La vidéo, c'est pas pour moi Pas le temps, ni le courage, de monter, couper, post-traiter, etc...
Donc, petit retour en photo (captures d'écran, pour être honnête) de ma sortie du dimanche 8 juin.
Désolé d'avance, car les photos sont de mauvaise qualité.
Ce sont des captures d'écran tirée des vidéos que j'ai fait ce jour-là.
----------
Ce dimanche, ma femme est partie en rando avec sa mère. Je suis donc seul et bien décidé à mettre à profit ma journée ensoleillée.
Au programme : trouver un lieu de camp où le réseau gsm passe à peu près (l'ancien camp était dans une cuvette entre 2 petites collines), loin des sentiers battus, et en faire un petit coin douillet
Tester le chocolat chaud auto-chauffant Carrefour, et bricoler du bois du bois du bois.
Par flegme de tout me taper à pied, je me gare à un petit kilomètre de mon camp, puis arrive à l'orée d'un beau champ de blé
Après le champ, un petit coin bien boisé m'accueille à coup de moustiques sanguinaires et de troncs couchés au sol. Des troncs pourris dans lesquels s'enfoncent mes pieds. Je suis bien content de porter mes Rangers montantes !
Accompagné de quelques amis sanguinaires, j'arrive là où je vais monter mon nouveau camp : une petite parcelle cachée d'un côté par de petits arbres, de l'autre par une pente.
Cet hiver, le champ sera vierge et les arbres dénudés de leurs feuilles. Mon camp sera trop visible pour y être tranquille. Mais cet été, je compte bien en profiter ! Avec ou sans moustiques !
J'accroche mon sac ALICE sur un moignon de branche, en sort mon tarp et mon petit tapis de sol, et je me dis "en allumant un feu maintenant, j'éloignerai les moustiques". Dont acte.
Pour délimiter le feu, je me mets en quête de gros cailloux. Autour du camp, il y en a des centaines ! Incroyable providence
Bien cachés, mais bel et bien présents.
Le feu parti, les moustiques prennent un peu de distance. J'en profite pour m'aménager un étendage de fortune en tirant un peu une branche souple. Mon chiffon "sale" microfibre et mes gants en cuir y seront à portée de main
Autour du camp, le bois sec est assuré. Une bonne demi-douzaine de petits sapins sont hors-sol. Certains arrachés, d'autres coupés.
Sur le côté de mon sac ALICE, ma scie à cadre, rangée dans sa housse de pied d'éclairage pour studio photo (on récup, on recycle, on réutilise )
La dernière fois, j'avais testé le café auto-chauffant en marque Carrefour. Cette fois-ci, le chocolat chaud est au menu.
Pour 1,98€, le consommateur compulsif et gourmand que je suis a le choix entre café (non sucré), boisson au cacao ou thé au citron.
Premièrement, retirer l'opercule comme on ouvre une boite de conserve.
Deuxièmement, appuyer fermement sur la capsule renfermant l'oxyde de calcium (le produit qui chauffe)
Ensuite, secouer la canette pendant 15 secondes et laisser reposer 3 minutes. Dernière étape avant dégustation ! Miam !
Le temps est écoulé. La canette est chaude, mais pas brulante. Un bon point.
Pour mesurer précisément la quantité de boisson obtenue, je transvase le chocolat chaud dans mon mug gradué Tatonka.
Tiens, bizarre Il y a des grumeaux qui flottent à la surface...
J'ai pourtant bien secoué comme un guerrier. Tant pis.
La graduation dit presque 250ml.
Bon, il est temps de passer au test gustatif.
Bizarre, j'étais sûr d'avoir rincé mon mug depuis mon dernier café.
Le goût est entre le chocolat noir et le café.
C'est pas mauvais, mais je m'attendais à mieux.
Bref, il est temps de passer aux choses sérieuses.
LE BARBEUC !!!
Pour préparer les saucisses pour la cuisson, le Marttiini qu'on m'a offert est toujours prêt à offrir un tranchant redoutable.
Une fois le repas terminé, rien de mieux qu'une petite sieste pour bien digérer !
Sieste suivie d'un peu de bricolage.
Perso, j'aime bien bricoler debout. Je me mets en tête de me faire un chevalet à bûches, en assemblant des bûchettes d'1m20 par 15cm environ.
Pour que ça tienne debout, j'hésite.
Je pense faire un système d'encoche en biais (à la scie et au couteau), puis soit je maintiens la croix avec un gros tourillon en bois, soit avec du fil de fer (solution plus simple et plus rapide). Je choisis le fil de fer
Je trace donc, avec une braise éteinte, le tracé des découpes à venir, en superposant les bûchettes l'une sur l'autre, en forme de "X".
