Sorties par grand froid: trucs et astuces

Moi les mecs que je vois quand on parle de se rouler une chaussette dans le slip, ce ne sont pas forcément des skieurs de fond.

Sans blague, effectivement qu'avec 1mm de lycra pour se protéger du froid, même un papier mouchoir serait le bienvenu, seulement, comme je le dis plus haut, si moi j'en suis rendu à me protéger cette partie-là, c'est que tout le reste est déjà foutu, car depuis longtemps j'applique l'adage suivant:
Il n'y pas de mauvaise météo, seulement des gens mal habillés.
Mais bon, de par leur nature, les imprévus sont...imprévus.

Pour info, au sortir de chez moi ce matin pour aller au boulot à 7h45: -13°C, -21 avec le refroidissement éolien selon la miss Metéo de Radio-Canada.  
La saison hivernale, la vraie,  arrive seulement dans 38 jours.

Et par là je ne veux absolument pas avoir l'air de dire "nous on connait ça l'hiver bande d'amateur", car j'ai souvent trouvé du très bon matériel chez Décathlon France (pas encore visité leur magasin ici).  Et j'ai des vêtements de marques françaises qui sont tiptop: gants Auclair (ski alpin), manteaux Millet (genre snowboard) et parka Lafuma...

Je me suis souvenue de deux articles traitant du sujet du froid, parus sur le blogue de Rando-Québec. Écrits par quelqu'un que vous connaissez bien
Des bonnes idées, à adapter selon les régions.

trucs pour la rando

gestion de l'eau

Merci pour ces astuces que je ne connaissais pas
Tu m'as donné envie d'en savoir plus, et comme il est plus facile de retenir une leçon apprise par la pratique que par la théorie dans un canapé devant un ordinateur, je pense que je vais me laisser tenter par un stage de survie grand froid.

verdes a écrit: il est plus facile de retenir une leçon apprise par la pratique que par la théorie dans un canapé devant un ordinateur,

+ 1000

Très instructifs tes liens!

Dans le cadre du camp de neige prévu cet hiver en famille, c'est un peu différent: on monte un bivouac fixe autour duquel les activités s'organisent dans un rayon d'un ou deux km grand maximum.

On fera un peu de raquettes et de luge, de l'observation d'animaux etc, mais tout le matériel "lourd" ne bougera plus.
Du coup, je ne peux pas compter sur le mouvement permanent des randonneurs/skieurs de fond pour préserver nos stocks du gel.

Et puis, je ne peux pas confier d'objets trop sensibles à mes enfants de 8, 10 & 13 ans. S'ils oublient de protéger les médicaments du froid, qu'ils les perdent ou qu'ils les détruisent, ce serait la fin des vacances... (mon aîné est à 70% d'invalidité et son traitement médical est vital)

Verdes pourquoi un stage de survie Pourquoi pas un stage de randonnée ou de vie en milieu froid. Quelqu'un organise ça, une bonne expérience d'itinerance et de diy. En plus moins chers que les experts en survie.

A+

Dutch a écrit:Très instructifs tes liens!

Dans le cadre du camp de neige prévu cet hiver en famille, c'est un peu différent: on monte un bivouac fixe autour duquel les activités s'organisent dans un rayon d'un ou deux km grand maximum.

On fera un peu de raquettes et de luge, de l'observation d'animaux etc, mais tout le matériel "lourd" ne bougera plus.
Du coup, je ne peux pas compter sur le mouvement permanent des randonneurs/skieurs de fond pour préserver nos stocks du gel.

Et puis, je ne peux pas confier d'objets trop sensibles à mes enfants de 8, 10 & 13 ans. S'ils oublient de protéger les médicaments du froid, qu'ils les perdent ou qu'ils les détruisent, ce serait la fin des vacances... (mon aîné est à 70% d'invalidité et son traitement médical est vital)

Salut!

Dutch, pour le premier point, clairement que la frigobox étanche avec une bouillotte placée dedans le matin, et renouvelée le soir avant le dodo, le tout tapé sous un monticule de neige, reste ta solution la plus "facile" à mettre en oeuvre.

