Randonnée dans l'Aisne - atelier feu

Bonjour à tous,

Comme il y a pas mal de photos, j'ai préféré diviser en deux parties donc deux messages.

Pour les photos, pas de superbes paysages ni de grosses bestioles mais une balade dans la campagne style Tryo

Je contacte mon ami astronome Guy pour qu'il m'organise une petite randonnée ce mardi dans son secteur de l'Aisne histoire de me changer des travaux et des rangements de milliers de livres..

Guy s'est aidé du site suivant :

https://www.sitytrail.com/lang-fr/t/161444

Le moteur de recherche est puissant et donne des idées de balades ! Je vous le laisse explorer.

On a eu un temps bien pourri la veille avec de fortes pluies donc je me doutais que le sol serait bien détrempé et que l'atelier feu n'allait pas être de soi.

J'ai utilisé cette fois çi ma musette militaire dernier modèle, l'ancienne est plus pratique pour le rangement et la contenance mais question confort zéro pointé. J'en ai fait des kilomètres avec

la vieille musette mais je n'ai plus le même dos ni disques.
L'avantage de la musette : pas couté un rond ...


Le sac pèse 6 kilos (1.5 kilos d'eau comprise).

Ce dernier comprend :

- poncho militaire que j'utilise comme tapis de sol lors de la pause repas et atelier (tout le matos est posé dessus)

- popote 1.2 L Décathlon avec couvercle et poële en aluminium anodisé.

- Pocket Rocket MSR 2 et sa cartouche Optimus Primus 256 grammes

- poulet pré découpé par mes soins dans un ziplock + bouquet garni + riz cuisson 5 minutes

- Torchon à vaisselle qui cale la cartouche dans la popote et permet le nettoyage de cette dernière.

- Tatou

- Veste de pluie achetée sur les conseils de Trois Flèches Mountain Hard Wear et ma casquette de running pour la pluie achetée à D4 , bien pratique. Finalement, on a réussi à esquiver la flotte !

- Couteau Mora Bushcraft

- Scie Opinel N° 18

- gel pour les mains avant popote

- gants en cuir là aussi du boulot

- Gourde en alu 1.5 litre Décathlon...pourquoi les gourdes plus "pros " ont une contenance si faible .... 0.6, 0.8 voire 1 L.. J'ai terminé la rando avec la gourde vide pour 4 heures de marche à 18 ° mais pas chaud pour me trimballer deux gourdes d'un litre.. Je réfléchis encore à ce sujet

- 10 mètres de paracorde

- firesteel Light My Fire Army 2.0

- Briquet

- duct tape ( surtout pour la prévention des ampoules

- 2 paquets de Kleenex pocket (depuis que j'ai eu une diarrhée en rando, toujours avec moi !)

- pansement compressif

Sur le bonhomme, classique : treillis, rangers, manches longues running de D4...(sèche vite) et téléphone portable (le dernier des 6C)


Nous partons à 10h30 , Guy est toujours un puits de science botanique.... Nous commençons la randonnée en voyant un Hibiscus syriacus



puis non loin le fruit de l'églantier le cyrronnhdon.
Je cite le Guide des plantes sauvages comestibles de Botineau ! il faut bien les débarrasser des poils qu'ils renferment pour les consommer en confiture, marmelade, gelée et sirop : il vaut mieux les récolter après les gelées qui les ramollissent (cueillette possible en septembre/octobre). Je n'ai pas la compétence de MArjorie pour les photos, cette dernière est ratée Non loin, Guy me fait découvrir un Buddleja davidii autrement dit un arbre à papillons - l'espèce est invasive (cf photo). Là c'est une plante ornementale même si Giu utilise le tronc comme manche à limes puisque cela s'enfonce sans souci dedans !



Nous sommes toujours aux abords du premier village que nous quittons progressivement. Nous passons devant un joli puits



et non loin une pancarte attire notre oeil  sans oublier la boite aux lettres réservée aux oiseaux !




Nous passons sous une première haie végétale




où nous retrouvons deux grands classiques de la nourriture à savoir plantain alignés et au dessus pissenlit. Comme vous pouvez le constater, le
sol est bien humide !




Guy me montre du panais, un légume d'autrefois vendu hors de prix maintenant et dont récupère la racine comestible.




