Georges a écrit:Le smartphone est un outil, il y a des cotés pratiques indéniables, toutefois on peut (pour l'instant) s'en passer.
En revanche l'addiction que cela génère chez ceux qui en ont m'insupporte au plus haut point;
Quand en pleine discussion, votre interlocuteur prend son smartphone pour répondre à un appel ou lire un mail, j'ai envie de le lui prendre et de le casser.......
Et je ne parle pas de ceux qui, à pied, traversent la rue sans regarder les yeux rivés sur leur écran !
L'addiction aux écrans est une pathologie - il y a des sections hospitalières spécialisées.
Mais, comme toujours, les bons côtés d'un produit technologique - c'est-à-dire ceux qui permettrait à l'humanité d'être plus heureuse - sont submergés par ceux qui l'emprisonnent et ne font que le plonger dans les illusions.
Du coup, le portable peut être fort utile :
- en cas de pépin carabiné (en rando, en voyage...),
- en cas de nécessité émotionnelle de se parler entre proches,
- quand on veut se connecter à des gens qui partagent des centres communs d'intérêts (comme maintenant),
- etc.
Mais il induit également :
- réduction de la vigilance, puisqu'on on viendra me sauver,
- réduction de la stabilité émotionnelle (ou résilience), puisque j'ai du lien sans délai et sans effort,
- réduction de la mémoire vive, puisqu'on compte sur la mémoire des machines,
- etc.
Bref, sans être passéiste, les écrans et l'informatique (dont le téléphone portable) ont, d'ores et déjà :
- réduit le QI moyen de la génération Y,
- multiplié le nombre de pathologies nerveuses et mentales,
- réduit le temps de loisir (toutes les démarches par internet),
- augmenté l'incommunicabilité entre proches,
- etc.
Au lieu de rendre l'humanité heureuse par un usage modéré et intelligent, tous ces progrès l'hypnotisent en projetant dans l'esprit des humains des images bidouillées et des idées prémâchées, lui offre des loisirs faciles, gratuits et sans effort (films et séries en ligne, par exemple) ; un monde déréalisé, imaginaire et faux, puisque tout cela se situe par définition en dehors du monde matériel, c'est-à-dire en dehors du monde où évolue notre corps. On est tellement mal dans notre monde qu'on se projette dans un autre.
Tu m'étonnes que ça parte en vrille.