Salut !
Le chargeur de piles alcalines a montré ses avantages du côté de la tension. Les alcalines proposant environ 1,5V, tandis que NiMH et NiCd sont limitées à 1,2V max; pour certains appareils sensibles, c'est assez limite car 4 éléments NiMH n'ont plus qu'une tension de 4,8V au lieu de 6V.
Mais il y avait une foule d'inconvénients en contrepartie : contrôle de la profondeur de décharge (1,2V maxi pour les alcalines), contrôle du courant de charge et de la température, etc....
Cela risque d'être remplacé par les derniers accus NiZn, qui présenteront une tension similaire aux alcalines
VitamineSeb a écrit:Pour charger tes piles en dynamo, va falloir user de l'huile de coude pendant quelques heures...
Comme dit juste au dessus, on utilise en général un accu tampon qui tolère de courtes périodes de charge à fort ampérage, afin de charger ensuite des accus à plus faible courant de charge (NiMH en général)
Je vais prendre un chargeur USB à dynamo (j'avais repéré le même que le tien), démonter toute la partie manivelle et engrenages (les engrenages servent à démultiplier le nombre de tours et retenir le mouvement), fixer directement sur l'axe moteur une éolienne (certainement un ventilo de PC).
Les chargeurs USB à dynamo ou panneau solaires sont équipés d'un régulateur 5.5V, j'aurais donc au final une petite éolienne USB régulée.
Il faudra aussi regarder du côté du nombre de tours par minute minimum pour générer la tension adéquate. Sur les petits moteurs, on ajoute un système d'engrenages multiplicateur pour avoir une tension acceptable, le moteur tourne à plusieurs dizaines de tours par seconde (voire plus), si l'hélice, directement reliée à l'axe du moteur ne tourne pas à cette vitesse mini, la tension risque de ne pas monter très haut.
L'astuce que j'utilise dans un de mes projets est de prendre un moteur qui présente beaucoup plus de pôles, et qui fait diminuer le nombre de tours minimum. Par exemple, un moteur pas à pas de base (type imprimante) fait entre 100 et 200 alternances de pôles devant les bobines à chaque tour....là où un moteur CC ordinaire n'en fait que quelques uns.
Ps :
Parmi les piles jetées dans les bennes une grande partie est encore bonne !
Fabriquer un testeur simple d'accus et de piles : récup de l'énergie dans les bacs à recyclage
Pour 3/4 composants, on se fait un testeur rudimentaire qui permet de mesurer en moins d'une seconde :
Mon test :
Sur 106 piles :
-16 sont définitivement mortes, mais présentent une tension "encore bonne" au multimètre.
-52 sont à moitié mortes. Pas vraiment utiles pour êtres utilisées telles quelles, mais intéressantes avec des montages qui "pompent" l'énergie jusqu'au bout.
-27 sont encore très bonnes, avec une tension comprise entre 1,3V et 1,5V. De quoi alimenter tous types d'appareils courants : radios, lampes, etc...
-11 sont encore neuves !
Le montage qui "pompe l'énergie" est le petit survolteur développé un peu plus loin :
Circuit Survolteur : convertir 1,5V en 9V - 12V - 15V, etc...
En gros, on utilise une inductance pour générer des pics de tension, lissés par un condensateur. On peut convertir 1,5V en 9V, mais aussi 1,2V (accumulateur) en 9V, 12V, etc....
Le montage est également capable de fonctionner sur une pile presque morte (moins de 1V) pour tirer entre 5 et 9V.
C'est très pratique pour user des piles jusqu'au bout, générer des tensions un peu exotiques (USB 5V...), mais aussi pour uniformiser son stock de piles sur un seul modèle.
Les seules limitations portent sur l'ampérage maxi que le module peut fournir, qui est dépendant du transistor de charge de l'inductance, et sur la puissance tirée en sortie (sensiblement égale à celle d'entrée, plus quelques pertes, même si le circuit est très performant)
Ici, le premier prototype, pour remplacer une pile 9V avec ses connecteurs.
Si on regarde de plus près, il s'agit du circuit que j'utilise pour faire fonctionner un compteur geiger avec une seule pile :
(prototype stripboard)