous choisissons 11mm, nous aurons une masse de 108mg, et avec 9mm une masse de 88mg.
La marge d'erreur n'est donc pas dérangeante dans le sens où bon nombre d'études préconisent un dose pouvant aller jusqu'à 150mg. Perso, j'ai choisi 11mm de longueur afin d'avoir une dose de 108mg.

Avec ce dernier, nous allons prélever une dose de KI jusqu'au trait (placé à 11mm du bord donc). Je conseille de prendre un récipient profond en verre, afin de permettre une certaine épaisseur lors du prélèvement.

A l'aide d'une tige de métal faisant exactement 2mm de diamètre, nous pourrons compacter le KI (il n'est pas compressible) afin d'ôter les éventuelles bulles d'air.

Pour C2 : afin d'avoir une dose de 15mg, il faut situer le trait à 1,52mm du bord. Personnellement, j'ai choisi 1,5mm, ce qui est plus facile à poser avec une règle au demi-millimètre, soit une approximation par défaut de 1,3% ce qui nous donne quasiment une dose réelle maxi de 15mg.


La mise en "comprimé" :

A la base, je m'étais tourné vers une recette de pâte à sel, car la température de fusion de KI est de 686 °C, soit largement de quoi passer au four. Mais j'ai eu un doute sur la biodisponibilité et la cinétique de l'iode une fois ingéré avec une pâte à sel complètement déshydratée, car le facteur temps est primordial dans l'ingestion en urgence d'iode face à une alerte.
Et à l'inverse, la durée limite de conservation avec une recette un minimum hydratée (gâteau, cookies, etc...) empêche la conservation sur le long terme.
Si vous avez une idée de très longue conservation, n'hésitez pas à poster ici Wink

Pour faire encore plus simple : toutes les pharmacies vendent des "gélules" vides en cellulose (pouvant être digérées, afin de créer leurs propres médicaments sur commande, mais aussi de le permettre pour les éventuels clients.

Les volumes proposés sont en général 0,25mL 0.31mL et 0.40mL.
J'avais compté mélanger la faible quantité avec un excipient. A la base, le choix s'était porté sur la farine, mais sa péremption et la présence de gluten m'ont poussées à choisir du sucre blanc, n'ayant pas de péremption dans des conditions de stockage optimales, comme l'iodure de potassium.

Personnellement, j'en ai pris 210 de contenance 0.25mL et 30 de 0.31mL. Le volume est symbolique, et représente le gros (C1) et le petit comprimé (C2) qui font la distinction de ce qu'il faut utiliser en cas de syndrome du chimpanzé post-catastrophe.

De cette manière, nous pouvons réaliser 30 premières doses (108mg), et pour chacune d'elles 7 doses d'entretien (15mg), soit un traitement possible pour 30 personnes pour huit jours.
Ce n'est pas un hasard, j'ai choisi cette durée par la demi-vie de l'iode 131; mais il faut  avoir à l'esprit que le traitement de fond n'est nécessaire uniquement si le risque radiologique persiste.

La tige permet ensuite de pousser le KI dans la gélule.

[Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 31445437

En gros plan : un dose de 108mg:
[Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 25956080

Pour 30 gélules de 108mg, en retranchant le poids de l'enveloppe, on arrive en vérifiant avec la balance milligramme à un total de 3216 mg ! On a pas fait d'énorme écart, avec en moyenne 107.2mg d'iodure de potassium par comprimé.
Pour 210 gélules de 15mg, nous avons un total de 3120mg, soit une moyenne de 14.8mg, ouf ! [Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 93186

Les gélules sont ensuite complétées de sucre blanc; l'ensemble étant théoriquement à conservation illimitée dans des conditions d'entrepôt idéales (au sec, < 30°C, le KI étant un composé minéral stable).

Pourquoi du sucre ?
Il y a plusieurs raisons, mais l'ajout n'est pas vital.
- Pour une histoire de poids : 100mg, c'est léger, et j'ai eu un mal fou à les manipuler avant de pouvoir mettre du sucre. Une fois remplis, ils étaient plus lourds, et à mon goût plus faciles à distribuer dans les contenants.
- L'iodure a un goût assez désagréable, et pris tel quel, il provoque exceptionnellement de petites aigreurs, le sucre permet de les diminuer un tant soit peu; d'ailleurs, on conseille de prendre les comprimés avec un jus de fruit, ou un verre de lait pour les enfants.
- Bien que le composé soit très stable, j'ai rempli le vide initialement occupé par de l'air avec du sucre, comme on le ferait avec la conservation d'autres aliments, afin d'éviter une éventuelle oxydation sur un long stockage, c'est minime tout de même.
- L'effet placebo : amha très important dans la situation où l'on se devrait de prendre les comprimés, et en donner à d'autres personnes : stress intense, risques, tout pour conditionner à demander un "traitement de choc". Avoir une ridicule petite gélule risque de créer le phénomène bien connu de "je me sens mal, ça agit pas ton truc !". Là, on minimise l'aspect psychologique avec une prise plus lourde qu'une gélule normale.

Coût final :
- 6.4g d'iodure de potassium : 1,20€ les 10g : il reste 4.6g, soit encore 46 comprimés C1.
- 210 pilules 0.25mL : 2€
- 30 pilules 0.31mL : 0,90€
Coût total : 4,10€ pour un traitement de 30 personnes sur huit jours.