A ce propos, nous avons croisé un nombre phénoménal de champignons. Je ne les connais plus assez malheureusement. J'ai reconnu quelques vesses de loups, lactaires, un cèpe et avec Guy, on a mangé un petit rosé des prés nature ! Une seule photo réussie : cet ensemble de petits champignons




En continuant, Guy me montre une espèce invasive la Renouée du Japon (Fallopia japonica). Je conseille la lecture de la page wiki pour l'utilisation culinaire ou médicale (ou pas, je vous laisse juge)




puis nous découvrons le magnifique travail artisanal du métal avec ces deux portillons fait d'outils







Guy me fait découvrir ensuite l'Euphorbia helioscopia (pas sur à 100 %) : la plante est toxique mais est sensée éloigner les taupes dans le jardin...




et hop petite image du paysage




Avec de passer à table, une petite entrée de mûres cueillies à bonne hauteur bien sur




On passe dans le sous bois pour casser la croute à 12h00 pile

Etant fâché avec le feu, il faut que je le travaille et en plus en centre ville de chez moi, pas possible donc profitons des bois.

La manip prévue était la suivante : j'ai mon réchaud à bois en titane, démarrons un feu avec uniquement le firesteel et ce que je trouve dans la Nature.
Je savais que je jouais de difficultés avec les pluies importantes de la veille mais tant pis, c'est un bon entrainement !
Le sol est détrempé.., je mets donc le réchaud sur une pierre pour laisser passer de l'air dessous. Guy prend une branche morte par terre du diamètre de mon index et commence à l'écorcer pour ensuite faire de fins copeaux. Je lui dit que je suis étonné qu'il ramasse du bois par terre qui est trempé mais en attaquant le coeur de cette branche, le bois semble effectivement sec. Les copeaux sont faits au dessus du poncho pour tomber sur du sec...
Guy en fait une provision, je prends le relais (cela fatigue) et on met tout cela dans le réchaud sur trois centimètres d'épaisseur..Et on est parti avec le firesteel... toujours aussi pénible avec le grattoir! J'ai du mal !! Cela tombe bien dessus mais moi qui croyait que cela allait prendre de suite et faire de belles flammes ! Nada ! Le néant !
Je passe avec le Mora qui est prévu grattoir , ah là , cela m'use plus le firesteel mais un sacré paquet de belles étincelles...chou blanc ! Rien de Rien..

On essaye ensuite d'allumer avec le briquet...les copeaux se consument mais ne brulent pas en faisant des flammes donc copeaux trop humides ? Guy ramène des aiguilles vertes de sapins mais guère mieux...

On "triche " ensuite pour ne pas rester sur un échec... Guy met de son papier toilette et au dessus des copeaux pour que finalement avec la chaleur et les flammes, cela démarre.. Son papier se consume sans flamme... raté !

Je prends un kleenex, beaucoup mieux une belle flamme mais les copeaux se consument sans flamme , là les aiguilles prennent feu très rapidement mais tout s'éteint rapidement. Avec le firesteel, pas évident de faire démarrer un simple kleenex..de bonnes étincelles quasiment au même endroit a fait le départ..

Nous tentons une dernière manipulation comme l'heure tourne (une bonne heure pour tester tout cela !) , on met du gel pour les mains sur les copeaux et Guy arrive assez facilement à l'allumer au firesteel.. Cela brule bien , bonnes flammes, certains copeaux brûlent mais tout cela s'éteint rapidement....

Quelques réflexions et bien sur vos avis d'experts m'intéressent

Au final , la branche prise au sol était bien humide, on ne s'est pas rendu compte au toucher mais le bois devait être humide y compris au plein centre (sensation non humide quand même !) On a essayé avec un bois mort debout mais on est tombé sur du hêtre ou du chêne donc bien dur et faire de fins copeaux avec ces deux essences, bien galère , je n'arrivais pas avec le Mora et le batonnâge n'a pas été une mince affaire....
Le bois ne brulait pas car pour moi, la chaleur émise par les flammes des mouchoirs servait à faire sécher les copeaux et c'est pour cela qu'avec le temps, certains ont brûlé en faisant des flammes...
Le choix de l'essence de l'arbre n'a pas du aider peut être.
Teacher et Trois Flèches l'ont dit, on ramasse de l'amadou AVANT mais rien de rien (pas de graminée ou trempées, pareil pour aiguilles et feuilles au sol trempées)...
Peu de temps après, 10 minutes , en continuant la balade, nous sortons de ce bois humide et nous passons le long de la lisière qui est exposée sud avec de la charmille et de très nombreuses feuilles mortes SECHES sur les arbres tombés (elles étaient en l'air). VOILA ce qui aurait du constituer notre amadou !
Ces échecs sont instructifs justement.... je galère comme un malade en ne réussissant pas car je suis au milieu de sous bois bien humides, même pas dans une clairière avec zéro ressource pour mon amadou OU j'attends avant de faire mon feu (et donc le choix de mon abri) en choississant un meilleur site qui me fournira le précieux amadou pour démarrer sans trop de soucis mon feu ?