Puis je scie en suivant les tracés. Enfin j'évide au couteau et j'obtiens deux belles encoches qui devraient encastrer les 2 bûchettes l'une dans l'autre.
Enfin, ça c'est en théorie. En pratique, j'ai soit trop espacé mes encoches soit scié pas assez profond.
Je teste l'assemblage, et effectivement c'est pas très stable. Je remets donc un coup de scie, puis j'évide à nouveau.
J'obtiens un encastrement un peu plus fiable.
Encastrement que je consolide en perçant les 2 bûchettes, bien au centre de l'encoche, pour y passer mon fil de fer.
Résultat : ça tient debout, ça soutient sans problème (depuis 1 semaine et demie) un tronc sec de 3m x 20cm environ et accessoirement mon sac ALICE par-dessus.
Content de moi, je décide d'aller plus loin en construisant une structure d'abri, si je devais me retrouver sous la pluie.
Un peu plus loin, je me trouve un sapin long et fin (environ 5m x 20cm), que je recoupe en un morceau de 3m de long.
Il servira de clef de voute pour supporter un tarp, un poncho ou une grosse bâche si besoin.
Je le fais glisser entre 2 arbres d'un côté de mon camp, et 2 arbres de l'autre côté, et voilà un support sympa... qui a tendance à glisser un peu le long des arbres
Bon, va falloir le soutenir.
Je repense aux vidéos d'ébénisterie que j'ai vu récemment, et au système de tenon et mortaise pour assembler 2 pièces en bois.
Je sors donc ma plus grosse mèche à bois, la monte sur le bambou et c'est parti mon Kiki
Résultat : ça tient bien. Je me laisse pendre de tout mon poids sur le tronc en travers. Ça bouge pas.
Ça devrait donc maintenir sans sourciller une bâche, même grande et lourde.
Résumé de la journée :
- beaucoup de plaisir,
- un peu de bricolage, dont pas mal d'erreurs,
- une bonne bouffe,
- une ribambelle de photos à rapporter aux potos.
Ce dimanche, j'y retourne. Je veux enterrer un peu plus mon foyer et monter 1 ou 2 réflecteurs de chaleur pour planquer un peu les flammes. Ce matin, en allant y faire mon café, j'ai trouvé des morceaux de carcasses d'engins agricoles, qui doivent être utilisables sur le camp.
"To be continued", donc
Donc, petit retour en photo (captures d'écran, pour être honnête) de ma sortie du dimanche 8 juin.
Désolé d'avance, car les photos sont de mauvaise qualité.
Ce sont des captures d'écran tirée des vidéos que j'ai fait ce jour-là.
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Ce dimanche, ma femme est partie en rando avec sa mère. Je suis donc seul et bien décidé à mettre à profit ma journée ensoleillée.
Au programme : trouver un lieu de camp où le réseau gsm passe à peu près (l'ancien camp était dans une cuvette entre 2 petites collines), loin des sentiers battus, et en faire un petit coin douillet
Tester le chocolat chaud auto-chauffant Carrefour, et bricoler du bois du bois du bois.
Par flegme de tout me taper à pied, je me gare à un petit kilomètre de mon camp, puis arrive à l'orée d'un beau champ de blé
Après le champ, un petit coin bien boisé m'accueille à coup de moustiques sanguinaires et de troncs couchés au sol. Des troncs pourris dans lesquels s'enfoncent mes pieds. Je suis bien content de porter mes Rangers montantes !
Accompagné de quelques amis sanguinaires, j'arrive là où je vais monter mon nouveau camp : une petite parcelle cachée d'un côté par de petits arbres, de l'autre par une pente.
Cet hiver, le champ sera vierge et les arbres dénudés de leurs feuilles. Mon camp sera trop visible pour y être tranquille. Mais cet été, je compte bien en profiter ! Avec ou sans moustiques !
J'accroche mon sac ALICE sur un moignon de branche, en sort mon tarp et mon petit tapis de sol, et je me dis "en allumant un feu maintenant, j'éloignerai les moustiques". Dont acte.
Pour délimiter le feu, je me mets en quête de gros cailloux. Autour du camp, il y en a des centaines ! Incroyable providence
Bien cachés, mais bel et bien présents.
Le feu parti, les moustiques prennent un peu de distance. J'en profite pour m'aménager un étendage de fortune en tirant un peu une branche souple. Mon chiffon "sale" microfibre et mes gants en cuir y seront à portée de main
Autour du camp, le bois sec est assuré. Une bonne demi-douzaine de petits sapins sont hors-sol. Certains arrachés, d'autres coupés.
