Normaundie a écrit:Nos anciens sont nés et vivaient avec le loup, ils le connaissaient certainement mieux que vous!!!
Mais bon c'est très a la mode de dire qu'on aime le loup, que le loup est gentil que c'est notre meilleur ami! on en reparlera! en attendant les autorités en dégomment chaque année davantage alors que ce n'est pas populaire du tout vu la mode! c'est bien que le loup pose problème.
Il serait je pense malvenu d’occulter la persécution de cet animal, et de bien d’autres, dans les siècles précédents. Les fosses aux loups, les chasses de masse, dont les motivations n’étaient scientifiquement pas sérieuses mais plutôt d’ordre « traditionnelles », religieuse ou, pire, d’ordre pécuniaire. A l’époque, on ne se posait pas de questions sur l’écosystème, l’impact des prédateurs Alpha sur les biotopes, etc.
Donner tout crédits aux anciens pour d’aléatoires questions de respects ne devrait pas être systématique. Dans ce cas là pourquoi ne pas glorifier nos aïeux quand ils se foutaient totalement de la gestion des déchets, balançaient tout dans la rivière la plus proche ou ce genre de chose ?
Plutôt que de considérer l’étude du loup comme une démarche new age/hippie(personne n’a dit que « le loup est gentil et que c’est notre meilleur ami ») peut-être faudrait-il se positionner de façon plus neutre mais aussi avec une vision plus large de la chose. La question n’est pas « Doit-on être pour ou contre les loups ?», car le loup EST présent, et c’est tout à fait naturel. Non, la question est « Comment s’adapter pour cohabiter avec le loup », car oui, je sais que c’est beaucoup demander pour ce con d’
Homo sapiens, mais il doit parfois lui aussi s’adapter, plutôt que de forcer la nature à s’adapter à nous et de « tuer » systématiquement pour des raisons souvent simplistes.
Conclure que le loup pose problème car les autorités en dégomme chaque année n’est pas un argument scientifiquement recevable désolé. Sous couvert de cette autorité ce sont juste des pulsions régies par des peurs non fondées qui s’expriment.
Normaundie a écrit: le problèmes viens que des animaux n'ont plus peur de l'homme ....
comme d'habitude on vois soit en blanc soit en noir, alors que le monde c'est gris, pour moi je le répète, tout tuer ou tout protéger est aussi néfaste pour la nature, et l'homme est un animal parmi les animaux qui a son role a jouer , que vous le vouliez ou pas nous sommes des prédateurs dont la nature a besoin pour son équilibre au même titre que le renard, le loup, la buse, la mouche et l'asticot etc..
L’anthropocentrisme est là, l’obscurantisme pas loin. La nature n’a absolument AUCUNE leçon à tirer de l’Homme. Si tu considères l’Homme comme un animal, et tu as tout à fait raison, car c’est ce que nous sommes, n’oublies pas cette notion scientifique de base :
L’Homme est le seul animal au Monde à produire des déchets.
Par ailleurs je citerai Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, à propos d'
Homo sapiens dans le livre "Classification phylogénétique du vivant" :
« Cette espèce en grande expansion menace gravement, a elle seule, l’ensemble de la biodiversité,ainsi que les équilibres écologiques et climatique de la planète. »L’équilibre de la nature dont tu parles a été fortement altéré il y a déjà bien longtemps par l’Homme, L’Homme est le seul animal à posséder un « égo », ce qui l’a mené à bien des erreurs qu’il paye désormais et payera encore plus avec le temps.
L’Homme se créer des besoins, pille la nature de façon démesurée et non adaptée à une destinée pérenne. L’Homme n’a que faire d’un équilibre et son influence sur la nature est juste catastrophique !
Destruction d’habitat, extinction d’espèces entières, réchauffement climatique (ouais, certains y croient!), cruauté envers les animaux (et non j’suis pas un végan, m’arrive même de tuer ma bouffe parfois!)
L’homme se plaint également beaucoup de la masse de sangliers qui ravage ses précieuses cultures. Mais forcément, sans prédateurs naturel, ça pullule ! Les loups auraient tout à fait leur place dans nos nature, La masse d’ongulés est telle que les meutes pourraient survivre sans soucis tout en laissant aux chasseurs de quoi tuer (et oui c’est important d’avoir des choses à tuer quand même).
Par ailleurs certains biotopes se referaient une petite santé par la même occasion.
Et oui l’écosystème c’est ça aussi : Un prédateur mange des ongulés, la population d’ongulés diminue, diminue aussi la destruction de la végétation, celle ci évolue, fait changer jusqu’à la topographie d’une région, et des espèces peu présentes jusqu’alors peuvent revenir et prospérer, Et là je parle d’insectes, d’amphibiens, d’oiseaux… Cela s’est déjà vu.
Quoi de nouvelles espèces d’animaux sauvages ? Mon dieu l’homme ne contrôle plus rien et on va tous crever ! Notre fric ! Notre sécurité ! Nos allocs ! Nos femmes !
Alors du coup on prend quel chemin ? Celui où on bute tout et on est rassuré car « on maîtrise » ?
Le côté stérile ?
Ou le côté fleurissant ?
Et les animaux sauvages qui n’ont peur de rien ? Pitié arrêtez ce couplet, Tout ça est uniquement de la faute de l’Homme et de la destruction des habitats. Rappelons également que tous les ans il y a plus de morts par chien domestique que par loup, serpent ou autre « supervillain ».
Et quand bien même, si un loup attaque un Homme, mais que l’Homme est un animal comme nous le mentionnons tous les deux, est-ce bien grave ? Après tout, si un bébé chevreuil à le droit de crever, un Homme ou un enfant aussi non ? Ou est-ce que je touche au sacro-saint maître du monde et que je dépasse les bornes ?
Il n’y a pas à avoir peur du loup. De toutes manière c’est mal barré, avec le nombre de chasseurs aux besoins douteux, les mentalités rétrogrades, la destruction de l’habitat, le gouvernement… T’inquiètes pas trop Normaundie, tu risques rien.
Tu dis « tout tuer ou tout protéger est néfaste pour la nature , » Je ne comprends pas bien…
Les loups n’ont-ils pas été « tous tués » en France jusqu’à ce jour du 05 novembre 1992 ?
Si j’en crois tes propos c’est donc une mauvaise chose ? Quel est ton seuil de tolérance ? Actuellement le nombre de loup en France est estimé à 500, C’est assez ? Pas assez ? Ou c’est trop ? Quel est le nombre souhaité ? Par qui est-il souhaité et pourquoi ?