Bonjour à vous,
Suite à une discussion que j’ai eu hier avec Chris, je me permets ici d’exposer une ou 2 idées sur une façon d’appréhender son environnement de prédilection, et de se comporter lors d’un projet outdoor en solo qui peut s’étendre de quelques jours à quelques semaines, par exemple.
Ici, je présente donc un point de vue personnel, et donc par nature subjectif, loin d’être un étalon de comportement à suivre, juste une facette un peu « psycho », chacun d’entre nous vivant ses expériences « outdoor » à sa façon.
L’idée étant d’apporter à la communauté un élément, j’espère utile, parmi tant d’autres sur le sujet.
Par avance, veuillez m'excuser pour la longueur de ce qui va suivre...
Bref…
- L'environnement ou j’aime bien « déambuler », est en zone relativement sauvage (Laponie Finno-Scandinave), été et hiver. Je développe dans ce fil plutôt des éléments propres à la période estivale, mais l’esprit est parfaitement transposable à la période hivernale (même plus facile, niveau orientation en hiver en fait…)
Je parle donc ici de mon expérience, et de mes préférences de biotope, mais il faut bien être conscient que ce qui va suivre serait transposable, mutatis mutandis, à toute autre région du monde, suivant vos propres préférences et habitudes…
Première idée...
De façon générale, sous ces contrées, je trouve pas mal, lors de l'établissement du "programme des réjouissances" de raisonner en zone/surface à couvrir, ou plutôt zone/surface ou l'on va évoluer pendant x jours/senaines, plutôt qu'en point A et B à rejoindre, en linéaire, ou en faisant une boucle (A=B ).
A cela les raisons suivantes:
* Comme il s'agit souvent d'un séjour à durée limitée, ca supprime en grande partie le stress du "chrono/calendrier", il n'y a plus vraiment cette notion du "il faut arriver en B, le jour J, coûte que coûte, sinon je loupe l'avion du retour/le train/le bus etc...".
En définissant une zone, on reste libre de divaguer/nomader à sa guise en hors chemin, en tenant compte au jour le jour de la nature du terrain, de ces difficulties, de son propre rythme et état physique, et en gardant naturellement la possibilité, après une séance de carto/orientation en cours de journée, de changer ses plans, de choisir une autre direction, un autre lieu de bivouac....
Si la progression s'avère plus lente que prevue, rien n'empêche de privilégier de camper sur un chouette spot plus longtemps que prévu et en contre partie de raccourcir la partie déplacement... ou vice versa...
* Le terrain en taiga n'est pas forcément difficile à pratiquer, mais il est très variable et characterisé par la presence de beaucoup de marécages, tourbes en fond de vallée... La première fois,lorsqu'on se retrouve en sommet de colline, et qu'on regarde un fond de vallée voisin, entre le massifs de bouleaux et de pins qui borde le relief, on voit au loin la vallée ou le vallon, tapissé d'une belle surface "herbeuse" homogène d'un vert tendre, et il reste tentant d'y aller....
En réalité, 9 fois sur 10, on a affaire à un marécage bien étendu qui comble ledit vallon...
Bref, souvent là haut, quand c'est vert et en contre bas d'un relief quelconque, Achtung... marécage/tourbe... et moustiques et midges à l'affut! ....
L'habitude que l'on prend très vite est d'apprendre à contourner les zones marécageuses (parfois prévisibles sur carte, mais pas tout le temps) en permanence, ou si celle ci est vraiment étroite (quelques dizaines de metres) de sauter de "tête de russe" en "tête de russe" (touffe d'herbes localisée en pads et eparpillés un peu partout sur la surface du marécage) pour passer de l'autre côté...
A ce niveau là, les coulées animales (ici rennes et élans majoritairement) sont à guetter et à suivre, quand c'est arrangeant niveau direction souhaitée...
Bref souvent, un maréage de 50-100 m de large, c'est souvent synonyme de detours de plusieurs centaines de metres voir de quelques km pour passer de l'autre côté....
Re-Bref, la progression, pas forcément difficile, peut devenir très chronophage... d'ou l'intérêt de raisonner en zone d'exploration à couvrir plutôt que de longueur de chemin à parcourir...
