urizen a écrit:.. Et vous, comment faites vous pour des passages à gué ?
Ce qui suit n'est que mon opinion et mes choix, pas une vérité absolue.
1/ situation facile :
- Eau claire, je vois le fond.
- Fond sablonneux, doux pour mes pieds.
- pas trop de profondeur.
- je n'ai pas besoin de rester chaussé.
-> c'est tranquille, je me déchausse. Chaussures autour du cou.
2/ autres cas :
je garde mes chaussures au pieds.
Si le rythme de marche est
très modéré, le risque d'ampoules est faible.
Le rythme très modéré peut être dû à la végétation ou au dénivelé, voire à mon choix.
Selon la zone géographique où l'on est, il est bon d'avoir des chaussures qui laissent sortir l'eau.
Il y a des coins où quoi que l'on fasse, l'eau finira par entrer. Autant la laisser sortir !
Voir Merrel (civil) ou jungle boots (mili).
La membrane Goretex de certaines chaussures empêche l'eau d'entrer mais une fois entrée, elle ne peut plus sortir.
A vous de voir ...
Si l'on est dans un coin très humide, si la température le permet, on peut randonner en sandales ouvertes.
il y a des modèles prévus pour.
Les bottes en caoutchouc sont bien tant que l'on marche tranquille et que l'eau n'entre pas dans les bottes.
Bottes pleines d'eau = lourd, tirent vers le fond.
Les mycoses peuvent être amusantes.
Dans tous les cas :
- si ceinture ventrale, la déboucler.
- détendre les bretelles pour se défaire du sac si chute dans eau profonde.
- si l'on peut avoir un bâton, c'est bien.
Si l'on est vraiment inquiet :
- vider son bidon, le poser sur son sac (ou le garder à la main).
- relier le bidon à son sac avec 2 ou 3 m de ficelle.
- si l'on est contraint de larguer son sac, la sac coule mais le bidon vide flotte.
- on attrape le bidon, on tire sur la ficelle, hop on récupère le sac.
Cette dernière technique m'avait été proposée dans les montagnes Philippines pendant la mousson. (c'est cool de se la péter
)
Pas eu besoin de tester.