Salut groupe,
samedi après-midi, je travaillait dehors et les corneilles se sont mises en vol à l'épouvante, je lève le nez et vois un mur noir dans le ciel venir sur nous. 2 minutes plus tard, éclairs et tonnerre dans les montagne de l'autre côté du lac, puis c'est parti en fou: vent qui arrache tout, pluie à l'horizontale et pour finir grêlons qui mitraillent tout.
Une tempête, une vraie. Même le chat miaulait de peur. 10 minutes et c'était passé, sauf la pluie qui a continué.
Quand ma conjointe est revenue de chez ses parents qui habitent au bord du lac, elle m'avertit que mon canot (que je laisse là en pension tout l'été) avait été soulevé (38kg quand même) etprojeté sur un arbre mais ne semblait pas avoir souffert.
Le lendemain je suis allé prêter main forte aux beaux-parents pour dégager les branches tombés...Aïe!
Arbres déracinés
Embarcation échouée (à cette période de l'année, elles sont toutes hors de l'eau ou presque sinon il y en aurait eu des dizaines à cet endroit)
Arbres cassé par le vent, dont celui-ci de +40 cm
Et malheureusement, mon canot y a gouté
Habituellement posé sur des madriers au dessus du sol, il a plané sur 3m. Il a fait la Chasse-Galerie, mais sans le Diable. Résultat: défoncé à deux endroits. Fait ch!er, d'autant plus après passé une quinzaine d'heures au début de l'été pour refaire la quille et les plats-bords extérieurs.
Mais bon, ce n'est que du matériel et personne n'a été blessé que je sache.
Ces phénomènes météo sont plus fréquents il me semble, et toujours plus violents. Le Québec est un pays avec un climat rude et de grands écarts de température (-35 a +35, je connais pas beaucoup d'endroits avec 70°C d'écart), mais habituellement calme côté météo. La première fois que j'ai goûté au mistral, j'en était décoiffé! On a beau se dire «préparés», l'imprévisible est difficilement...prévisible. Dans le gros de cette dernière tempête, regardant les grêlons se fracasser contre les fenêtres j'en était à me dire qu'il faudrait peut-être penser à regarder pour se munir de volets roulants de métal comme dans les commerces des villes pour ne pas avoir à placarder les fenêtres au prochain ouragan, qui ne saurait tarder si on observe la tendance.
Il y a deux semaines, toujours sur le lac et en canot, j'ai été surpris par un vent qui m'a foutu un petite trouille. Il ventait déjà pas mal et c'était peut être un peu téméraire d'y aller seul avec un enfant. Heureusement nous n'étions pas très loin quand soudain le vent a forci sans crier gare et j'avais beau rassurer mon garçon, je ne l'était pas vraiment moi-même. Les vagues sont devenues assez hautes pour faire entrer de l'eau dans le canot et le vent empêchait toute manœuvre. J'ai mis le cap sur la berge la plus proche et sitôt que le fond est apparu, j'ai sauté à l'eau jusqu'à l'aine (pas très chaude au demeurant) pour tirer le canot à l'abri et regagner notre point de départ en longeant la rive.
Tout ça pour dire que la météo violente me laisse songeur sur notre capacité à y survivre. Un rien suffit pour passer de bonne frousse à catastrophe.
Avez-vous des anecdotes à partager?
samedi après-midi, je travaillait dehors et les corneilles se sont mises en vol à l'épouvante, je lève le nez et vois un mur noir dans le ciel venir sur nous. 2 minutes plus tard, éclairs et tonnerre dans les montagne de l'autre côté du lac, puis c'est parti en fou: vent qui arrache tout, pluie à l'horizontale et pour finir grêlons qui mitraillent tout.
Une tempête, une vraie. Même le chat miaulait de peur. 10 minutes et c'était passé, sauf la pluie qui a continué.
Quand ma conjointe est revenue de chez ses parents qui habitent au bord du lac, elle m'avertit que mon canot (que je laisse là en pension tout l'été) avait été soulevé (38kg quand même) etprojeté sur un arbre mais ne semblait pas avoir souffert.
Le lendemain je suis allé prêter main forte aux beaux-parents pour dégager les branches tombés...Aïe!
Arbres déracinés
Embarcation échouée (à cette période de l'année, elles sont toutes hors de l'eau ou presque sinon il y en aurait eu des dizaines à cet endroit)
Arbres cassé par le vent, dont celui-ci de +40 cm
Et malheureusement, mon canot y a gouté
Habituellement posé sur des madriers au dessus du sol, il a plané sur 3m. Il a fait la Chasse-Galerie, mais sans le Diable. Résultat: défoncé à deux endroits. Fait ch!er, d'autant plus après passé une quinzaine d'heures au début de l'été pour refaire la quille et les plats-bords extérieurs.
Mais bon, ce n'est que du matériel et personne n'a été blessé que je sache.
Ces phénomènes météo sont plus fréquents il me semble, et toujours plus violents. Le Québec est un pays avec un climat rude et de grands écarts de température (-35 a +35, je connais pas beaucoup d'endroits avec 70°C d'écart), mais habituellement calme côté météo. La première fois que j'ai goûté au mistral, j'en était décoiffé! On a beau se dire «préparés», l'imprévisible est difficilement...prévisible. Dans le gros de cette dernière tempête, regardant les grêlons se fracasser contre les fenêtres j'en était à me dire qu'il faudrait peut-être penser à regarder pour se munir de volets roulants de métal comme dans les commerces des villes pour ne pas avoir à placarder les fenêtres au prochain ouragan, qui ne saurait tarder si on observe la tendance.
Il y a deux semaines, toujours sur le lac et en canot, j'ai été surpris par un vent qui m'a foutu un petite trouille. Il ventait déjà pas mal et c'était peut être un peu téméraire d'y aller seul avec un enfant. Heureusement nous n'étions pas très loin quand soudain le vent a forci sans crier gare et j'avais beau rassurer mon garçon, je ne l'était pas vraiment moi-même. Les vagues sont devenues assez hautes pour faire entrer de l'eau dans le canot et le vent empêchait toute manœuvre. J'ai mis le cap sur la berge la plus proche et sitôt que le fond est apparu, j'ai sauté à l'eau jusqu'à l'aine (pas très chaude au demeurant) pour tirer le canot à l'abri et regagner notre point de départ en longeant la rive.
Tout ça pour dire que la météo violente me laisse songeur sur notre capacité à y survivre. Un rien suffit pour passer de bonne frousse à catastrophe.
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