Lors de ma dernière sortie, je voulais explorer un segment de sentier que je ne connais pas. Pour cela, il fallait rouler environ 30km sur un chemin forestier et encore 7-8km sur un chemin plus étroit. Tout cela dans la réserve faunique inhabitée, et en l'absence de travailleurs forestiers. Au bout de 13km sur ce chemin plutôt glacé, j'ai eu la chienne de continuer. J'ai laissé l'auto à l'intersection d'un sentier de portage, de façon à ce qu'on la voie si jamais...
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Surprise, je suis arrivée au lac Morage sur lequel j'avais un point de vue différent, mais vraiment pas loin de l'appentis où j'ai déjà couché.
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La glace a commencé de figer la surface du lac, mais de quelques 10cm à peine. J'ai eu la chance d'entendre les premiers chuchotements du lac sous l'effet du gel mais évidemment, il suffisait que j'essaie de les enregistrer pour que le silence revienne
Du bois mort pour le feu, humide en surface mais sec à cœur.
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Parmi ces ternes couleurs de fin d'automne, le vert et le rouge font sourire:
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La prudence n'a pas tout gâché, puis que j'ai vu traces intéressantes de la présence des orignaux dans le secteur.
Des pas sur la neige. la forme est semblable à ceux du cerf, la taille en est du double au triple:
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Sortant de la forêt, vers le lac, vous voyez l'étroit sentier? C'est celui des orignaux qui vont y boire et manger.
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Sur la photo précédente, remarquez la tache noire au milieu du sentier, dans les herbes. C'est une "galettes" laissée par un orignal s'étant nourri d'herbes aquatiques.
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Plus loin, en forêt, un orignal s'est nourri de lanières d'écorce, qu'il arrache de bas en haut avec les incisives, et aspire comme on le fait de spaghettis.
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À proximité, des fèces d'orignal témoignent d'une alimentation différente selon la saison.
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Pour clore sur une image moins scatologique, le lac des Pipits, sur le sentier de portage.
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Le pipit (on prononce le t) est un oiseau commun de nos régions.
(photo wikipedia)
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Surprise, je suis arrivée au lac Morage sur lequel j'avais un point de vue différent, mais vraiment pas loin de l'appentis où j'ai déjà couché.
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La glace a commencé de figer la surface du lac, mais de quelques 10cm à peine. J'ai eu la chance d'entendre les premiers chuchotements du lac sous l'effet du gel mais évidemment, il suffisait que j'essaie de les enregistrer pour que le silence revienne
Du bois mort pour le feu, humide en surface mais sec à cœur.
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Parmi ces ternes couleurs de fin d'automne, le vert et le rouge font sourire:
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La prudence n'a pas tout gâché, puis que j'ai vu traces intéressantes de la présence des orignaux dans le secteur.
Des pas sur la neige. la forme est semblable à ceux du cerf, la taille en est du double au triple:
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Sortant de la forêt, vers le lac, vous voyez l'étroit sentier? C'est celui des orignaux qui vont y boire et manger.
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Sur la photo précédente, remarquez la tache noire au milieu du sentier, dans les herbes. C'est une "galettes" laissée par un orignal s'étant nourri d'herbes aquatiques.
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Plus loin, en forêt, un orignal s'est nourri de lanières d'écorce, qu'il arrache de bas en haut avec les incisives, et aspire comme on le fait de spaghettis.
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À proximité, des fèces d'orignal témoignent d'une alimentation différente selon la saison.
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Pour clore sur une image moins scatologique, le lac des Pipits, sur le sentier de portage.
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Le pipit (on prononce le t) est un oiseau commun de nos régions.
(photo wikipedia)