Ici, je parle de Taiga, mais chacun d'entre vous, encore une fois, transposera ces concepts à ses propres environnements habituellement parcourus....
Psychologiquement, c'est très satisfaisant en fait, car quelque soit les imprévus de parcours, les changements de plans à la dernière minute, on est au final jamais déçu du tour que prend l'aventure, et on a pas la crainte de ne pas avoir "accompli", en fin de séjour un projet quelconque, vis à vis de ce qui a été parcouru...
* Lors de la définition de la zone de découverte et d'évolution, c'est pas mal quand même, d'un point de vue sécuritaire, de repérer sur ses cartes des accès humains rentrant et sortant de la dite zone, voir la traversant: quelques sentiers forestiers, un bled, une route carossable, un grillage d'éleveur de renne à longer... Ceci afin d'avoir toujours une possibilité de se "désengager" du "wilderness" de façon facile en cas de pépin, coup dur, et de se donner une voie de secours pour rejoindre un bout de civilisation....
Comme dit plus haut, en hiver, l’idée de progresser sur une zone, reste aussi valable, mais au final, c’est plus facile dans ce cas là de tenter de définir un chemin, car là haut, les grands froids permettent de geler tous les marécages et de les rendres traversables facilement. La dépense physique à chaque instant est plus importante, certe, mais l’orientation et les choix de progression plus simples et plus directement aux courbes de niveaux et à la necessité de suivre « simplement » les dénivelés les moins marqués (modulo les précautions d’usages à rendre lors de traversées de cours d’eau gelés de façon généralesur tout l’hiver, et des lacs en début et fin de saison hivernale… Pour faire très court…)
Un point très important, et pas mal lié à l’état d’esprit de chacun, c’est bien la gestion de l’effort… Au cours d’un séjour sous ces latitudes, et pour des projets de ballades un peu engagées, cette notion est à prendre en considration soigneusement :
Pour la gestion de l'effort, de façon générale, par exemple une rêgle assez basique est d’ essayer de bien gaffe à ne pas se mouiller de sueur et d'en garder toujours "sous le pied" en réserve: bref prendre son temps, ne pas être là pour faire du km GPS et chrono en main..., juste se protéger des éléments en collant au terrain ou en sachant dire "stop" pour prendre le temps d'allumer un feu et de se faire une boisson chaude... En fait, je trouve que c'est ça qui est vraiment intéressant et vaut le coup d'être vécu, ca fait partie pour moi de cette volonté de vivre "sur le terrain, par le terrain":
Il pleut/fait moche, je suis trempé, j'accepte être trempé, je me pose pour corriger la situation; monter l'abri ou en trouver un naturel, faire un feu, se sêcher, en profiter pour cogiter sur la suite de la journee, repotasser ma carte et changer si nécessaire d'itineraire... en fait ce n'est jamais une perte de temps, juste la variation d'un planning qui n'existe pas…
Le truc que je me dis, c'est que c'est pas forcément d'être en configuration matérielle non optimum ou dégradée sur un court laps de temps à cause des aléas météos par exemple qui pose problème, c'est plutôt de ne pas se focaliser sur son bien-être en soi.... en plus clair, être trempé pour moi n'est pas un élément anxiogène, parce que tant que je reste en activité physique, j'ai pas froid et surtout, j'accepte ce fait en étant prêt à m'arrêter à tout moment pour "rétablir la situation", bref me sêcher et chauffer...
Un problème: être mouillé (pluie/sueur) - une solution: se sêcher (feu/abri): tout va bien...
- Le matériel choisi est simple et supporte l'expositon au feu ou au moins à 2 ou 3 escarbilles de ci de là, les feux (avec un peu d'habitudes) se montent vite et démarrent plutôt bien Là Haut...
- J'ai plein de temps, et aucun chemin/trajet à respecter... (cf la notion vue plus haut de progression sur zone plutôt que de suivre un chemin prédéfini…)
donc aucune raison de ne pas prendre son temps...
