Parmi les techniques primitives de survie, dont il est question ici, la plus ancienne et la plus efficace, si l'on table sur quelque chose de pérenne et d'un large point de vue, est l’évolution. S'adapter pour évoluer, et évoluer pour survivre.
Dans le règne animal on appelle ça la spéciation. C'est ce qui fait que les loutres ont des pattes palmées, que les primates ont commencé à devenir bipède, que les bécasses sont super bien camouflées, etc. Les espèces évoluent pour s'adapter à leur environnement.
Mais nous parlons de ces évolutions, de spéciation, uniquement au passé, comme si cela était quelque chose qui s'était passé il y a des millions d'années, et que tout est désormais figé dans un monde où règne l'Homme.
A la pointe de la technologie, apex prédateur, responsable d'une grande majorité des désastres sur la planète, l'Homme n'a cependant pas mis un terme à l'évolution. Tout ne s'arrête pas avec lui.
En témoigne ce cas de spéciation, unique car il se déroule maintenant et devant nous :
Une nouvelle espèce évolue juste devant les yeux des scientifiques dans l’est de l’Amérique du Nord:
Un mélange ultra efficace de Loup, de Coyote et de Chien.
Les loups confrontés à une diminution de partenaires potentiels ont revu leurs standards à la baisse et s’accouplent avec d’autres espèces similaires.
Ces croisements ont commencé il y a 200/300 ans quand les Pionniers Européens sont venus jusque dans le sud de l’Ontario, ont détruit l’habitat du loup pour favoriser les cultures et ont tué un grand nombre d’entre eux.
Cela a permis aux coyotes de se propager à partir des prairies, et les fermiers blancs ont également apporté des chiens. Avec le temps, le loup commença à s’accoupler avec ces nouveaux voisins génétiquement proches.
Les progénitures résultantes, appelées Coyotes de l’Est ou Coywolf par certains, se comptent par millions selon les chercheurs de l’université de Caroline du Nord.
Les animaux issus de croisements inter-espèces sont généralement moins vigoureux que leurs parents, si tant est qu’ils survivent. Ce n’est absolument pas le cas avec cet hybride Loup-Coyote-Chien qui s'est développé jusqu'à être une somme supérieure à l’ensemble de ses éléments .
A environ 30 kg en moyenne, l’animal hybride est à peu près 2 fois plus lourd qu’un coyote standard, et ses larges mâchoires, ses jambes plus rapides et son corps plus musculeux lui permettent de mettre à terre de petits cerfs ou même de chasser l’élan en meute. Ajouter à cela le fait que l’animal est assez habile pour chasser en terrain dégagé ET en forêt dense.
Une analyse de 437 spécimens hybrides juge que l’ADN du coyote domine la composition génétique, avec un dixième de son ADN venant du chien, généralement venant de grandes espèces comme le Doberman ou le Berger Allemand, et un quart venant du loup.
Son cri commence comme le hurlement profond du loup puis évolue vers le jappement plus aigu du coyote.
Son ADN venant du chien pourrait apporter un autre avantage. Certains scientifiques pensent que l’animal hybride pourrait s’adapter à la vie citadine, chose que ni les loups ni les coyotes n’ont réussi à faire de leur côté, car ses ancêtres chiens lui permettrait de tolérer la présence humaine et le bruit.
Le Coyloup s’est propagé jusqu’à certaines des plus grandes villes du pays en utilisant les couloirs ferroviaires, incluant New York, Boston ou Washington.
Les croisements permettent à cet animal de diversifier son régime et de manger des déchets alimentaires en marge des rongeurs et de petits mammifères, incluant des chats, et ils sont devenus nocturnes afin d’éviter la présence humaine.
Ils sont également assez intelligents pour regarder des deux côtés de la route avant de traverser.
Tous les chercheurs ne sont pas d’accord sur le fait que ce soit une nouvelle espèce, arguant qu’une espèce ne se croise pas avec une autre, bien que l’existence de cet hybride soulève la question de savoir si le loup et le coyote sont deux espèces différentes ou non.
Mais les scientifiques ayant étudié ces animaux disent que le mélange des gènes a été bien plus rapide, extensif et transformationnel que personne ne l’avait remarqué jusqu’à très récemment.
