C'est clair que le liseron et le chiendent, c'est une folie mais petit à petit j'y arrive, le liseron, faut juste chopper le rhizome principal qui est souvent bien enfoncé profondément (creuser et l'avoir en entier, et donc, sans entendre le "clac" caractéristique qui signale qu'il est cassé! lol)... Bien que j'ai un carré qui à présent possède des renoncules rampants qui s'approchent dangereusement de mes fraisiers... et là, c'est pire que les deux précédents...
Manque plus que de la prêle et j'abandonne! lol Je ne peux pas abandonner, et je ne veux pas... Surtout pour le liseron car cela m'étouffe tout, une année, j'avais décidé d'abandonner et de voir: ses saloperies s'enroulent dés lors autour des fraisiers, des groseillers, des cassissiers, des framboisiers, des pois, des haricots... Et ils meurent! Les chiendents s'étendent, les renoncules ont le même effet que le liseron mais là, les racines sont encore plus difficiles à avoir!
Je veux un jardin propre ET productif. Productif, il l'est, sauf pour les tomates. Propre, pas encore, car l'ancien propriétaire est décédé quasi centenaire et il l'avait abandonné durant 40 ans et Rome ne s'est pas faites en un jour: le jardin ressemblait à une jungle de mauvaises herbes et de pruniers des Princes (et de fraisiers qui donnaient des stolons qui redonnaient des stolons qui... un véritable noeud immense, lol). Mais je tiens aux tomates car le goût est incomparable par rapport à celles des chaînes et maraîchers et mon fils adooooore celles du potager de ma mère qui elle, a plus de chance que moi pour les tomates (terre argileuse, très caillouteuse sur le plateau de la hesbaye) mais moins que moi pour d'autres légumes... donc, pour mon fils, je veux des tomates! lol
Mes plants infectés n'ont évidemment pas été dans le compost. J'ai un tas au fond du jardin qui comprend les mauvaises herbes difficiles (chiendent, liseron, etc.) et les plants infectés qui doit être brûlé. Mes deux composteurs reçoivent le reste avec les déchets de légumes non mangés par le lapin, les restes du clapier, tontes de pelouse, restes de fleurs, etc. tout ce qui peut être composté en fait, j'évite les protéines d'origine animale, les peaux d'agrumes, etc.
Je pense que le souci est que le mycélium de l'alternariose EST dans le sol, j'ai déjà changé de place plusieurs fois mes plants, changé d'espèces (roma, grappe, etc.). Mais je n'ai pas envie de me lancer dans des produits radicaux de traitement de sol qui sont extrêmement nocifs pour l'environnement.
Cette année, j'ai eu un meilleur résultat en:
- prenant des tomates grappes hybrides F1 (plus résistantes)
- traitant à la bb
Par contre, notre mois d'août fut catastrophique: pluvieux, pluvieux, pluvieux... Les plants se portaient bien jusque début août où nous en avions déjà mangé quelques kilogs
(alors que les autres années, elles n'avaient pas le temps de mûrir qu'elles pourrissaient déjà), puis l'alternariose s'est installée: les feuilles du bas ont jaunis... elles présentaient des taches brunâtres circulaires avec des taches grises intérieures (ce n'est ni la rouille ni l'oïdium, c'est typique de l'alternariose)... j'ai enlevé au fur et à mesure puis un jour, près du pédoncule de toutes les tomates qui commençaient à mûrir, une tache noire, qui grossit... grossit... grossit... jusqu'à faire pourrir! Finie la récolte! Ma mère a eu, elle aussi, des soucis, et beaucoup d'autres personnes, donc, je remets cela aussi sur le dos de la pluie d'août.
L'année prochaine, je pense:
- ne plus apporter d'eau directement sur les plants + les bouteilles à cul cassé, mais seulement dans les bouteilles si c'est la canicule;
- reprendre des hybrides F1;
- pailler comme tu le dis
Pour la bb... je vais essayer de m'en passer en faisant comme ci-dessus.
Et effectivement, supprimer mon bêchage car cela ne sert à rien, ma terre est hyper meuble et aérée (et en plus, ca "hache" les rhizomes des liserons! lol), elle fait la joie des lombrics que je garde précieusement.