Mes BOB, je vide tout et je les refais...

De temps en temps (assez régulièrement) je sors tout de mes BOB et j'en vérifie le contenu, les dates de péremption, j'actualise en fonction de la saison, etc...

Aujourd'hui c'est ce que je vais faire, mais en plus je vais "repenser" chaque article... utile, inutile ? doublon, manquant ?

Les BOB ne doivent pas "dormir" pendant des mois, il faut les inspecter régulièrement, les utiliser (ou au moins en partie), par exemple je sors des éléments du BOB que je transfère dans mon sac de rando, après usage retour dans le BOB. Ainsi mon matériel est vérifié ET UTILISE, je connais mon matériel, le jour ou j'en ai besoin je n'ai pas besoin de réfléchir pour savoir comment il faut l'utiliser.

Si vous avez des articles dont vous vous demandez "a quoi ça sert déjà ?", "on l'utilise comment ?", "j'ai pris ça pourquoi ?" alors votre BOB n'est pas bien fait, il faut le refaire à zéro en reprenant la réflexion à la base.

Si votre femme à un BOB (ce que je préconise), il faut qu'elle sache ce qu'il contient, et qu'elle sache s'en servir seule.

Oui, tout à fait.
Je n'ai plus de BOB, je suis actuellement en train de tout refaire aussi.
Je répartis tout plus convenablement entre le BOB, le BOV et l'EDV.
J'ai récemment mis au jour mon EDC également. J'avais des produits périmés que j'ai remplacés (bien que toujours comestibles ).
Et j'ai ajouté quelques médicaments puisse que j'avais pioché dedans.
Actuellement je prépare mon kit EDV pour l'hiver et un kit BOV permanent à mettre dans le coffre.
Le tout, ou presque sera dans une caisse de munition US étanche.

Mon BOB quand à lui à besoin d'être entièrement refait et sera réparti différemment suite à l'acquisition des caisses de munitions. J'aurai donc un BOB minimaliste dans mon sac de rando et du matos plus lourd dans une caisse prête à être emportée en voiture, en complément de ce qu'il y aura déjà dans le coffre.
Ce que je garde dans la voiture, c'est en cas de coup dur sur la route ou en voyage

Au final il sera possible de partir à pied, à vélo, en voiture. Tout sera prêt, il ne restera qu'à prendre le sac et la caisse en fonction du départ.
Je prévois aussi un sac pour ma femme.

Je précise aussi, que dans mon cas, le départ ne sera qu'en cas d'obligation. Autant que possible je resterais chez moi et j'ai prévu de quoi tenir au moins 1 mois en couple.
J'ai toutes sortes de réserves, alimentaire, hygiène, carburant, gaz...

Evacuer doit être la dernière solution, par contre il faut savoir décider d'évacuer (ne pas le faire trop tard).

Mon BOB est toujours défait.

Tout (des vêtements aux médocs et à la bouffe) est soigneusement rangé en permanence à l'entrée de ma cave. Ainsi, pas besoin de le vider "de temps en temps" pour vérifier. De plus j'ai le même sac à dos pour rando et BOB. Et comme il n'y a pas exactement la même chose dedans... bien obligé aussi par exemple de le vider pour sécher ma tente ou mettre mon sac de couchage dans son filet.
Les seuls items inamovibles, valables en rando comme en bug out sont les vêtements ou déjà dans mes poches (buff, mouchoirs, PQ, tarp, boussole etc) ou accrochés à ma ceinture et à mes sangles ventrales de sac à dos (porte gourde, couteau). En plus, quand je pars en balade un jour, j'emporte un sac plus petit avec quelques éléments, genre EDC.

Les questions du style "a quoi ça sert déjà ?", "on l'utilise comment ?", "j'ai pris ça pourquoi ?", je ne me les pose plus (à tort pet-être, mais faut pas gagatiser non plus, ou accumuler les gadgets inutiles).