Autre exemple : il pleut depuis trois jours... si je n'ai pas préparé mon amadou SEC A L AVANCE, en le mettant au sec, je suis bien pour démarrer un feu !!!! Briquet, allumette ou firesteel ne changeront rien si je n'ai pas de quoi INITIER mon feu...

Mon dernier essai en discutant sur le post de nOyA, 30 ° extérieur, pas de pluie depuis une semaine, un simple mouchoir, des morceaux (pas de fin copeaux) d'écorce mis sur le mouchoir, cela a démarré au quart de tour !

La prochaine fois, je prendrai ma pochette de bois gras, d'écorces et de copeaux déjà préparés et secs

NOTE de ce jour de jeudi : j'ai ramassé des feuilles mortes bien sèches pour moi... Petit tas aéré dans le réchaud sur le balcon à 15h00 et j'essaye avec le firesteel...rien à faire, rien ne démarre !
Je prends mon briquet bic et la rebelote, les feuilles se consument sans flammes !!!!
C'était des feuilles de marronnier... Avec le beau temps actuel, je les laisse une semaine en plein soleil et je refais un test ensuite...

Plus jeune,35 ans en arrière j'ai failli foutu le feu à un massif. J'avais cramé une feuille morte de lierre, magnifique flamme, je n'ai pas vu les autres feuilles mortes au dessus qui ont pris feu à leur tour... les adultes sont venus très rapidement m'aider à l'éteindre et très juste pour les pompiers.. C'est peut être cela mon blocage psychologique mais bon, une feuille morte fait une belle flamme logiquement !

Bon, une fois le feu démarré, reste à le nourrir et on tombera sur du bois bien humide aussi mais là je pense qu'en choississant du bois mort sur pied ou de branches mortes et en prenant le coeur, cela derait le faire si les branches prises au départ sont assez grosses ! Il ne faudra pas oublier avant de faire le feu, de préparer cela à l'avance

Donc nOyA, tu as encore de l'avance sur moi pour faire bouillir de l'eau

L'autre manip a été la ficelle d'ortie mais cf mon post dédié à ce sujet (pas trouvé la fibre dans l'ortie qui fait office de ficelle..)


Nous reprenons la marche à 13h30
Nous passons non loin d'un autre village et de son église,



au milieux de champs vallonés et de sous bois.




Nous tombons sur une curiosité... un simple chemin donnant sur un champ avec une limitation de vitesse à 20 km/h , pour les VTT ?




Nous longeons la lisière du bois exposé au Soleil, Guy m'indique une Symphytum officinale autrement dit la consoude médicénale. Les feuilles qui peuvent être consommées  contiennent des alcaloïdes hépatotoxiques qui peuvent être néfastes en grande quantité ingérée. Certains utilisent le principe de précaution et ne l'utilisent plus. Quelques informations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Consoude_officinale#Propri.C3.A9t.C3.A9s_m.C3.A9dicinales




Pas à dire toute cette verdure, cela me change de ma marche quotidienne en plein centre ville !




Nous arrivons à un autre bourg où là, un nid de guêpes au sol me surprend !!! Je ne savais pas qu'elles pouvaient vivre sous terre, tellement l'habitude de voir des nids aériens..




Nous retournons dans une grosse partie bois




où à mes yeux éblouis se dévoile le festin d'une limace




Guy me demande une pause casse croute pour lui, j'en profite pour découvrir une fourmilière énorme de fourmi rousse des bois (Formica rufa, espèce protégée !) 2 mètres de long sur plus 1.50 m de large et pour la profondeur...




Un bousier (Geotrupes stercorarius) en fait les frais d'ailleurs de la fourmilière (remarquer les pattes bleutées sur la photo)




J'ai pris un photo une autre fourmilière moins imposante aussi au pied d'un arbre mort (photo) mais il y en avait beaucoup quasiment une tous les 3 mètres !




Sacrée source de protéines, les fourmis se mangent bien à lire les ouvrages de survie ! Vous confirmez ?
Je me suis posé aussi la question pour les glands car là un sacré paquet avec les chênaies que l'on a eues ! Alors on peut les manger les glands ? Si oui, comment ?
Pour les châtaignes, pas de souci là par contre.


Nous finissons notre balade en compagnie d'une magnifique haie de 200 mètres de stères de bois



pour découvrir ensuite dans un coin paumé autre chose qui ne fait pas plaisir !




