Souvent dans les descriptions des kits voiture manquent 4 objets qui me semblent pourtant très importants.
1) chaussures de marche
Peut-être, comme moi, portez-vous chaque jour des chaussures qui permettent de marcher longtemps, des chaussures basses pour randonnées sans dénivelé – je choisis toujours mes chaussures en fonction du confort et de leur adhérence – Mais même ainsi, pensez à prévoir dans votre véhicule une bonne paire de chaussures de marche – montantes pour maintenir la cheville, protéger le bas des jambes de l’eau, de la neige, de la ferraille ou du verre.
Tout simplement parce qu’il peut s’avérer vital de rentrer chez soi par ses propres moyens durant une période de « crise ».
Cela vaut également pour les citadins qui ne se déplacent que « intra-muros ». Même en ville les distances peuvent, à pied, s’avérer longues. Marcher, marcher vite, sous l’effet du stress, cela fatigue et, la tête ailleurs et dans l’urgence, l’on a tôt fait de rater un trottoir ou de glisser, avec, à la clé, une foulure ou une entorse.
Pour ma part j'ai choisi une vieille (mais bonne) paire de bottes de saut de l'armée allemande dont j'ai fait remplacer la semelle par une semelle de Rangers (en guise de lacets j'utilise de la paracorde). Ce ne sont probablement pas les meilleures chaussures pour faire de la rando, mais pour rentrer chez soi à pied tout en protégeant les chevilles, elles feront très bien le travail.
On aura bien sûr soin d’adjoindre à ces chaussures une paire de chaussettes adéquates – quiconque a déjà eu une ampoule sait combien cela peut rendre la marche douloureuse et difficile : de bonnes chaussettes peuvent éviter cela, et certaines sont précisément conçues pour éviter la formation d’ampoules.
2) gants
Les gants sont tout aussi importants. Je ne parle pas de gants en laine ou en soie, mais de gants en cuir, ni trop épais – pour faciliter la préhension - ni trop fins, puisqu’ils ont vocation de protéger les mains du porteur de blessures qui pourraient s'avérer handicapantes dans une période de crise.
Et encore n’est-il guère besoin d’une réelle période de crise pour que ces gants de véhicule s’avèrent utiles : une simple roue à changer, ou un fardeau un peu lourd à charger dans le coffre, et cette paire de gants évitera bien des doigts écrasés, écorchés ou tout simplement salis.
Une bonne alternative peut être trouvée avec des gants « coqués », ils ont certes un côté tactique, mais sont très efficaces – j’opterai pour la version anti-coupures -.
3) casquette
Le cerveau des mammifères a besoin de garder une température aussi constante que possible, si bien que le corps "sacrifiera" les membres pour maintenir la température de la tête - le dicton « si tu as froid aux pieds, mets un bonnet » n’est donc pas sans raison d’être.
Dans ces conditions, la casquette a comme intérêt principal et évident de protéger du froid et du soleil.
Mais elle permet également de mieux voir. C’est bien sûr vrai par temps de pluie, puisque le réflexe, lorsque le visage est exposé à la pluie, est de froncer les sourcils pour favoriser l’évacuation de l’eau et l’empêcher de pénétrer dans l’œil – et il est inutile de s’attarder sur ce que veut dire la pluie pour les porteurs de lunette…
En outre, et d’une façon peut-être moins intuitive, une casquette permet aussi de voir mieux au loin par temps clair. En effet, à lumière constante, pour voir au loin la pupille se dilate – c’est la mydriase – tandis qu’elle se contracte – c’est la myosis – lorsqu’il faut regarder de près. L’ombre portée par la visière de la casquette évite donc que la lumière du soleil ne crée un réflexe de myosis, en empêchant de voir au loin. C'est aussi pour cela que l'on met instinctivement notre main en visière lorsque l'on veut observer quelque chose à l’horizon.
4) une écharpe...
… ou un chèche, ou un keffieh : cela importe peu, pourvu que l’étoffe en soit suffisamment grande pour servir à de multiples usages.
J’ai opté pour le keffieh que je trouve très polyvalent. Au-delà de sa fonction de vêtement – à même de protéger du froid ou du soleil, il fait un bon outil pour improviser des premiers soins – pour un bras en écharpe, une attelle, voire un pansement ou un garrot-, et peut trouver d’autres applications, comme filtrer de l’eau – même s’il ne retiendra que les particules les plus grossières - ou protéger les voies respiratoires – et cela explique son succès auprès de certains manifestants pour faire face aux gaz lacrymogènes.
Avec votre kit sur le dos, de bonnes chaussures aux pieds et des gants résistants aux mains, vous aurez un très gros avantage sur la masse non préparée.