Pour les enfants :
Ne les oublions pas !
Doses conseillées (Vidal 2009):
Pour un enfant :
1 prise unique de 65 mg d'iodure de potassium, soit quatre comprimés C2
Pour les nourrissons :
1 prise unique de 32,5 mg d'iodure de potassium, soit deux comprimés C2


Voilà, je suis ouvert à toutes les questions, interrogations, ou compléments; j'espère que cela aura été utile, dans une optique de prévention sereine...

Bonne cuisine, et n'hésitez pas s'il y a des passages obscurs ! Wink

Fantôme

Fantôme

Merci Metatarse ^^

Mon plus gros souçi pour l'instant est que je ne trouve pas d'iodure de potassium dans les pharmaçies...

Sont ce de vraies pharmacies, avec de vrais pharmaçiens ? Ou juste des commercants qui attendent le chaland ? Suspect

Quoiqu'il en soit, je suis en stand by, je n'arrive pas a me resoudre a en acheter au USA ! No

OL

OL


Tout cela est vraiment tres bien fait merci pour tes explications tres claires et accessibles mais j ai juste une question. Je ne me sens pas capable pour le moment de realiser mais est ce dangereux en termes de manipulation corrosif par exemple.

Une question donc surement stupide j ai pas compris. l iode 131, le mauvais donc, dure que 16 jours après une éventuelle cata ?. Si on reste confiné, on peu éventuellement se proteger ou pas du tout ?. D'avance merci excuse mon ignorance

salut

kroc

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le hic la dedans c'est si le gouvernement ne donne pas l'alerte comment peut on savoir a quel moment il faut en prendre.

Hormis cela ton post est génial et mon non plus je n'ai pas de vrai pharmacien dans le coin Sad

Fantôme

Fantôme

Kroc c'est pour ca que dans les zones a risques ou ailleurs ? il serait interessant d'avoir son petit Radex perso Wink (Vu sur d'autres posts)

L'independance a un prix. Ou faire une confiance aveugle envers nos chers gouvernants de tous bords Laughing

Mani

Mani
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Merci Métatarse !!!

Tu nous a pondu un super truc, comme d'hab!!! cheers


Mani Wink

http://outdoorandadventureknives.revolublog.com/

f(x)

f(x)

+1 !!!
Il y a un énorme travail derrière tes posts, alors sincèrement, merci du partage !!!
amicalement
f(x)

Fantôme

Fantôme

Je continue mon parcours du combattant pour me procurer de la poudre de KI. Je me suis organisé, j'ai dressé la liste de toutes les officines de la grand ville a 40 kms de chez moi.

Il y en a 14 ( quatorze ) j'en suis a 4 dans cette ville et une dans la petite ville plus proche encore.

Je les fait au fur et a mesure quand il m'arrive d'y aller, c'est long, un de ces quatres, je vais me faire un itineraire "pharmacie" . Laughing

La derniere "pharmacienne" en date d'hier, m'as dit qu'ils ne preparaient plus rien sur place, qu'ils commandaient tout dans des labos sur Paris, et qu'il y avait peu de chance d'en trouver. Elle ne m'as rien appris, bien sur.

Pharmacien c'est combien d'année d'etude ? Peu importe, en fait ! Ce ne sont que des vendeurs, je commence meme a douter de leurs competences en leurs avis, conseils !(petit coup de gueule) Laughing

Métatarse

Métatarse
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Salut à tous !

Merci pour vos compliments Wink

Fantôme a écrit:
Mon plus gros souçi pour l'instant est que je ne trouve pas d'iodure de potassium dans les pharmaçies...
ça viendra un jour, pour l'instant, cela fait 5 pharmacies sur 9 de mon coin qui en proposent sous forme de poudre; ça doit dépendre des coins.
Comme j'ai un tuto en brouillon sur la coloration de Gram, pour distinguer les bactéries g+ et g- au microscope, je demande en même temps du violet de gentiane; ça permet au passage d'éviter la catégorisation du client lors de la demande. Wink

Sont ce de vraies pharmacies, avec de vrais pharmaçiens ? Ou juste des commercants qui attendent le chaland ? Suspect

En tous cas, ne pas en avoir du tout est un peu limite, car le préparateur en pharmacie est un pilier des officines qui est censé en posséder un minimum pour répondre à toutes les demandes.


OL a écrit:
Je ne me sens pas capable pour le moment de realiser mais est ce dangereux en termes de manipulation corrosif par exemple.

Nous en avions un peu parlé dans le topic sur la radioactivité. A l'échelle de cette expérience, il n'y a pas de risque (hormis l'ingestion).
Voici le passage :

En fait, les indications de l'iodure portent sur un phénomène bien particulier : le dioxygène de l'air oxyde l'iodure pour former du diiode, qui donne la couleur jaune à la poudre exposée plusieurs jours à l'air ambiant humide. Pour rappel, ce diiode est le composé utilisé pour fabriquer la teinture d'iode Wink.