Attention, hein, je prêche pas la négligence, le laisser aller et la fleur au bec, bien au contraire, c'est juste une maladroite promotion de ma part en ce qui concerne le développement de la conscience de soi, de son environnment et de ce qu'il peut offrir, de ce ces connaissances et capacités et finalement loin derrière du matos minimum nécessaire pour que "la mayonnaise prenne bien" et qu'on puisse profiter de la vie dehors en tenant compte de tout cela...
A titre de précaution, histoire de bien enfoncer le clou, je ne me permettrais jamais de conseiller cette façon de faire ou de l'appliquer à moi-même dans un nouvel environnement/contexte sans refaire toute mes gammes depuis le début, à nouveau en rapport direct avec ce nouvel environnement/contexte...
ex: désert saharien ou jungle, je n'y connais que dalle... si je devais vouloir découvrir ce nouvel univers:
- potasser des bouquins, faire ma "biblio".
- faire un premier voyage dans un petit groupe de crapahuteur motivé, AVEC des guides compétents, accepter de me "faire conduire par la main",
- refaire une biblio en rapport avec mon feed back...
- faire un autre voyage avec un petit groupe de crapahuteur motivé ET ayant connaissance de cet environnement, appliquer mes premières "teintures" de connaissance,
- re feed-back, changeer ce qu'il y'a a changer matos/facon de faire
- refaire une viree en solo, mais pas loin d'un village/bled, à la journée,
- etc..... etc en changeant un truc à chaque fois, augmentant la durée, exploiter plus le terrain, refaire des parcours connus mais en plus "engagé", augmenter la part d'échange avec les locaux...
Bref fonctionner en boucle en augmentant son nombre de pelures d'oignon à chaque fois...
Avec cette façon de faire et d'être.On compte en années de "projet" et d'apprentissage... faut juste en être conscient, mais c'est cool... et perso, en ce qui concerne les milieux subarctiques/arctiques du Sapmi (je "restreint" volontairement, il y'a bien assez à faire là déjà) je n'en suis encore qu'à apprendre et pratiquer mon ABCdaire...
A+ et merci pour votre patience de lecture...
Lambda
Suite à une discussion que j’ai eu hier avec Chris, je me permets ici d’exposer une ou 2 idées sur une façon d’appréhender son environnement de prédilection, et de se comporter lors d’un projet outdoor en solo qui peut s’étendre de quelques jours à quelques semaines, par exemple.
Ici, je présente donc un point de vue personnel, et donc par nature subjectif, loin d’être un étalon de comportement à suivre, juste une facette un peu « psycho », chacun d’entre nous vivant ses expériences « outdoor » à sa façon.
L’idée étant d’apporter à la communauté un élément, j’espère utile, parmi tant d’autres sur le sujet.
Par avance, veuillez m'excuser pour la longueur de ce qui va suivre...
Bref…
- L'environnement ou j’aime bien « déambuler », est en zone relativement sauvage (Laponie Finno-Scandinave), été et hiver. Je développe dans ce fil plutôt des éléments propres à la période estivale, mais l’esprit est parfaitement transposable à la période hivernale (même plus facile, niveau orientation en hiver en fait…)
Je parle donc ici de mon expérience, et de mes préférences de biotope, mais il faut bien être conscient que ce qui va suivre serait transposable, mutatis mutandis, à toute autre région du monde, suivant vos propres préférences et habitudes…
Première idée...
De façon générale, sous ces contrées, je trouve pas mal, lors de l'établissement du "programme des réjouissances" de raisonner en zone/surface à couvrir, ou plutôt zone/surface ou l'on va évoluer pendant x jours/senaines, plutôt qu'en point A et B à rejoindre, en linéaire, ou en faisant une boucle (A=B ).
A cela les raisons suivantes:
* Comme il s'agit souvent d'un séjour à durée limitée, ca supprime en grande partie le stress du "chrono/calendrier", il n'y a plus vraiment cette notion du "il faut arriver en B, le jour J, coûte que coûte, sinon je loupe l'avion du retour/le train/le bus etc...".