Temps chronométré pour m'habiller et faire mon sac: 9 minutes sans mes lacets de bottines. Tout est vraiment devenu automatique et je ne dois plus m'interroger sur "quoi va où". Je peux partir sur un coup de tête. En cas d'hésitation, j'ai un aide mémoire fixé à l'intérieur d'une des malles avec 1.matos rando et 2.matos bug out. Il reste un truc gênant: ce qui me prendra le plus de temps en cas de bug out, c'est de fixer mon holster de cuisse et mon vide chargeur à la ceinture, la dragonne de mon PA et mes cartouchières de FA, ça me fera bien 20 minutes de plus...

Les males sont prévues pour une évac en bagnole (deux males MIL en métal et une en osier), trois bidons de cinquante litres et trois de cent litres, en plus des sacs. Chez moi, il y de quoi tenir à cinq pendant un bon mois... et à 70 bornes, à pied ou en voiture, mes BAD m'attendent. Bref, je pense être paré!

La caverne d'ali baba:

J'adore magnifique initiative ISO

Slt, je compte revoir le mien ce wk aussi, deux trois choses a revoir..... Et a mettre a jour aussi

Les BOB ne doivent pas "dormir" pendant des mois, il faut les inspecter régulièrement.

Je suis bien d'accord avec toi.

Pareil "BOB" (je déteste ce mot) toujours défait.

Raisons:

1 pour ne pas être le "pigeon" (dsl du mot) qui achète tout en double*. Genre plusieurs sacs et leur contenu, dont un qui restera à moisir dans un coin de la maison.

2 pour la compression des vêtements et sac de couchages

3 la péremption des batteries, eau, médocs...

* Du point de vue fabricant-vendeur, vous rendez vous compte de la manne que représente un client "survivaliste" par rapport à un simple randonneur ? Le premier achète tout en de multiples exemplaires - et souvent du n'importe quoi -. C'est un bien plus gros consommateur que le second qui va être beaucoup plus casse couilles sur les quantités, la pertinence et la technicité. La randonnée ultra légère, c'est le diable.

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C'est un peu la même réflexion qu'avec les kits de survie. André François Bourbeau préconise d'avoir du matos simple au fond de ses poches: petit canif, briquet BIC, micro lampe, paquet de mouchoirs etc. Tout un tas de trucs qui servent au quotidien et accessoirement en cas de crise.

Cela plutôt qu'un "kitalacon" que l'on ouvre jamais, dont on a pas l'habitude de travailler avec et que l'on aura de toutes façons pas sur soi quand on en aura le plus besoin.

Nemophilist a écrit:

C'est un peu la même réflexion qu'avec les kits de survie. André François Bourbeau préconise d'avoir du matos simple au fond de ses poches: petit canif, briquet BIC, micro lampe, paquet de mouchoirs etc. Tout un tas de trucs qui servent au quotidien et accessoirement en cas de crise.

Je me suis baladé pendant des années avec un "parfait EDC" pour au final me rendre compte que mon Opinel et mon bandana au fond d'une poche remplissaient 95% de mes besoins. Un 4% restant est rempli par la fonction lampe de mon cell, toujours chargé au dessus de 30%. Le 1% restant c'est des trucs contre le mal de tête et des anti-histaminiques. (Un briquet j'en ai aussi toujours un, mais jamais utilisé. Mais l'aspect réconfort est présent)


Je me demandais aussi vaguement si "ne pas avoir" de BOB tout fait était une erreur ou pas :
- Je sais où sont les affaires que j'emporterais.
- J'ai pas forcément les moyens d'avoir tout en double, donc le mien est "à moitié fait".

Mon matos de rando est rangé dedans (réchaud principalement et bouffe séchée...) mais le reste, en terme de fringues... Surtout qu'ici, si j'évacue en hiver, la situation est complètement différente de l'été. À -30, tu n'as pas les mêmes besoins. Et de toutes façons, à -30, ton équipements (bottes, gants, blousons, couches chaudes...) tu as ça pas mal proche, tu le mets tous les jours!
Je regarde juste la bouffe régulièrement.