Si on le conserve dans le petit contenant fourni par la pharmacie, la poudre restera blanche.
Les recommandations portent sur les manipulateurs de la substance : si tu gères des contenants de plusieurs Kg de KI, il y a des risques d'avoir quelques vapeurs de diiode, irritantes.
Enfin, les gants sont nécessaires a priori pour les mêmes raisons. La peau absorbe en petite quantité l'iodure (d'où la possibilité d’absorption avec la teinture d'iode); si on manipule la poudre tous les jours sans protection, on s'expose au risque d'iodisme (hypo ou hyperthyroïdie).
Ici, nous parlons de quelques mg sans vraiment de risque d’oxydation, donc les manips peuvent se faire au moins sans masque à gaz (n'avalez pas la poudre, hein !); avec des gants si vous voulez, ça fait plus pro


Une question donc surement stupide j ai pas compris.
Tutut ! Il n'y a pas de question stupide, hormis celles que l'on ne pose pas ! Wink

l'iode 131, le mauvais donc, dure que 16 jours après une éventuelle cata ?.
Il y a une petite confusion qui me permet justement de revenir sur un point sur lequel je suis passé un peu vite.

La demi-vie (ou plus précisément "période") correspond au temps nécessaire pour que la moitié des atomes d'un échantillon se soit désintégrée.
C'est une loi statistique "sans mémoire".
Intuitivement, on pourrait pensez que si la moitié des atomes ont disparu au bout de la période, alors l'autre moitié aura disparu au bout d'une autre période, donc qu'au bout de 2 fois la demi vie il n'y a plus rien.
C'est malheureusement faux, car la loi est sans mémoire, c'est à dire que les atomes restants sont "comme s'ils étaient neufs", et n'avaient jamais patienté une demi-vie.

Au bout de la 2e demi-vie, la moitié des atomes restants au bout de la 1ere demi-vie, se sont désintégrés.

Exemple : L'iode 131, de demi-vie égale à 8 jours.
- à T=0, imaginons que notre échantillon contienne 1000 000 atomes d'iode 131.
- à T=8 jours, il restera 500 000 atomes
- à T=16 jours, il restera 250 000 atomes
- à T=24 jours, il restera 125 000 atomes
etc....

Ou avec des pourcentages :
1 demi-vie : 50% restant
2 demi-vies : 25%
3 demi-vies : 12,5%
4 demi-vies : 6,25%
5 demi-vies : ~3,12%
6 demi-vies : ~1,56%
7 demi-vies : ~0,78%
On divise par deux l'effectif à chaque période, et on passe donc en dessous de 1% de la quantité initiale au bout de sept demi-vies; dans le cas de l'iode 131, cela revient à 56 jours.


Si on reste confiné, on peu éventuellement se proteger ou pas du tout ?.
Un espace confiné permet effectivement de s'affranchir de la pollution ambiante, mais cela représente pas mal de contraintes (filtrage poussé de l'air, étanchéité, etc...).
L'iode stable permet de largement diminuer le risque de fixation de l'iode radioactif sur la thyroïde.
Pour les autres éléments radioactifs, le confinement est moins intéressant car leur demi-vie se chiffre en années, comme le césium 137.
La première des règles en radioprotection est l'éloignement de la source radioactive. C'est pour cela que l'on peut parfois lire la règle lors d'un accident nuke : se positionner au milieu d'une maison : on est assez loin des retombées au niveau du sol, et du toit.


kroc a écrit:le hic la dedans c'est si le gouvernement ne donne pas l'alerte comment peut on savoir a quel moment il faut en prendre.
J'y vois plusieurs aspects dans cette affaire :

- les stocks d'iode stable risquent d'être insuffisants et non distribués à temps, avec une alerte donnée en avance à la population. Cela rejoint en fait un scénario de pénurie : forte demande et peu de stock, qu'ils soient alimentaires, hydriques, médicaux, etc.... donc mouvement de foule et panique sont à prévoir.
Au niveau des plans particuliers d'intervention dans les communes proches des centrales, il y a des chances qu'ils soient mis en place. Peut être avec de grosses incohérences, des défauts de gestions, mais l'alerte pourra être donnée.
A partir d'ici, le reste de la population pourra être avertie, par rumeur, JT, mails, radio (émetteur d'Allouis sur 162KHz AM), etc... Elle aura alors vraisemblablement plus de temps pour se préparer que les populations limitrophes des centrales; plusieurs heures selon les vents dominants et l'éloignement.

- Si l'alerte n'est pas donnée (risque important pour l'image des instances), les populations proches de la cata subiront une ingestion; mais il y a des chances que les balises indépendantes sur le territoire (comme celles de la CRIIRAD) entrent en alerte et informent rapidement par mailing list.

Exemple criirad.org

Le laboratoire de la CRIIRAD est en vigilance renforcée depuis le 12 novembre 2011. Les 5 balises de contrôle de la radioactivité atmosphérique que gère le laboratoire de la CRIIRAD en Vallée du Rhône (*) n’ont jusqu’à présent détecté aucune contamination. Ces balises sont des outils d’alerte rapide (avec des mesures en continu 24H/24) en cas de contamination élevée nécessitant la mise en œuvre de contre-mesures rapides. En cas de contamination très faible, il est nécessaire de réaliser des contrôles en laboratoire sur les filtres à aérosols et les cartouches à charbon actif. Pour détecter l’iode 131 qui est en général majoritairement sous forme gazeuse, la priorité est de contrôler les cartouches à charbon actif. La détection de l’iode particulaire est réalisée à partir des filtres à aérosols.