Un dernier château d'eau nous salue avant d'arriver




il est 17h00. La bière nous attend chez Guy pour se remettre de nos émotions

Quelques remarques :

- Marjorie n'était pas là et cela s'est senti avec Guy, perdu notre chemin trois fois, la première léger détour pas méchant, la deuxième a été plus problématique dans sa recherche et plus long à mettre en oeuvre pour retrouver notre chemin, quant à la troisième, un magnifique ru nous a invité à le découvrir, on s'est éloigné du chemin sans faire forcément attention, coup de bol, un sentier permettait de retrouer la suite de la balade sans devoir faire demi tour !
- La montre Suunto en plaine est vraiment pratique pour la boussole intégrée, cela permet de bien confirmer ou non des azimuts même si cela ne suffit pas tout le temps
- Aucun souci de portage, c'est un régal ce poids avec le confort du sac.
- Tout le matériel pris a été utilisé sauf le pansement (ce qui est une bonne chose ) et la paracorde (pas de montage de tarp)
- Terrain pénible, très lourd, boueux, glissant, puis ensuite beaucoup moins mais avec cailloux pointus, sol très inégal, content des rangers et des chevilles tenues ! On a été content au final de trouver quelques petites portions de route pour se reposer les pieds, mollets, jambes et cuisses !
- Pour la manip feu et ortie, rester humble et apprendre de ses échecs !

cool ta balade  ,j'aime bien les portiques , le deuxieme y a une pince de  forgeron

des déchets y en a je  pense presque partout ,  je ne te dis pas a quel point y en a chez nous et dire que la commune nous facture le ramassage de ces déchets   non mais si un jour je tombe sur quelqu'un qui fait une connerie  comme ça , je l'enterre avec ses déchets

super la sortie !

Il y avait une belle goyarde aussi sur l'un des portails

Samedi nous avons aussi fait une balade avec allumage de feu par les enfants avec les pierres à feu ( chacun la leur )pour le mini réchaud à bois titane  ils se sont montrés  très persévérants  pour l'allumage ( bien plus dur dans la verte que dans le barbecue ou le poêle à bois de la maison dont ils ont l'habitude ), cela n'a pas été facile donc mais ils y sont arrivés au final avec des feuilles  mortes des brindilles "refendus'' très finement et en bonus avec un hérisson fait par papa ( une bonne excuse pour jouer du couteau )

Belle sortie qui a dû te faire beaucoup de bien.
(Mais un peu de mal à comprendre comment vous pouvez vous perdre dans cet environnement   )
Pour l'allumage, faire des hérissons est plus rentable que des copeaux, parce que des copeaux entassés ne laissent pas passer l'air.
Un truc pour vérifier si le cœur d'une branche est bien sec: plutôt que de vérifier avec les doigts, vérifier avec les lèvres (non humidifiées bien sûr) elles sont plus sensibles pour détecter la présence d'humidité.
Des feuilles mortes, ça génère généralement plus de fumée que de flamme, moi je les évite.
Et il n'y a pas de honte à prévoir un allume-feu dans son sac, tu as le choix dans la catégorie fait maison.
Quand c'est pour tester, apprendre, en s'amusant (ou pas) on peut bien s'entêter, c'est comme ça que l'expérience s'acquiert, mais dans le cas où il est crucial d'allumer un feu, le recours à un amadou bien sec et bien efficace qu'on a mis dans son sac peut faire la différence.
Merci pour les détails botaniques, bien des nouveautés pour moi

Belle sortie plaisant à lire

Très bonne astuce pour les lèvres Teacher ! Merci.

Je rejoins Teacher sur le feu.

J'ajoute que tu réussis à allumer, mais que ça ne tient pas. Le problème vient donc de tes allume-feux.
Il faut tout de même quelque chose pour faire durer suffisamment la flamme pour qu'elle allume les brindilles et ainsi de suite.
Dans l'Aisne, on trouve des bouleaux et leur écorce est l'un des meilleurs allume-feu que je connaisse.

Mais comme l'a dit Teacher, prendre des allume-feux fiables avec toi est essentiel en terme de survie.

Avec Tibaldog, on a fait un bivouac Lundi et on s'est donné le petit défi de ne pas utiliser les allume-feux de nos kits mais de se servir directement de ce qu'on trouve autour. Nous avons de la chance de ce côté là dans notre région : bois bien sec et pins dans tous les sens.

Merci de vos réactions.

Donc on est bien d'accord : prendre des allume-feux fiables avec toi est indispensable en terme de SURVIE.