Je constate que je ne suis pas le seul à travailler comme ça...  

C’est une question de choix ou de pari sur l’avenir et de préparation : quels sont les risques pour moi ?
Perso je ne vois pas d’autre motif de départ urgentissime qu’à cause d’une confrontation violente ou un incendie de forêt. Même dans ces situations, je ne serais pas en train d’attendre dans mon relax au jardin ; tout sera prêt dans le sac ou la caisse.
Si j’habitais en appartement au 7ème en centre-ville, je raisonnerais différemment.

On appelle ça de la gestion de risques.

Nemophilist a écrit:Du point de vue fabricant-vendeur, vous rendez vous compte de la manne que représente un client "survivaliste" par rapport à un simple randonneur ? Le premier achète tout en de multiples exemplaires - et souvent du n'importe quoi -. C'est un bien plus gros consommateur que le second qui va être beaucoup plus casse couilles sur les quantités, la pertinence et la technicité. La randonnée ultra légère, c'est le diable.

Pas nécessairement. Ma démarche "néo-rando-MUL" est venue en même temps que celle de survie. J'ai tout de suite pigé la nécessité de veiller au poids AUSSI dans mon approche "BOB" (sorry pour le mot ). Si j'ai bien une liste "sac rando", une "sac MUL" et une "sac BOB", il y a quand même de nombreux items communs et non des moindres: FAK, popote/mug/réchaud/carburant, nourriture, sous-vêtements, vêtements chauds,... et je ne suis jamais tombé (dieu merci) dans le fourbi superminikitdetouletoutim

Mais je suis d'accord avec toi: la MUL c'est le diable. Surtout par son côté bricolo...

excusez-moi mais je ne suis pas familière avec cette expression. Quand vous dites, "c'est le diable", c'est positif ou négatif comme jugement?

hahaha! Dans ce contexte, c'est négatif!

Teacher a écrit: excusez-moi mais je ne suis pas familière avec cette expression. Quand vous dites, "c'est le diable", c'est positif ou négatif comme jugement?

C'est ambigu. C'est un peu comme si on employait toutes les nuances du mot "malin" en même temps.

https://fr.wiktionary.org/wiki/malin

J'ai envie de dire aux survivalistes:

-> n'écoutez pas les sirènes du commerce: publicitaires bien sur, mais aussi influenceurs (ex: youtuber,  community managers, instructeurs). Ils sont là pour vous vendre des trucs et non pas pour vous sauver.
-> n'écoutez pas les potes sous influence  ^ ^. On a tendance à acheter par compulsion quand on est émulé.
-> faites votre propre introspection psy: vos préparatifs sont ils des réponses efficaces à des risques objectifs ?
-> dans le même temps, faites un tableau des risques et leur probabilité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89valuation_des_risques

Chez moi, certes pas de BOB, mais habitant près d'une centrale nucléaire, j'ai un petit carton avec des pastilles d'iode (distribuées par l'état), des rouleaux de scotch pour calfeutrer, une petite radio et des masques FFP3 (<<< questionnement sur la capacité de ces masques à filtrer les particules radioactives).

Habitant en outre en zone inondable, j'ai toujours d'avance un peu de bouffe sèche, de l'eau potable, des piles/bougies et au pire j'ai mon matos de rando >>> filtre à eau, réchaud à alcool, sac de couchage etc... (pareil pour les autres membres de ma famille évidement)

Si on écoute les survivalistes les plus allumés et surtout ceux qui tirent les ficelles, on risque d'acheter n'importe quoi. Plus que votre survie, c'est surtout la richesse d'un "malin" ( Teacher ) que vous allez préparer !

Après, faites ce que vous voulez ! J'ai déjà pris mes distances avec tout ça perso... Et puis moi aussi, hein je fais des achats plaisirs totalement irrationnels !