- Enfin, plusieurs internautes (dont une petite équipe sur Oldu) réalisent des mesures régulières; en cas d'anomalie (hausse sans danger), nous communiquons les résultats pour confirmer une hausse (ex : 2x le rayonnement de fond).
En cas de risque avéré, on relaye par MP groupé et annonce publique.


Fantôme a écrit:Kroc c'est pour ca que dans les zones a risques ou ailleurs ? il serait interessant d'avoir son petit Radex perso Wink (Vu sur d'autres posts)
C'est possible, mais il faut vérifier plusieurs points :

-l'iode 131 est un émetteur Bêta- d'environ 600 KeV, et Gamma de 360KeV. Il faut que ces énergies soient dans la fourchette proposée par le tube geiger utilisé. La plupart ne détectent pas les rayons B-, seulement gamma. 360KeV peut être limite pour certains tubes geiger. Pour reprendre ton exemple, le Radex RD1503 est effectivement capable de détecter ces deux rayonnements.

- la concentration est généralement faible dans l'air ambiant. Il convient de procéder aux mesures aux endroits qui concentrent la radioactivité : sol, terre, bouches d'égouts, etc... et de comparer avec les mesures habituelles. Le fait de procéder à des mesures régulières permet de mieux détecter les anomalies (légère hausse)

- Enfin, les tubes geiger fonctionnant en saturation, il n'est pas possible de discriminer l'élément radioactif auquel on a affaire; bien que l'on peut faire pas mal de suppositions.
Pour discriminer, il faut connaître l'énergie du rayonnement détecté, ce que l'on fait avec les capteurs à semi-conducteur, comme le montage proposé dans le topic sur les détecteurs, avec la diode BPW34. Wink

P-E

P-E

Salut merci beaucoup pour ce post Respect

Je vais me mettre à la recherche de la fameuse poudre dans mon coin aussi, si jamais j'en trouve je vous fais signe.

http://www.theoutdoorway.fr

OL

OL

salut

Merci pour tes réponses. Tu sembles maîtriser parfaitement le suget et c est un formidable enrichissement pour un novice comme moi. JE PROFITE encore de ta générosité. Tu nous dis /

"Un espace confiné permet effectivement de s'affranchir de la pollution ambiante, mais cela représente pas mal de contraintes (filtrage poussé de l'air, étanchéité, etc...).
L'iode stable permet de largement diminuer le risque de fixation de l'iode radioactif sur la thyroïde.
Pour les autres éléments radioactifs, le confinement est moins intéressant car leur demi-vie se chiffre en années, comme le césium 137.
La première des règles en radioprotection est l'éloignement de la source radioactive. C'est pour cela que l'on peut parfois lire la règle lors d'un accident nuke : se positionner au milieu d'une maison : on est assez loin des retombées au niveau du sol, et du toit."

Sacré atomes !! on ne peut donc leur échapper quoi que 56 jours reste réalisable avec le matos adéquates que tu cites ( bien que pulsé sans energie je vois pas ) Mais de toute façons si j ai bien compris cela ne sert à rien puisque les autres " éléments atomes " je trouve pas d autres termes seront à nos portes pour des années. Du coups je me demande si IODE stable ne protégeant que contre isitope et iode 131 je crois comment faire face aux autres composants. Je m'explique et extrapole bétement un scénario.

EXPLOSION du noyau ou je ne sais trop quoi, l air est contaminé dans l'hypothése improbable que les autoritées nous préviennent à temps je donne des cachets de ma fabrication à toute la famille et fuit le plus loin possible. Mais là je reste confronté aux autres méchants que tu cites / CESIUM 137 et ses copains.

Merci de m'éclairer Metatarse et je ne m 'excuse plus grace à ton Trés bon Adage.

merci beaucoup a+ ol


Fantôme

Fantôme

Fantôme a écrit:
Mon plus gros souçi pour l'instant est que je ne trouve pas d'iodure de potassium dans les pharmaçies...

Métatarse a écrit:ça viendra un jour, pour l'instant, cela fait 5 pharmacies sur 9 de mon coin qui en proposent sous forme de poudre; ça doit dépendre des coins.

Bon la, je ne comprends pas ? Faut demenager ou ? Laughing

Pour le Radex tu confortes mon opinion ^^

Métatarse

Métatarse
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Salut !
Fantôme a écrit:
Bon la, je ne comprends pas ? Faut demenager ou ? Laughing
Pour les pharmacies qui en proposent, cela va chez moi du pur rural (préparateur nécessaire), mais aussi dans un centre urbain très peuplé. Peut être un coup de chance...en tous cas, la présence du préparateur est presque une condition exclusive Wink

et c est un formidable enrichissement pour un novice comme moi.
C'est également un plaisir de partager, surtout si à la base ce domaine te semble obscur; si je peux ouvrir des portes sans que ce soit douloureux.......


Sacré atomes !! on ne peut donc leur échapper quoi que 56 jours reste réalisable avec le matos adéquates que tu cites ( bien que pulsé sans energie je vois pas )
Cela dépend, car il faut évaluer le risque réel de la radioactivité. On a détecté des traces d'iode 131 en Europe après Fukushima, mais rien de l'ordre du danger, voire de "l'anomalie" (quelques milli-Bq par m3). Au bout de 56 jours, le pourcentage de radioactivité descend à moins de 1%, mais le risque de métabolisation de l'iode 131 est déjà très fortement diminué après saturation à l'iode stable, sans attendre aucune demi-vie.