C'était justement notre défi avec Guy ne pas utiliser les allume-feux de nos kit mais de se servir directement de ce qu'on trouve autour mais là échec pour nous

Peu de conifères , surtout chênes et hêtres. On a trouvé des bouleaux uniquement au niveau des fourmilières mais désolé , l'écorce ne s'enlève pas comme cela sur les arbres et elle était bien humide pour celle que j'ai réussi à arracher (sur un arbre mort je précise !)

Bon, les feuilles pour Teacher cela fait de la fumée et peu de flammes.

En amadou NATUREL : je lis feuilles mortes, brindilles, écorces de bouleaux, copeaux de bois si possible en résineux (bois gras) l'amadouvier bien sur, hérissons donc.
En amadou autre : coton , tampax, mouchoirs, papiers journaux, esbit, oeuf kinder ENS (coton + vaseline), tender stick.

J'ai bon avec cette liste ou j'en oublie ?

Le but pour moi est d'arriver à allumer un feu en testant avec le réchaud à bois avec le firesteel et en utilisant de l'amadou autre puis ensuite tester la même chose en naturel.

Le briquet avec mouchoirs et écorce, cela m'a pris 3 minutes cet été.
Le firesteel avec copeaux à l'automne pluvieux, pas réussi...

Teacher, une vue satellite de Google Maps ne remplace pas une carte IGN à 1/25000

Si les enfants de Branch y arrivent, je ne devrais pas avoir de souci quand même

Sympa votre balade! Bonne lecon à tirer de vos tentatives de feu, je pense que je vais tenter la même expérience prochainement après une bonne pluie pour voir ce que je peux trouver comme combustible et démarreur pour allumer un feu.

Nous étions à quatre dessus, et ce fut loin d'être simple

Je vais tenter de récolter un peu d'écorce d'eucalyptus pour voir.

Aujourd"hui balade dans un arboretum pour mon anniversaire

Toujours très instructif de voir en vrai un cèdre du Canada autrement dit un thuya occidental

Mais surtout j'ai vu un magnifique betula nigra autrement dit un bouleau NOIR.

Et là, j'ai pu comparer l'écorce de ce bouleau NOIR avec le bouleau verruqueux (betula pendula) et vraiment rien à voir..

J'ai surveillé pas de garde ou police pour piquer quelques lanières d'écorce qui partaient toutes seules SANS EFFORT.

J'ai pris un bout pour tester avec une allumette , quelle flamme !!!! un vrai régal , hâte de tester avec un fire steel !

Je comprends mieux maintenant les Québecois qui parlent de bouleau , je me demande si ce n'est pas celui çi qui parlent, l'écorce peut s'enlever sans effort en faisant le tour de l'arbre et s'enflamme comme un rien , à comparer avec l'écorce du bouleau verruqueux qui s'enlève non sans mal et brûle pas tant que cela... A moins qu'il y a encore une couche à enlever ???? il faudra que je regarde la prochaine fois.

nOyA, je ne sais pas si on arrivera à faire la prochaine sortie ensemble mais preneur pour ton test et retour.
Je rappelle le but , faire un départ de feu en utilisant uniquement le fire steel et des éléments NATURELS.

J'ai relu le post de Nemrod à ce sujet bien sur...mais désolé en utilisant le fire steel et divers amadou , pas de flamme pour moi pour l'instant...

Je continue à faire sécher mes feuilles mortes sur le balcon en plein soleil..juste pour le test avec le fire steel.

Le bouleau noir n'est pas indigène au Québec, il pousse surtout dans l'est des États-Unis.
Nous avons le bouleau blanc, aussi appelé bouleau à papier, dont l'écorce se détache facilement. Même chose pour le bouleau à feuilles cordées.
Il ne faut pas enlever l'écorce jusqu'au cambium (noir) et non plus sur toute la circonférence de l'arbre. Il vaut mieux ne prélever que les parties de l'écorce qui sont détachées de l'arbre.
L'écorce du bouleau jaune se détache bien, en fines lamelles frisées.
Et enfin, le bouleau gris, ou bouleau à feuilles de peuplier, a une écorce blanche qui s'exfolie difficilement.

On verra j'espère tout de même qu'on aura l'occasion de se revoir sur une rando!
Oui ok pour le test j'avais bien compris la règle je m'y attellerai dès que je pourrai et sur une journée bien humide.

L'écorce du bouleau blanc se détache plus que difficilement par chez moi en sachant bien sur qu'elle est déjà décollée !

Pour la circonférence, c'était un morceau détaché qui faisait quasiment le tour.

Merci des précisions Teacher.

Ok nOyA , on se tient au courant avec nos travaux respectifs.