Salut !
Juste un détail, même si cela ne m'enchante pas de venir dessus :
Lespleiades a écrit:
J'ai donc séléctionné 4 plantes essentielles
La photo du sureau peut induire en erreur, vu que les grappes sont montantes...ce qui est le cas du sureau hièble, principale confusion, et aussi répandu que le sureau dans mon coin
Lespleiades a écrit:
et un champignon indispensable.
La Penicilline:
Il n'y a que la souches P. Notatum (Chrysogenum) qui contient la séquence génétique permettant la synthèse de pénicilline. Toutes les autres, dont P. Roqueforti évoquée ici n'en sont pas capables. C'est malheureusement une petite légende qui tourne sans vraiment de preuves ni de sources sur le net.
On peut réfléchir en sens inverse : entre 5 et 10% de la population est allergique à la pénicilline; cela signifierait qu'elle ne pourra jamais manger de roquefort ou de bleu...
Autre point important, plusieurs souches de pénicillium très répandues (ex : Penicillium expansum, sur la pourriture des fruits, des céréales & co) ont la fâcheuse tendance à produire une mycotoxine, la patuline.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Patuline
Cette mycotoxine est un métabolite synthétisé dans certaines conditions par diverses espèces de champignons microscopiques, principalement par des moisissures d'Aspergillus sp., et de Penicillium sp.
La présence de patuline n'est pas décelable par notre goût ou notre odorat. Seule l'analyse peut la mettre en évidence. Les jus contaminés n'ont ni goût particulier, ni modification d'aspect.
C'est une molécule de faible poids moléculaire (< 1000 d), thermo-stable en milieu non aqueux et difficilement dégradables. On ne sait pas la détruire sans altérer la qualité organoleptique des aliments. C'est un toxique à faible dose sur les animaux à sang chaud et l'homme. Les alcools forts n'en contiennent plus. La transformation d'alcools à faible degré d'alcool en vinaigres détruit également la patuline, mais celle-ci n'est pas détruite par la pasteurisation.
Risques pour l'homme
À partir d'une certaine dose (faible), ils se manifestent par des lésions congestives au niveau des poumons, des reins et de la rate ; mais accessoirement, elle provoque une dégénérescence des neurones du cortex cérébral, d'où peuvent résulter divers symptômes nerveux (dont paralysie...)
On peut distinguer les souches cultivées, mais il faut alors sortir au minimum le microscope
Mais c'est sans oublier bien entendu les bactéries qui sont naturellement résistantes aux bêta lactamines par ex pseudomonas A (production de b. lactamase, et difficulté d'atteindre la cible), les mycoplasmes (pas de cible aux B.L), ou celles qui présentent en proportion importante une résistance acquise (E Coli par ex).
Ceci, et l'absence de bithérapie avec aminosides (risque élevé de sélectionner un mutant résistant)....
Voilà, je ne voulais absolument pas casser ton enthousiasme, mais cela me semblait important