Mais de toute façons si j ai bien compris cela ne sert à rien puisque les autres " éléments atomes "je trouve pas d autres termes
Les autres "éléments" si tu préfères, comme on dit souvent dans la "classification périodique des éléments".
Un élément est caractérisé par le nombre de protons de son noyau, qui détermine le nombre d'électrons qui gravitent autour (et donc les réactions chimiques possibles). En revanche, un atome peut avoir des neutrons supplémentaires (ou en moins), il sera toujours le même élément, mais avec une masse atomique différente : on dit un isotope.

Cet excès (ou défaut) crée une instabilité du noyau, qui souvent est radioactif.
Exemple :
- le carbone 12 est un élément stable, qui contient 6 protons et 6 neutrons.
- le carbone 14 est un élément radioactif, qui contient 6 protons (du carbone donc), mais 8 neutrons.


seront à nos portes pour des années. Du coups je me demande si IODE stable ne protégeant que contre isitope et iode 131 je crois comment faire face aux autres composants. Je m'explique et extrapole bétement un scénario.
L'iode stable protège contre la fixation de l'iode 131 par saturation de la thyroïde, c'est un mécanisme particulier car il concerne l'irradiation interne.
D'autres éléments sont émis et peuvent polluer les sites durablement, comme le césium 137 (période 30 ans) qui pollue les terres de Tchernobyl, et le reste de la planète avec les essais nucléaires :

http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/lecesiumdetchernobyl.htm

Plus de vingt ans après l'accident de Tchernobyl, l'attention se concentre principalement sur un déchet radioactif, le césium-137. L'iode-131, redoutable dans les semaines qui ont suivi la catastrophe, a disparu du fait de sa période radioactive de 8 jours. Par contre, en raison de leurs périodes d'une trentaine d'années, les effets du césium-137, et à un moindre degré ceux d'un autre élément, le strontium-90 se font encore sentir. La période de trente ans du césium est un avantage : il est à 1400 fois moins actif que l'iode-131. Elle est aussi un inconvénient : il disparaît lentement. L'IRSN estime que 80 000 terabecquerels de césium-137 ont été rejetés dans l'environnement, soit 30 à 40 % de la quantité présente dans le cœur du réacteur accidenté. Le césium a disparu depuis longtemps de l'atmosphère en se déposant au sol. La quasi-totalité des dépôts se retrouvent à faible profondeur, car la migration de cet élément chimique par des minéraux est faible. Il s'enfonce lentement dans le sol. Plus de douze ans après l'accident, le césium se concentre dans les 5 premiers centimètres de la litière végétale et favorise la contamination par les racines des jeunes bois et des champignons. Près de Tchernobyl, l'interception des aérosols et poussières radioactives par le feuillage, puis la chute des feuilles, ont amené une contamination localisée de la litière des forêts sur une surface d'environ 40 000 km2. Dans certaines zones proches de la centrale, les quelques centimètres en surface ont été retirés ou recouverts de terre non contaminées. Cette décontamination a permis de réduire la quantité de césium d'un facteur allant de 10 à 100. La contamination au césium, minutieusement suivie par les organismes de radioprotection, a fait l'objet de 60 000 mesures depuis l'origine. On observe des taches de contamination en « peau de léopard » dont la répartition suit celle de l'iode-131 en 1986.
En cas de cata de centrale nucléaire, on peut estimer les différents éléments émis. Le principal danger immédiat repose sur l'iode 131, vient ensuite le césium 137, et enfin les composés du coeur du réacteur s'il y a corium et/ou explosion.
Au niveau de l'irradiation interne (ingestion et inhalation), il faut veiller à éviter les aliments qui viennent des zones contaminées, et ceux qui concentrent la radioactivité, et la chaîne alimentaire qui suit. Certains pays peuvent mettre en place des restrictions en fonction du degré de contamination radioactive, d'autres peuvent simplement augmenter les seuils admissibles des produits.
Dans l'immédiat, on a tendance à se tourner vers les produits de stock, empaquetés avant contamination; ils sont donc sains vis à vis de la pollution des retombées.

Au niveau de l'irradiation externe, qui concerne tous les organes, et dont on se prémunit avec un compteur geiger, en prenant gare de prendre en compte la nature du radio-élément suspecté : émetteur alpha, bêta ou gamma ?
Cette mesure est à prendre aussi bien
- pour les expositions locales dangereuses : à proximité des réacteurs de Fukushima, on arrive à quelques Sv/h (dose annuelle dépassée en quelques secondes).
- que pour les zones un peu radioactives mais avec exposition sur le long terme, comme mentionné dans le documentaire Uranium Le scandale de la France contaminée
.


EXPLOSION du noyau ou je ne sais trop quoi
De manière impropre, on dira "désintégration", pour la physique on dira transformation.
Par exemple, l'émission alpha fait perdre 2 protons et 2 neutrons au noyau émetteur, il perd donc deux places dans la table des éléments. L'américium 241, des anciens détecteurs de fumée, émet un alpha en se transformant en neptunium 237.


