Bonsoir bonsoir !
J'aimerais vous raconter une histoire qui m'est arrivé récemment. (et qui a mis nos nerfs à rude épreuve)
Fin juillet, nous décidons de faire un tour de Kayak en famille. Le soleil brillait de toutes ses forces, l'eau était chaude, l'air aussi... Nous poussons nos embarcations à l'eau et commençons à ramer comme une joyeuse colonie de vacances.
Super synchronisation avec ma chérie : nous prenons rapidement la tête, ce qui nous permet d'avertir le reste du groupe des obstacles, points de vue et diverses plages où s'arrêter. Parfait: nous connaissons bien les lieux pour y avoir bivouaqué !
Sans prévenir, le ciel s'assombrit. Le vent souffle. Et nous qui avions si chaud dans nos shorts et gilets de sauvetages sommes très rapidement refroidis.
Rien de trop alarmant... nous continuons notre route en nous hâtant, au cas où les choses viendraient à se gâter.
Ça n'a pas loupé !
Les éclairs frappent. Ma montre au poignet, je compte les secondes séparant la foudre du tonnerre... Ils s'approchent. Une plage : nous nous arrêtons.
On tente de s'éloigner de l'eau autant que possible sans pour autant s'enfoncer dans la forêt. Le vent se fait de plus en plus fort. Les branches les plus faibles ne tardent pas à tomber. Sur la rive d'en face, un arbre s'écroule dans l'eau. Puis un second.
La pluie nous refroidit, on se colle et on grelotte. J'ouvre mon sac : une couverture de survie. « Ne pas utiliser si : défibrillateur ou orage ». Quel génie je suis d'avoir noté ça... mais quel abruti je suis de ne pas avoir pensé à un moyen de secours ! Tant pis, on fera avec nos petites serviettes.
Je tente de rassurer la belle-famille qui n'a pas de tels orage où ils vivent, tout en essayant de joindre la base de Kayak avec mon portable. (Là encore, je me réjouis de l'avoir accessible : dans une pochette étanche autour du cou)
L'orage s'éloigne, on se remet en route. Par sécurité, nous continuons de compter les secondes entre.... CRAAAAK
Un éclair déchire le ciel, le kayak tremble (et nous aussi!) : il est tombé tout proche. Comme un seul homme, on sprint jusqu'à une nouvelle plage, plus dégagée que la première.
Les Usain Bolt de la rame, c'était nous !
J'aide ceux qui arrivent après nous : les chaussons d'eau c'est bien, mais les chaussures de randos, c'est plus stable sur les roches aquatiques !
On reste une bonne demi-heure sur la plage, sous une pluie battante, en se couvrant tant bien que mal de nous serviettes déjà plus qu'imbibée d'eau.
Les nuages se dissipent, nous repartons et arrivons sans tarder à la base où nous attendent vêtements secs et biscuits bien mérités.
Pour tous ça a été une expérience un peu effrayante. Pour moi, ça a été un apprentissage « grandeur nature » et un moyen d'éprouver mes compétences, mon matériel et mon mental en situation de stress.
Ce que j'ai retenu de positif :
Ce à quoi je n'avais pas pensé :
Ça vous est déjà arrivé de vous retrouver coincé sous l'orage au bord de l'eau ? C'est la pile la saison en ce moment, avez-vous des choses à me conseiller ?
Merci d'avance pour votre participation, si vous avez des articles, vidéos ou n'importe quelle ressource à me transmettre c'est avec grand plaisir.
J'aimerais vous raconter une histoire qui m'est arrivé récemment. (et qui a mis nos nerfs à rude épreuve)
Fin juillet, nous décidons de faire un tour de Kayak en famille. Le soleil brillait de toutes ses forces, l'eau était chaude, l'air aussi... Nous poussons nos embarcations à l'eau et commençons à ramer comme une joyeuse colonie de vacances.
Super synchronisation avec ma chérie : nous prenons rapidement la tête, ce qui nous permet d'avertir le reste du groupe des obstacles, points de vue et diverses plages où s'arrêter. Parfait: nous connaissons bien les lieux pour y avoir bivouaqué !
Sans prévenir, le ciel s'assombrit. Le vent souffle. Et nous qui avions si chaud dans nos shorts et gilets de sauvetages sommes très rapidement refroidis.
Rien de trop alarmant... nous continuons notre route en nous hâtant, au cas où les choses viendraient à se gâter.
Ça n'a pas loupé !
Les éclairs frappent. Ma montre au poignet, je compte les secondes séparant la foudre du tonnerre... Ils s'approchent. Une plage : nous nous arrêtons.
On tente de s'éloigner de l'eau autant que possible sans pour autant s'enfoncer dans la forêt. Le vent se fait de plus en plus fort. Les branches les plus faibles ne tardent pas à tomber. Sur la rive d'en face, un arbre s'écroule dans l'eau. Puis un second.
La pluie nous refroidit, on se colle et on grelotte. J'ouvre mon sac : une couverture de survie. « Ne pas utiliser si : défibrillateur ou orage ». Quel génie je suis d'avoir noté ça... mais quel abruti je suis de ne pas avoir pensé à un moyen de secours ! Tant pis, on fera avec nos petites serviettes.
Je tente de rassurer la belle-famille qui n'a pas de tels orage où ils vivent, tout en essayant de joindre la base de Kayak avec mon portable. (Là encore, je me réjouis de l'avoir accessible : dans une pochette étanche autour du cou)
L'orage s'éloigne, on se remet en route. Par sécurité, nous continuons de compter les secondes entre.... CRAAAAK
Un éclair déchire le ciel, le kayak tremble (et nous aussi!) : il est tombé tout proche. Comme un seul homme, on sprint jusqu'à une nouvelle plage, plus dégagée que la première.
Les Usain Bolt de la rame, c'était nous !
J'aide ceux qui arrivent après nous : les chaussons d'eau c'est bien, mais les chaussures de randos, c'est plus stable sur les roches aquatiques !
On reste une bonne demi-heure sur la plage, sous une pluie battante, en se couvrant tant bien que mal de nous serviettes déjà plus qu'imbibée d'eau.
Les nuages se dissipent, nous repartons et arrivons sans tarder à la base où nous attendent vêtements secs et biscuits bien mérités.
Pour tous ça a été une expérience un peu effrayante. Pour moi, ça a été un apprentissage « grandeur nature » et un moyen d'éprouver mes compétences, mon matériel et mon mental en situation de stress.
Ce que j'ai retenu de positif :
- J'avais bien préparé mon matériel à être étanche
- Un sac étanche, en plus des bidons du Kayak, c’était une bonne idée : ça se transporte bien plus facilement et c'est moins lourd. La sangle permet également de garder les mains libres.
- J'ai facilement réussi à garder mon calme et rassuré autant que je le pouvais toute la famille.
- Une connaissance aussi minime que « 3 secondes entre un éclair et le tonnerre = environ 1km » peut s'avérer très utile.
- Savoir les positions qui favorisent le moins la foudre également
Ce à quoi je n'avais pas pensé :
- Un moyen de nous réchauffer autre que la couverture de survie et le feu
- De quoi nous protéger des branches qui tombaient (je cherche encore... les kayaks étant trop lourds pour qu'on puisse les reverser au dessus de nous)
Ça vous est déjà arrivé de vous retrouver coincé sous l'orage au bord de l'eau ? C'est la pile la saison en ce moment, avez-vous des choses à me conseiller ?
Merci d'avance pour votre participation, si vous avez des articles, vidéos ou n'importe quelle ressource à me transmettre c'est avec grand plaisir.