En définissant une zone, on reste libre de divaguer/nomader à sa guise en hors chemin, en tenant compte au jour le jour de la nature du terrain, de ces difficulties, de son propre rythme et état physique, et en gardant naturellement la possibilité, après une séance de carto/orientation en cours de journée, de changer ses plans, de choisir une autre direction, un autre lieu de bivouac....
Si la progression s'avère plus lente que prevue, rien n'empêche de privilégier de camper sur un chouette spot plus longtemps que prévu et en contre partie de raccourcir la partie déplacement... ou vice versa...
* Le terrain en taiga n'est pas forcément difficile à pratiquer, mais il est très variable et characterisé par la presence de beaucoup de marécages, tourbes en fond de vallée... La première fois,lorsqu'on se retrouve en sommet de colline, et qu'on regarde un fond de vallée voisin, entre le massifs de bouleaux et de pins qui borde le relief, on voit au loin la vallée ou le vallon, tapissé d'une belle surface "herbeuse" homogène d'un vert tendre, et il reste tentant d'y aller....
En réalité, 9 fois sur 10, on a affaire à un marécage bien étendu qui comble ledit vallon...
Bref, souvent là haut, quand c'est vert et en contre bas d'un relief quelconque, Achtung... marécage/tourbe... et moustiques et midges à l'affut! ....
L'habitude que l'on prend très vite est d'apprendre à contourner les zones marécageuses (parfois prévisibles sur carte, mais pas tout le temps) en permanence, ou si celle ci est vraiment étroite (quelques dizaines de metres) de sauter de "tête de russe" en "tête de russe" (touffe d'herbes localisée en pads et eparpillés un peu partout sur la surface du marécage) pour passer de l'autre côté...
A ce niveau là, les coulées animales (ici rennes et élans majoritairement) sont à guetter et à suivre, quand c'est arrangeant niveau direction souhaitée...
Bref souvent, un maréage de 50-100 m de large, c'est souvent synonyme de detours de plusieurs centaines de metres voir de quelques km pour passer de l'autre côté....
Re-Bref, la progression, pas forcément difficile, peut devenir très chronophage... d'ou l'intérêt de raisonner en zone d'exploration à couvrir plutôt que de longueur de chemin à parcourir...
Ici, je parle de Taiga, mais chacun d'entre vous, encore une fois, transposera ces concepts à ses propres environnements habituellement parcourus....
Psychologiquement, c'est très satisfaisant en fait, car quelque soit les imprévus de parcours, les changements de plans à la dernière minute, on est au final jamais déçu du tour que prend l'aventure, et on a pas la crainte de ne pas avoir "accompli", en fin de séjour un projet quelconque, vis à vis de ce qui a été parcouru...
* Lors de la définition de la zone de découverte et d'évolution, c'est pas mal quand même, d'un point de vue sécuritaire, de repérer sur ses cartes des accès humains rentrant et sortant de la dite zone, voir la traversant: quelques sentiers forestiers, un bled, une route carossable, un grillage d'éleveur de renne à longer... Ceci afin d'avoir toujours une possibilité de se "désengager" du "wilderness" de façon facile en cas de pépin, coup dur, et de se donner une voie de secours pour rejoindre un bout de civilisation....