, l air est contaminé dans l'hypothése improbable que les autoritées nous préviennent à temps je donne des cachets de ma fabrication à toute la famille
S'il y a suspicion très grande de cata nuke avec émission d'iode 131, alors oui, en n'oubliant pas de pondérer les doses selon la personne (nourrisson/enfant/adulte), et aussi que pour les personnes âgées le traitement est moins efficace, par ratio bénéfice/risque.


et fuit le plus loin possible. Mais là je reste confronté aux autres méchants que tu cites / CESIUM 137 et ses copains.
La fuite est utile si la pollution dans ton environnement risque d'être durable. Si elle est éloignée, alors les régions où tu vas partir pourront être contaminées dans les mêmes proportions.
Si la pollution est de très courte durée mais forte en intensité (comme un accident ou une rejet local), la fuite pourrait même exposer à une contamination plus forte que lors d'un confinement temporaire.

Tout est donc affaire d'évaluation des risques, à plus ou moins large échelle, et à déterminer les éléments auquel on a affaire...... Wink

OL

OL

salut metatarse

C'est également un plaisir de partager, surtout si à la base ce domaine te semble obscur; si je peux ouvrir des portes sans que ce soit douloureux.......

Obsur le terme est faible en ce qui me concerne.
je fais lire et relire des explications afin de les digérer. Donc je pense te recontacer dans disons...3 mois haha.

en tout cas merci pour ta réactivité et ta capacité à te mettre au niveau de tes correspondants.

OL

OL

je fais lire et relire des explications afin de les digérer. Donc je pense te recontacer

OUPS !!! comprenez je vais lire tes explications ..........te recontacter....

autant pour moi, la dislexie vous suit toute votre vie....

a+ ol

Fantôme

Fantôme

Opération commando
Nom de code : (Io) Dure

Quelque part en France 18 :00

J’avais préparé cette mission comme en état d’urgence, session sportive intense pour gonfler le moral des troupes. Plusieurs suées plus tard, la mission ne pourrait pas être dure ! Bien que les cinq missions précédentes aient été des fiascos totaux, de cuisants échecs. Je me devais de réussir celles-ci.

Il en allait de ma santé mentale [Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 1822059364 !

Le sas a dos embarqué, bouteille chargée, la traque risquait de s’éterniser en longueur, malgré un plan de bataille réglé à la minute près. Je devais être opérationnel, rapide et furtif pour ne pas éveiller la suspicion parmi la faune pharmaceutique.

Je me lançais à l’action, mon arme, le plan détaillé de la ville sur lequel étaient clairement identifiées mes quatorze cibles.

Je passais par la brèche Sud, Une chaleur écrasante envahissait les rues de la jungle urbaine, lorsque je vis au détour d’un immeuble ma première cible. Le soleil baignait les allées de la ville.
Une faune pittoresque et inconsciente du danger semblait aller et venir sans buts. Le combat fut rude, et stérile, ce commerce n’avait pas ce que je cherchais, mais cette petite embuscade m’avait mis en jambe.

Je poussais plus vers le nord en direction de ma seconde cible, j’attaquais en frontale droit vers la commerçante ! Elle n’a rien vu venir, elle a reconnue dans un souffle qu’elle ne servait a rien, je l’ai achevé en lui lançant que je n’avais pas osé le dire, par pure bonté d’âme.
Elle avait été valeureuse au combat.

Je me dirigeais maintenant Nord Nord ouest ou les troisièmes et quatrièmes cibles étaient positionnées.
Je fus encore bredouille au sortir de ces batailles. Mais vu que je ne suis pas homme à abandonner, je repartais à l’assaut de ma cinquième cible.

La jungle urbaine regroupait son lot hétéroclite de poivrot, jeunes avec ego surdimensionnés, clodos femelle désœuvrés pissant le cul a l’air devant tous le monde (véridique), quelques jolies gazelles croisaient ma route, elle n’avait même pas peur les inconscientes [Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 13909970 ?! De la folie ! Rien ne me détournerait de ma quête, j’étais en mission …

Ma cinquième cible fut dure à éclairer, tant elle était perdue au fin fond d’une rue piétonnière parmi les échoppes de toutes sortes.

Apres une joute verbale brève et espérée, ce brave homme m’annonçât qu’il possédait le saint Graal ?! Je fus presque désarçonné par son annonce.
Je rentrais sur zone victorieux ! ALLELUYA ! cheers

Tout ça pour dire que j’ai trouvé de L’iodure de potassium. La dixieme pharmacie fut la bonne lol! [Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 4036930800

Maintenant reste les capsules…

Nemrod

Nemrod
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Bravo cheers

belle victoire.... dûment méritée [Tuto] Fabrication de comprimés d'iodure de potassium 13909970

Respect Respect Respect Respect

https://instinct-de-survie.forumgratuit.org

Fantôme

Fantôme

Up !

Voila,

Iodure de potassium ( KI ) : Acquis
Gelules 0.30 ml : Acquises
Gelules 0.21 ml : Acquises
Cartouche vide et propre de stylo Bic : Acquise

Metatarse, qu'as tu utilisé STP comme tige pour la mise en comprimés ?, je ne trouve rien qui s'adapte au diametre de la cartouche vide ...

Je n'ai pas trouvé exactement le meme volume de gelules, mais ce n'est pas important, il y auras juste un peu moins de sucre.