Pour les médicaments, là je pense qu'au final, tu pourrais simplement prendre une sacoche que tu devrais porter sur toi en permanence dans la journée: cela peut-être une "banane" améliorée accrochée à ton ceinturon, planqué sous ta veste/parka.

Ou sinon, les medocs essentiels à avoir toujours sous la main, dans ladite sacoche/banane, et les autres à prendre au cours des repas, avant de dormir, que sais je, dans la frigobox mentionnée plus haut, bien rangés dans un zip étanche...

Quelques idées en vrac...

à+,
Lambda

si on parle de vital, on ne prend pas de risques
tu divises le stock en deux, tu ne peux pas te permettre de le perdre, voire garder un backup dans un habitation en dur pas trop loin. Tu avais evoquer un point de repli je crois ?
garder les médicaments sur soi, a verifier s'il ne craignent pas la chaleur, generalement la preconisation est de les conserver en dessous de 30°, a part les solutions aqueuses je ne sais pas si les comprimés craignent des températures négatives ?

On va laisser des médocs en double chez le propriétaire du terrain, mais l'idée c'est d'être autonomes au maximum.

@ Lp: il ne s'agit en aucun cas d'un stage de survie, au contraire, je suis en train de tout préparer en amont pour éviter que ça le devienne.
C'est plus un projet du genre "camp scout à l'ancienne" ou du camping dans la neige: un solide bivouac, avec des activités ludiques pour les enfants dans les alentours immédiats.
En cas de pépin, on pourra se replier au chaud chez notre ami en moins d'un quart d'heure.

A vrai dire, le seul problème insoluble serait l'absence de neige pendant les vacances scolaires.
Parce qu'un campement d'une semaine dans la boue, le froid & l'humidité n'a vraiment rien d'attrayant...

@ dutch, oui j'avais très bien compris j'aime beaucoup lire les choses que tu fais en famille. Le post était plus pour verdes et son projet de stage de survie dans le cadre de son tour du monde.

A+

Je viens de faire un stage d’immersion dans le milieu naturel (organisé par le CEETS) et j'ai appris plus de choses en 4 jours (sur les techniques pour se sortir de situations critiques et sur moi et mes capacités) que j'en ai appris en 3 ans de préparation théorique
Lors de mon tour du monde, je peux très bien me retrouver dans une situation critique par grand froid (je vais passer par le nord de l'Europe entre autres) et je n'ai pas envie de me demander ce que je dois faire à ce moment là.
Le stage n'est pas onéreux et je sais qu'a son issue je serai en mesure de me tirer d'affaire ou mieux, j'aurai les connaissances pour ne pas me retrouver dans une fâcheuse situation.
Lors du stage que je viens de faire, on a passé la dernière nuit sans tarp ni duvet et il a fait 2° le matin juste avant que la tempête Amélie vienne se joindre à nous

@verdes, merci pour ta réponse si tu veux continuer à apprendre et à être curieux, jete un oeil à l'occasion chez libertrek..plein de bonne chose aussi là bas.

PS: je suis passé aussi par le ceets, très bon choix aussi.

A+

Je viens d'aller faire un tour chez libertrek, merci pour le tuyau.
Concernant le stage bivouac hivernal, le repas préparé par l'organisateur le soir me gêne un peu.
Pour un stage de débrouille (même si ce n'est pas de la survie), le coté vacances organisées ne correspond pas à ce que je cherche.
Le but d'un stage est d'en apprendre le plus et là, j'aurai préféré un repas préparé par moi, dans l'abri fabriqué par moi, mais avec les conseils d'un expert plutôt qu'un resto en commun dans une grande tente.
ça correspond certainement aux besoins ou envies de beaucoup de personnes mais pas aux miens.

@ verdes

Tu apprends énormément au détour d'un repas pris en commun.Pas par l'aspect pratique que tu décris et qu'il faut aussi connaître mais par l'étincelle que ton esprit peut avoir au détour d'une conversation et sans oublier les rencontres. Je dois être quelqu'un d'étrange car moi les deux aspects me plaisent et j'ai énormément appris avec les deux.

Garde l'info dans un petit coin...

A+