« Cette incroyable histoire d’évolution contemporaine à lieu juste sous notre nez. » dixit Roland Kays de l’Université de Caroline du Nord.
Dans le règne animal on appelle ça la spéciation. C'est ce qui fait que les loutres ont des pattes palmées, que les primates ont commencé à devenir bipède, que les bécasses sont super bien camouflées, etc. Les espèces évoluent pour s'adapter à leur environnement.
Mais nous parlons de ces évolutions, de spéciation, uniquement au passé, comme si cela était quelque chose qui s'était passé il y a des millions d'années, et que tout est désormais figé dans un monde où règne l'Homme.
A la pointe de la technologie, apex prédateur, responsable d'une grande majorité des désastres sur la planète, l'Homme n'a cependant pas mis un terme à l'évolution. Tout ne s'arrête pas avec lui.
En témoigne ce cas de spéciation, unique car il se déroule maintenant et devant nous :
Une nouvelle espèce évolue juste devant les yeux des scientifiques dans l’est de l’Amérique du Nord:
Un mélange ultra efficace de Loup, de Coyote et de Chien.
Les loups confrontés à une diminution de partenaires potentiels ont revu leurs standards à la baisse et s’accouplent avec d’autres espèces similaires.
Ces croisements ont commencé il y a 200/300 ans quand les Pionniers Européens sont venus jusque dans le sud de l’Ontario, ont détruit l’habitat du loup pour favoriser les cultures et ont tué un grand nombre d’entre eux.
Cela a permis aux coyotes de se propager à partir des prairies, et les fermiers blancs ont également apporté des chiens. Avec le temps, le loup commença à s’accoupler avec ces nouveaux voisins génétiquement proches.
Les progénitures résultantes, appelées Coyotes de l’Est ou Coywolf par certains, se comptent par millions selon les chercheurs de l’université de Caroline du Nord.
Les animaux issus de croisements inter-espèces sont généralement moins vigoureux que leurs parents, si tant est qu’ils survivent. Ce n’est absolument pas le cas avec cet hybride Loup-Coyote-Chien qui s'est développé jusqu'à être une somme supérieure à l’ensemble de ses éléments .
A environ 30 kg en moyenne, l’animal hybride est à peu près 2 fois plus lourd qu’un coyote standard, et ses larges mâchoires, ses jambes plus rapides et son corps plus musculeux lui permettent de mettre à terre de petits cerfs ou même de chasser l’élan en meute. Ajouter à cela le fait que l’animal est assez habile pour chasser en terrain dégagé ET en forêt dense.
Une analyse de 437 spécimens hybrides juge que l’ADN du coyote domine la composition génétique, avec un dixième de son ADN venant du chien, généralement venant de grandes espèces comme le Doberman ou le Berger Allemand, et un quart venant du loup.
Son cri commence comme le hurlement profond du loup puis évolue vers le jappement plus aigu du coyote.
Son ADN venant du chien pourrait apporter un autre avantage. Certains scientifiques pensent que l’animal hybride pourrait s’adapter à la vie citadine, chose que ni les loups ni les coyotes n’ont réussi à faire de leur côté, car ses ancêtres chiens lui permettrait de tolérer la présence humaine et le bruit.
Le Coyloup s’est propagé jusqu’à certaines des plus grandes villes du pays en utilisant les couloirs ferroviaires, incluant New York, Boston ou Washington.
Les croisements permettent à cet animal de diversifier son régime et de manger des déchets alimentaires en marge des rongeurs et de petits mammifères, incluant des chats, et ils sont devenus nocturnes afin d’éviter la présence humaine.
Ils sont également assez intelligents pour regarder des deux côtés de la route avant de traverser.
Tous les chercheurs ne sont pas d’accord sur le fait que ce soit une nouvelle espèce, arguant qu’une espèce ne se croise pas avec une autre, bien que l’existence de cet hybride soulève la question de savoir si le loup et le coyote sont deux espèces différentes ou non.
Mais les scientifiques ayant étudié ces animaux disent que le mélange des gènes a été bien plus rapide, extensif et transformationnel que personne ne l’avait remarqué jusqu’à très récemment.
« Cette incroyable histoire d’évolution contemporaine à lieu juste sous notre nez. » dixit Roland Kays de l’Université de Caroline du Nord.