Métatarse

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Salut !
Félicitations pour ton périple ! Wink

Fantôme a écrit:
Metatarse, qu'as tu utilisé STP comme tige pour la mise en comprimés ?, je ne trouve rien qui s'adapte au diametre de la cartouche vide ...
Je ne me souviens plus exactement, c'était soit un bout d'antenne de Cibi soit un rayon de vélo. Si tu n'as ni l'un ni l'autre, dans les bricomachin, tu peux parfois trouver des tiges de métal de différents diamètres....ou encore, des clous, à condition de ne pas avoir un tube trop long Wink

Ps : n'oublies pas de placer les comprimés dans un endroit à l'abri de l'humidité et la lumière; l'idéal est de récupérer une ancienne tablette vide type "efferalgan" dans laquelle tu placeras les pilules dans les cases en alu, refermée avec du scotch Wink

Fantôme

Fantôme

Merci pour tes conseils et ta disponibilité... Respect

yoridson

yoridson

Wahouuu, quel exposé!!! J'ai une petite question:
J'avoue, j'ai plus lu la deuxième page mais je le ferai demain!
Donc, ma question est la suivante: Quelles sont les doses pour nos compagnons à quatre pattes? Moi, j'ai un jack et ça me "tuerait" de voir ma bête mourir à cause de ça!
Merci sinon, c'était super instructif.

Zebulonzzz

Zebulonzzz

Je deterre ce topic pour participer à la discussion et répondre à yoridson concernant les doses aux enfants, nourrissons, animaux Very Happy 

j'ai trouvé ce document : http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/En_Direct_Centrales/Nucleaire/Centrales/Saint-Alban/Publications/documents/PLAQUETTE%20PPI.pdf

EDF a écrit:Le comprimé d’iode de 65 mg peut être avalé ou dissout dans une boisson (eau, lait ou jus de fruit).


  • Homme et femme, femme enceinte, enfant de plus de 12 ans : 2 comprimés (soit 130 mg)
  • Enfant de 3 à 12 ans : 1 comprimé (soit 65 mg)
  • Nourrisson de 1 à 36 mois : 1/2 comprimé (soit 32,5 mg)
  • Nouveau né (premier mois de vie) :1/4 de comprimé (soit 16,25 mg)
  • Animal domestique : 1/2 comprimé (soit 32,5 mg)

Etant en train de fabriquer mes gélules d'iodure de potassium grâce à ce super topic, et envisageant d'acquérir un compteur geiger, j'aurai plusieurs question pratiques pour ceux qui possède en un :


  • Suite à un accident nucléaire avec dégagement d'un nuage radioactif, et habitant à plusieurs dizaine de kilomètre de la centrale, quand allez-vous prendre un comprimé d'iodure de potassium ?
  • Utilisant votre compteur geiger, quel est le niveau de radioactivité relevé qui va vous décider de prendre un comprimé ?
  • Où allez-vous effectuer vos mesures ?

Métatarse

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Salut !
Mille excuses yoridson, j'avais répondu par MP mais pas dans le topic Wink

Zebulonzzz a écrit:
Animal domestique : 1/2 comprimé (soit 32,5 mg)
Voire même 1/4 (16mg) ; les animaux sont relativement sensibles à l'iode; mais bon, entre l'ASN, le Vidal et la Pharmacie Centrale des armées, il est vrai que c'est un peu brouillon :

http://www.jodtabletten.ch/fr/media/questions_reponses.pdf


•  Quel dosage d'iode normal est recommandé pour les différents animaux familiers et d'élevage?
Les dosages pour les animaux familiers et d'élevage sont en principe sensiblement plus bas que ceux nécessaires pour les humains. Les valeurs suivantes peuvent servir d'indication lors du dosage:

•  Chiens: 0,033 mg/kg (milligramme par kg de poids corporel)
•  Chats (adultes): 0,1 μg/kg (microgramme par kg de poids
corporel)
[...]
•  Chiens: des chiens de 15 kg ont absorbé jusqu'à 59 mg/kg sans problème (quelques vomissements ont été constatés)

Suite à un accident nucléaire avec dégagement d'un nuage radioactif, et habitant à plusieurs dizaine de kilomètre de la centrale, quand allez-vous prendre un comprimé d'iodure de potassium ?
Le plus tôt possible, mais quand la population est alertée, c'est en général trop tard. Si toi même tu commences à relever un débit de dose important, tu peux déjà supposer que la contamination a commencé.


Utilisant votre compteur geiger, quel est le niveau de radioactivité relevé qui va vous décider de prendre un comprimé ?
Cela dépend de ton matériel. Presque aucun détecteur ne peut mesurer l'iode 131 car il se propage sous forme de gaz. Cependant, il est souvent accompagné d'autres radioéléments (ex césium 137), qui peuvent faire crépiter un compteur geiger.
Ensuite, si tu détectes un anomalie, tu es en droit de te demander s'il s'agit d'un problème de centrale nuke ou bien de pollution isolée.
Dans le topic sur le compteur geiger à transistor, j'avais fait état des cas où il s'agissait de colis perdus (presque 1 million de colis civils radioactifs transitent sur le territoire chaque année).