Comme dit plus haut, en hiver, l’idée de progresser sur une zone, reste aussi valable, mais au final, c’est plus facile dans ce cas là de tenter de définir un chemin, car là haut, les grands froids permettent de geler tous les marécages et de les rendres traversables facilement. La dépense physique à chaque instant est plus importante, certe, mais l’orientation et les choix de progression plus simples et plus directement aux courbes de niveaux et à la necessité de suivre « simplement » les dénivelés les moins marqués (modulo les précautions d’usages à rendre lors de traversées de cours d’eau gelés de façon généralesur tout l’hiver, et des lacs en début et fin de saison hivernale… Pour faire très court…)
Un point très important, et pas mal lié à l’état d’esprit de chacun, c’est bien la gestion de l’effort… Au cours d’un séjour sous ces latitudes, et pour des projets de ballades un peu engagées, cette notion est à prendre en considration soigneusement :
Pour la gestion de l'effort, de façon générale, par exemple une rêgle assez basique est d’ essayer de bien gaffe à ne pas se mouiller de sueur et d'en garder toujours "sous le pied" en réserve: bref prendre son temps, ne pas être là pour faire du km GPS et chrono en main..., juste se protéger des éléments en collant au terrain ou en sachant dire "stop" pour prendre le temps d'allumer un feu et de se faire une boisson chaude... En fait, je trouve que c'est ça qui est vraiment intéressant et vaut le coup d'être vécu, ca fait partie pour moi de cette volonté de vivre "sur le terrain, par le terrain":
Il pleut/fait moche, je suis trempé, j'accepte être trempé, je me pose pour corriger la situation; monter l'abri ou en trouver un naturel, faire un feu, se sêcher, en profiter pour cogiter sur la suite de la journee, repotasser ma carte et changer si nécessaire d'itineraire... en fait ce n'est jamais une perte de temps, juste la variation d'un planning qui n'existe pas…
Le truc que je me dis, c'est que c'est pas forcément d'être en configuration matérielle non optimum ou dégradée sur un court laps de temps à cause des aléas météos par exemple qui pose problème, c'est plutôt de ne pas se focaliser sur son bien-être en soi.... en plus clair, être trempé pour moi n'est pas un élément anxiogène, parce que tant que je reste en activité physique, j'ai pas froid et surtout, j'accepte ce fait en étant prêt à m'arrêter à tout moment pour "rétablir la situation", bref me sêcher et chauffer...
Un problème: être mouillé (pluie/sueur) - une solution: se sêcher (feu/abri): tout va bien...
- Le matériel choisi est simple et supporte l'expositon au feu ou au moins à 2 ou 3 escarbilles de ci de là, les feux (avec un peu d'habitudes) se montent vite et démarrent plutôt bien Là Haut...
- J'ai plein de temps, et aucun chemin/trajet à respecter... (cf la notion vue plus haut de progression sur zone plutôt que de suivre un chemin prédéfini…)
donc aucune raison de ne pas prendre son temps...
Attention, hein, je prêche pas la négligence, le laisser aller et la fleur au bec, bien au contraire, c'est juste une maladroite promotion de ma part en ce qui concerne le développement de la conscience de soi, de son environnment et de ce qu'il peut offrir, de ce ces connaissances et capacités et finalement loin derrière du matos minimum nécessaire pour que "la mayonnaise prenne bien" et qu'on puisse profiter de la vie dehors en tenant compte de tout cela...
A titre de précaution, histoire de bien enfoncer le clou, je ne me permettrais jamais de conseiller cette façon de faire ou de l'appliquer à moi-même dans un nouvel environnement/contexte sans refaire toute mes gammes depuis le début, à nouveau en rapport direct avec ce nouvel environnement/contexte...
ex: désert saharien ou jungle, je n'y connais que dalle... si je devais vouloir découvrir ce nouvel univers:
- potasser des bouquins, faire ma "biblio".
- faire un premier voyage dans un petit groupe de crapahuteur motivé, AVEC des guides compétents, accepter de me "faire conduire par la main",
- refaire une biblio en rapport avec mon feed back...
- faire un autre voyage avec un petit groupe de crapahuteur motivé ET ayant connaissance de cet environnement, appliquer mes premières "teintures" de connaissance,
- re feed-back, changeer ce qu'il y'a a changer matos/facon de faire
- refaire une viree en solo, mais pas loin d'un village/bled, à la journée,
- etc..... etc en changeant un truc à chaque fois, augmentant la durée, exploiter plus le terrain, refaire des parcours connus mais en plus "engagé", augmenter la part d'échange avec les locaux...
Bref fonctionner en boucle en augmentant son nombre de pelures d'oignon à chaque fois...
Avec cette façon de faire et d'être.On compte en années de "projet" et d'apprentissage... faut juste en être conscient, mais c'est cool... et perso, en ce qui concerne les milieux subarctiques/arctiques du Sapmi (je "restreint" volontairement, il y'a bien assez à faire là déjà) je n'en suis encore qu'à apprendre et pratiquer mon ABCdaire...
A+ et merci pour votre patience de lecture...
Lambda