1) chaussures de marche
Peut-être, comme moi, portez-vous chaque jour des chaussures qui permettent de marcher longtemps, des chaussures basses pour randonnées sans dénivelé – je choisis toujours mes chaussures en fonction du confort et de leur adhérence – Mais même ainsi, pensez à prévoir dans votre véhicule une bonne paire de chaussures de marche – montantes pour maintenir la cheville, protéger le bas des jambes de l’eau, de la neige, de la ferraille ou du verre.
Tout simplement parce qu’il peut s’avérer vital de rentrer chez soi par ses propres moyens durant une période de « crise ».
Cela vaut également pour les citadins qui ne se déplacent que « intra-muros ». Même en ville les distances peuvent, à pied, s’avérer longues. Marcher, marcher vite, sous l’effet du stress, cela fatigue et, la tête ailleurs et dans l’urgence, l’on a tôt fait de rater un trottoir ou de glisser, avec, à la clé, une foulure ou une entorse.
Pour ma part j'ai choisi une vieille (mais bonne) paire de bottes de saut de l'armée allemande dont j'ai fait remplacer la semelle par une semelle de Rangers (en guise de lacets j'utilise de la paracorde). Ce ne sont probablement pas les meilleures chaussures pour faire de la rando, mais pour rentrer chez soi à pied tout en protégeant les chevilles, elles feront très bien le travail.
On aura bien sûr soin d’adjoindre à ces chaussures une paire de chaussettes adéquates – quiconque a déjà eu une ampoule sait combien cela peut rendre la marche douloureuse et difficile : de bonnes chaussettes peuvent éviter cela, et certaines sont précisément conçues pour éviter la formation d’ampoules.
2) gants
Les gants sont tout aussi importants. Je ne parle pas de gants en laine ou en soie, mais de gants en cuir, ni trop épais – pour faciliter la préhension - ni trop fins, puisqu’ils ont vocation de protéger les mains du porteur de blessures qui pourraient s'avérer handicapantes dans une période de crise.
Et encore n’est-il guère besoin d’une réelle période de crise pour que ces gants de véhicule s’avèrent utiles : une simple roue à changer, ou un fardeau un peu lourd à charger dans le coffre, et cette paire de gants évitera bien des doigts écrasés, écorchés ou tout simplement salis.
Une bonne alternative peut être trouvée avec des gants « coqués », ils ont certes un côté tactique, mais sont très efficaces – j’opterai pour la version anti-coupures -.
3) casquette
Le cerveau des mammifères a besoin de garder une température aussi constante que possible, si bien que le corps "sacrifiera" les membres pour maintenir la température de la tête - le dicton « si tu as froid aux pieds, mets un bonnet » n’est donc pas sans raison d’être.
Dans ces conditions, la casquette a comme intérêt principal et évident de protéger du froid et du soleil.
Mais elle permet également de mieux voir. C’est bien sûr vrai par temps de pluie, puisque le réflexe, lorsque le visage est exposé à la pluie, est de froncer les sourcils pour favoriser l’évacuation de l’eau et l’empêcher de pénétrer dans l’œil – et il est inutile de s’attarder sur ce que veut dire la pluie pour les porteurs de lunette…
En outre, et d’une façon peut-être moins intuitive, une casquette permet aussi de voir mieux au loin par temps clair. En effet, à lumière constante, pour voir au loin la pupille se dilate – c’est la mydriase – tandis qu’elle se contracte – c’est la myosis – lorsqu’il faut regarder de près. L’ombre portée par la visière de la casquette évite donc que la lumière du soleil ne crée un réflexe de myosis, en empêchant de voir au loin. C'est aussi pour cela que l'on met instinctivement notre main en visière lorsque l'on veut observer quelque chose à l’horizon.
4) une écharpe...
… ou un chèche, ou un keffieh : cela importe peu, pourvu que l’étoffe en soit suffisamment grande pour servir à de multiples usages.
J’ai opté pour le keffieh que je trouve très polyvalent. Au-delà de sa fonction de vêtement – à même de protéger du froid ou du soleil, il fait un bon outil pour improviser des premiers soins – pour un bras en écharpe, une attelle, voire un pansement ou un garrot-, et peut trouver d’autres applications, comme filtrer de l’eau – même s’il ne retiendra que les particules les plus grossières - ou protéger les voies respiratoires – et cela explique son succès auprès de certains manifestants pour faire face aux gaz lacrymogènes.
Avec votre kit sur le dos, de bonnes chaussures aux pieds et des gants résistants aux mains, vous aurez un très gros avantage sur la masse non préparée.