Il y a quelques membres sur Oldu qui font des relevés de veille... Il nous est déjà arrivé de détecter des pics ponctuels de plusieurs heures (voire jours) sans "aucune" raison.
Sur le coup, que fais-tu ? Quel est ton seuil ? Perso, je prépare deux modules pour le compteur geiger : un de conversion CPM/débit de dose (pour analyser le danger dans l'immédiat), et un de comptage total d'impulsion (pour mesurer les très faibles variations de radioactivité sur les périodes plus longues.
Deux fois le bruit de fond, c'est pour moi une anomalie. Quatre fois, c'est suspicieux. Il faut ensuite vérifier si cela dure plusieurs heures, et à plusieurs endroits. Si la radioactivité est moins importante dans l'habitation, alors on peut envisager une zone de confinement "léger", en guettant l'évolution.
A bien y réfléchir, il faudrait presque un arbre décisionnel pour aiguiller, à la manière des guides de premiers soins. Wink

Le comprimé a "relativement" peu d'effets secondaires (attention, bien lire les infos des topics en lien), à la rigueur une prise à blanc aurait peu d'effets, comparés au risque encouru en cas de vraie contamination sans prise d'iode.


Où allez-vous effectuer vos mesures ?
C'est le point le plus compliqué. Amha, près des bouches d’égout, qui collectent les eaux ayant drainé le sol, mais aussi les pluies, qui ont pu fixer les polluants atmosphériques. Il faut bien veiller à mesurer régulièrement le bruit de fond des endroits visités, car le granit utilisé pour les trottoirs fait déjà bien crépiter certains compteurs Wink

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Invité

Un grand merci à toi pour cette grosse contribution, c'est très agréable de voir que le post est suivi par son auteur.
Surement la plus intéressante contribution que j'ai vu à ce jour sur le forum.

J'ai quelques questions :

- Pendant combien de temps peux t’on conserver cette préparation?
- Peut-il y avoir des effets secondaires surtout si l'on à des problèmes de santé? (même à faible quantité)


En tout cas l’initiation à la connaissance de ce médicament à toute son importance sur ce forum. On traite beaucoup de sujet sur le matériel, l'art de vivre, la prévention mais très peu sur un problème dont tout le monde est sujet à contamination dans le cas d'une catastrophe nucléaire. Comme on peut le voir au Japon, personne n'est vraiment à l’abri des risques de contaminations. Pourtant toute la population est au courant que l'exposition à des radiations nucléaires fortes peut avoir de graves conséquences sur la santé.

Mais très peu sont au courant du traitement à suivre, à savoir les pastilles d’iode qui permettent d’éviter les cancers de la thyroïde. Il existe peu de traitement contre des contaminations liées à l’ingestion d’éléments radioactifs par l’homme. Et comme tu la souligné elles doivent être absorbées le plus tôt possible, ou même avant qu'une exposition ait lieu. En cas de nuage radioactif, il est recommandé de ne pas sortir, d’éteindre les radiateurs et les climatisations, de calfeutrer les portes et les fenêtres pour éviter que les particules n’entrent dans la pièce.

En outre, le port d’un masque recouvrant la bouche et le nez minimise l’inhalation de particules radioactives.


Je vais voir de plus près à la pharmacie du coin... Wink 


Métatarse

Métatarse
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Merci, c'est trop d'honneurs ! Wink

Hagakure a écrit:
- Pendant combien de temps peux t’on conserver cette préparation?
L'iodure de potassium est normalement stable au frais et au sec (il est hygroscopique), plusieurs années.
On peut néanmoins parfois remarquer un léger jaunissement du sel du fait du relargage de l'iode; mais sans conséquence (l'ensemble est encapsulé). Amha, la limite de conservation sera plutôt pondérée par les gélules utilisées.


- Peut-il y avoir des effets secondaires surtout si l'on à des problèmes de santé? (même à faible quantité)  
En dehors de maladie congénitale liée (hypothyroïdie), il y a quelques risques passagers :
Toxicité chimique :
Le taux d’assimilation de l’iode par les cellules thyroïdiennes s’adapte en fonction de l’apport quotidien d’iode et de l’âge. A partir d’un seuil critique d’iodure intra-cellulaire, il se produit une inhibition de la synthèse des hormones pendant quelques jours (effet Wolff-Chaikoff). La CIPR 23 (1975) considère un taux de captation nominal de 0,3 pour une thyroïde de 20 g correspondant à celle d’un adulte.
L’apport massif d’iode n’est pas un cas fréquent. Des observations dans la population japonaise indiquent qu’un apport massif d’iode (20 mg/j) entraîne l’apparition de goitres et d’hypothyroïdisme. A des niveaux plus faibles mais toujours excessifs (5 mg/j) aucun trouble clinique n’a été observé (OMS, 1996a).
Mais on parle bien de dose par jour, en traitement; pas de prise unique.


Il existe peu de traitement contre des contaminations liées à l’ingestion d’éléments radioactifs par l’homme.
En seconde intention, il y a les traitements chélateurs, mais on entre dans la chimie sophistiquée, hors de portée du simple mortel Wink
Quoiqu'il reste la piste de la pectine, mais dont la question reste ouverte par manque de sources :
Evaluation de l’emploi de la pectine chez les enfants vivant sur les territoires contaminés par le césium (IRSN)

Enfin, n'oubliez pas qu'en cas d'indisponibilité d'iodure de potassium, il est possible d'utiliser de la Bétadine iodée en application cutanée. Mon post détaillé (et sourcé !) à ce sujet :

Bétadine iodée pour remplacer l'iodure de potassium

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