Mûrier (sur wikipédia)
On en trouve partout où on le cultivait autrefois en France quasi exclusivement pour son feuillage donné aux vers à soie (activité disparue ou presque aujourd'hui).
On le retrouve cultivé aujourd'hui surtout pour l'ornement et pour l'ombre qu'il procure grâce à ses grandes feuilles, très appréciable en été.
Il y en a 2 grandes sortes : les mûriers noirs sont ceux aux fruits qui a maturité sont strictement noirs (exactement comme le cycle de maturité des mures de la ronce qu'on connait tous) et les mûriers blancs qui ont des fruits qui à maturité se déclinent du blanchâtre, rose, violet jusqu'à noir. En gros la couleur noir est un signe de maturité qui ne laisse pas de doute, mais selon la variété sur laquelle vous êtes tous ne seront pas noirs à maturité.
Je me fierai plus à la dureté du fruit (comme les mûres de la ronce) : les fruits "verts" sont durs, ils sont plus mous quand ils sont à maturité.
Ses fruits peuvent être assez sucrés à assez fades selon la variété et la raison de leur culture. Certaines variétés ayant été sélectionnées pour leur feuillage au détriment du fruit.
Par contre, de mémoire, il ne faut pas trop en abuser si jamais vous tombez sur une ancienne plantation aujourd'hui inexploitée (donc sur des fruits à profusion). Ses fruits (comme d'autres fruits) ont des propriétés laxatives si vous en abusez. Méfiance si vous êtes en randonnée à ne pas en abuser donc ...
Cet arbre me rappellera toujours mon enfance quand j'avais fait peur à mon encadrant en colonie qui, me voyant en manger, était persuadé que je confondais avec les mûres de la ronce et que j'étais entrain de m'intoxiquer. Impossible de quitter l'infirmerie tant qu'on n'pas trouvé un livre montrant que ce fruit était bel et bien comestible comme je tentais de lui expliquer