Sur le côté de mon sac ALICE, ma scie à cadre, rangée dans sa housse de pied d'éclairage pour studio photo (on récup, on recycle, on réutilise )
La dernière fois, j'avais testé le café auto-chauffant en marque Carrefour. Cette fois-ci, le chocolat chaud est au menu.
Pour 1,98€, le consommateur compulsif et gourmand que je suis a le choix entre café (non sucré), boisson au cacao ou thé au citron.
Premièrement, retirer l'opercule comme on ouvre une boite de conserve.
Deuxièmement, appuyer fermement sur la capsule renfermant l'oxyde de calcium (le produit qui chauffe)
Ensuite, secouer la canette pendant 15 secondes et laisser reposer 3 minutes. Dernière étape avant dégustation ! Miam !
Le temps est écoulé. La canette est chaude, mais pas brulante. Un bon point.
Pour mesurer précisément la quantité de boisson obtenue, je transvase le chocolat chaud dans mon mug gradué Tatonka.
Tiens, bizarre Il y a des grumeaux qui flottent à la surface...
J'ai pourtant bien secoué comme un guerrier. Tant pis.
La graduation dit presque 250ml.
Bon, il est temps de passer au test gustatif.
Bizarre, j'étais sûr d'avoir rincé mon mug depuis mon dernier café.
Le goût est entre le chocolat noir et le café.
C'est pas mauvais, mais je m'attendais à mieux.
Bref, il est temps de passer aux choses sérieuses.
LE BARBEUC !!!
Pour préparer les saucisses pour la cuisson, le Marttiini qu'on m'a offert est toujours prêt à offrir un tranchant redoutable.
Une fois le repas terminé, rien de mieux qu'une petite sieste pour bien digérer !
Sieste suivie d'un peu de bricolage.
Perso, j'aime bien bricoler debout. Je me mets en tête de me faire un chevalet à bûches, en assemblant des bûchettes d'1m20 par 15cm environ.
Pour que ça tienne debout, j'hésite.
Je pense faire un système d'encoche en biais (à la scie et au couteau), puis soit je maintiens la croix avec un gros tourillon en bois, soit avec du fil de fer (solution plus simple et plus rapide). Je choisis le fil de fer
Je trace donc, avec une braise éteinte, le tracé des découpes à venir, en superposant les bûchettes l'une sur l'autre, en forme de "X".
Puis je scie en suivant les tracés. Enfin j'évide au couteau et j'obtiens deux belles encoches qui devraient encastrer les 2 bûchettes l'une dans l'autre.
Enfin, ça c'est en théorie. En pratique, j'ai soit trop espacé mes encoches soit scié pas assez profond.
Je teste l'assemblage, et effectivement c'est pas très stable. Je remets donc un coup de scie, puis j'évide à nouveau.
J'obtiens un encastrement un peu plus fiable.
Encastrement que je consolide en perçant les 2 bûchettes, bien au centre de l'encoche, pour y passer mon fil de fer.
Résultat : ça tient debout, ça soutient sans problème (depuis 1 semaine et demie) un tronc sec de 3m x 20cm environ et accessoirement mon sac ALICE par-dessus.
Content de moi, je décide d'aller plus loin en construisant une structure d'abri, si je devais me retrouver sous la pluie.
Un peu plus loin, je me trouve un sapin long et fin (environ 5m x 20cm), que je recoupe en un morceau de 3m de long.
Il servira de clef de voute pour supporter un tarp, un poncho ou une grosse bâche si besoin.
Je le fais glisser entre 2 arbres d'un côté de mon camp, et 2 arbres de l'autre côté, et voilà un support sympa... qui a tendance à glisser un peu le long des arbres
Bon, va falloir le soutenir.
Je repense aux vidéos d'ébénisterie que j'ai vu récemment, et au système de tenon et mortaise pour assembler 2 pièces en bois.
Je sors donc ma plus grosse mèche à bois, la monte sur le bambou et c'est parti mon Kiki
Résultat : ça tient bien. Je me laisse pendre de tout mon poids sur le tronc en travers. Ça bouge pas.
Ça devrait donc maintenir sans sourciller une bâche, même grande et lourde.
Résumé de la journée :
- beaucoup de plaisir,
- un peu de bricolage, dont pas mal d'erreurs,
- une bonne bouffe,
- une ribambelle de photos à rapporter aux potos.
Ce dimanche, j'y retourne. Je veux enterrer un peu plus mon foyer et monter 1 ou 2 réflecteurs de chaleur pour planquer un peu les flammes. Ce matin, en allant y faire mon café, j'ai trouvé des morceaux de carcasses d'engins agricoles, qui doivent être utilisables sur le camp.
"To be continued", donc