J'utilise ce tableau dans le cadre de mon travail très régulièrement.

Mais j'avoue ne jamais l'avoir utilisé pour la préparation. Ou plutôt j'ai du l'utiliser inconsciemment, sans doute.

Mais se plier à faire l'exercice est toujours très enrichissant. Tu poses un jalon, et tu trouves toujours des surprises dans les résultats.
En fait, ça te force à prendre du recul. C'est toujours une excellente chose.

Et je te rejoins sur les achats. À trop regarder Youtube... on achète n'importe quoi. Et mal.

Il fut un temps où certains piliers de forum, aujourd'hui disparus parce qu'ils n'ont pas voulu cautionner le mercantilisme dudit forum, disaient: " Ton kit de survie, il est entre tes deux oreilles" .

devant la sagesse des-dits sages.

Nemophilist a écrit: masques FFP3 (<<< questionnement sur la capacité de ces masques à filtrer les particules radioactives).

Il faut que tu te renseignes plus avant. La radioactivité n'est pas constituée de particules mais de rayonnement, qu'aucun masque n'arrête. Ce que le masque va arrêter, c'est des particules porteuses de radiation, de manière à ce que ces particules ne pénètrent pas dans l'organisme par les poumons, au point d'ailleurs que les filtres saturés de poussières radioactives peuvent s'avérer contaminants.

alors pour ma part je suis allé et revenus ^^ de l'armée et pendant ma formation (qui dure 1 mois+2 semaines pour devenir brigadier) ont nous à expliquer comment pallier à une explosion nucléaire et il n'y en à deux une pour le militaire où ont vous explique comment mettre rapidement la combinaison et le masque ainsi que quelques conseils de bon sens et l'autre pour les civils c'est la prière !!! car même avec un masque et des pastilles d'iodes suivant la proximité de l'explosion vous êtes plus ou moins mort mais mort quand même c'est juste une question de temps !!!

personnellement je n'ai pas chez moi de combinaison et de masque de type militaire et par conséquent même si j'ai des réserves je pense que c'est le risque le plus difficile à traiter

sinon pour en revenir aux bob et aux edc je vérifie personnellement au moins une fois tous les trois mois mes médocs et ma trousse de soins dans mes différents sacs/sacoches ainsi que les dates de validité de mes bombes de défenses bref tous ce qui pourrait être susceptible de devenir périmé c'est une question de bon sens à mon avis

Le risque d'accident dans une centrale n'a RIEN à voir avec une explosion nucléaire ! Je pense que le premier est improbable mais pas impossible (il y a des antécédents). Le second, bon... je n'y crois pas un seul instant.

Par contre faut que je me renseigne plus sérieusement sur la protection individuelle à bas cout VS empoisonnement du cœur du réacteur.

A priori:
L'irradiation directe, aiguë ne concerne qu'un petit périmètre (pas concerné).
Je pense, n'étant pas spécialiste, que je dois me préparer surtout à une irradiation indirecte via inhalation de particules radioactives.

De mémoire:
Il y a plusieurs types de rayonnements: alpha, bêta et gamma. Les "pires" sont les rayonnements alpha. Ne passent pas l'épiderme mais très peu suffisent à vous pourrir si vous les ingérez/inhalez. D'où l'importance d'un masque respiratoire.

Pas plus de hors sujet de ma part en tout cas, je vais me renseigner plus sérieusement... Grosses lacunes de ma part.

PS:@ISO toutafé, le masque filtre les particules émettrices de rayonnements.

Dans le même temps, faites un tableau des risques et leur probabilité.

C'est vrai. Réfléchissez aux risques relatifs à votre lieu d'habitation, le "voisinage", les usines ou industries proches, la proximité de cours d'eau, la proximité de villes proches avec leurs risques liés...
C'est de ces risques que découlera le contenu de votre équipement.