Avec ma femme, nous sommes parisiens, au minimum 5 jours par semaine, et nous ne faisons pas partie des quelques citadins qui ont un petit bout de balcon ou un morceau de terrasse. En matière de production à domicile, impossible de dépasser le stade du basilic et de la coriandre sur un rebord de fenêtre.
Mais nous avons un peu d’espace à la campagne, et nous avons décidé d’y faire un potager. La réaction immédiate de tous nos proches a oscillé de la condescendance au scepticisme : « oh là, mes pauvres enfants, un potager, il faut être là ! » ; « vous n’y arriverez jamais » ; « c’est un entretien quotidien ». OK. Comme nous sommes têtus, nous l’avons quand même fait.
Le résultat n’est pas beau, mais ça marche. C’est la principale chose que je voulais dire. Pour le reste, pas de scoop, mais petit compte-rendu d’expérience en espérant que ça pourra être utile à certains.
1. Au départ
2. Entretien :
En gros, ç'a été 2 heures de boulot pour une personne (une heure à 2) dans le WE en étant là toute les semaines. Un peu plus avec des absences plus longues !
Nous ne sommes pas là pour gérer les maladies. Au printemps , nous pulvérisons une fois avec de la bouillie bordelaise.
a) Arosage : Nous avons des absences – en septembre, nous n’avons pu y aller qu’une fois. Cela veut dire : pas d’arrosage. Nous avions prévu un système de tuyau poreux et de programmateur… mais dans l’immédiat, nous ne nous en sommes pas servi.
b) sarclage, entretien et mauvaises herbes :
Quand je dis "forêt vierge"... voilà les tomates cerises en septembre :
3. Récolte quand on peut…
Tomates : abondantes, mais petites – tardives, aussi, cette année dans la région.
Les courgettes, dès le mois de juillet… (cueillies avec le superbe neck du forum et une pensée pour ses créateurs).
amicalement
f(x)
Mais nous avons un peu d’espace à la campagne, et nous avons décidé d’y faire un potager. La réaction immédiate de tous nos proches a oscillé de la condescendance au scepticisme : « oh là, mes pauvres enfants, un potager, il faut être là ! » ; « vous n’y arriverez jamais » ; « c’est un entretien quotidien ». OK. Comme nous sommes têtus, nous l’avons quand même fait.
Le résultat n’est pas beau, mais ça marche. C’est la principale chose que je voulais dire. Pour le reste, pas de scoop, mais petit compte-rendu d’expérience en espérant que ça pourra être utile à certains.
1. Au départ
- Pas le temps de retourner la terre. Nous avons fait des bacs. Le hic, c'est que les cochonneries poussent entre les bacs. A l'avenir, je vais mettre du gravier et / ou pailler.
- Au prix des primeurs dans notre quartier, le potager est de toute façon une économie énorme. Du coup, nous n’avons pas lésiné sur l’enrichissement en terreau. En revanche (ou : du coup) pas d’engrais.
2. Entretien :
En gros, ç'a été 2 heures de boulot pour une personne (une heure à 2) dans le WE en étant là toute les semaines. Un peu plus avec des absences plus longues !
Nous ne sommes pas là pour gérer les maladies. Au printemps , nous pulvérisons une fois avec de la bouillie bordelaise.
a) Arosage : Nous avons des absences – en septembre, nous n’avons pu y aller qu’une fois. Cela veut dire : pas d’arrosage. Nous avions prévu un système de tuyau poreux et de programmateur… mais dans l’immédiat, nous ne nous en sommes pas servi.
- Au printemps, et jusqu’à fin juillet, un arrosage par semaine le dimanche ; le reste du temps, des bouteilles remplies d’eau, enfoncées dans la terre la tête en bas une fois par semaine, ont suffi. Une par plantation. L’inconvénient est que, parfois, la terre bouche les bouteilles. Cela nous a tué peut-être 4 salades sur les 15-16 que nous avions planté. Important : on a aussi paillé les pieds pour garder l'humidité.
- Arrosage quotidien au mois d’août : impossible de savoir si le système des bouteilles aurait marché malgré la canicule de fin août.
- Rien en arrosage depuis le début fin août – ni bouteille, ni tuyau, et il a peu plu. Mais ce week-end, belle récolte.
b) sarclage, entretien et mauvaises herbes :
- Il ne faut pas espérer un « beau potager ».
- Le liseron est le plus envahissant, mais il s’arrache bien. En revanche, les mauvaises herbes font qu’il est impossible d’avoir dans ce potager des herbes aromatiques (notamment coriandre et persil : faire la différence avec le liseron est long, fastidieux, et désespérant). L’année prochaine, j’essaye dans des bacs dédiés et complètement au-dessus du sol, cela devrait limiter les invasions.
- Prévoir que l’ensemble fera un peu « forêt vierge ». Les feuilles des courgettes peuvent être énorme et faire pas mal d’ombre. Ne pas mettre de petites choses autour. P. ex. pour les piments et des salades, je prévoirais de petits bacs à part.
- Les tomates, insuffisamment pincées, partent dans tous les sens. Elles donnent beaucoup, mais, forcément, des petits diamètres. (Nos noires de Crimée font 3 à 4 cm de diamètre).
Quand je dis "forêt vierge"... voilà les tomates cerises en septembre :
3. Récolte quand on peut…
- Là aussi, il faut savoir qu’on va en perdre un peu, faute d’être là à temps. Mais on peut au moins recycler en compost ce qui est trop mûr. Une courgette devenue vraiment énorme ne sera pas mangée et fera des graines pour l’année suivante.
- Au-delà de ça, on peut s’adapter à une récolte « au moment où on est là » plutôt qu’au « moment idéal » : nous sommes en train de nous renseigner pour différencier les préparations selon la maturité ou la taille des légumes. Il y a aussi des solutions pour les tomates vertes en fin de saison (des histoires d'arracher les pieds et de les mettre en intérieur à la lumière, et apparemment, aussi une possibilité de confiture de tomates vertes...)
- La récolte est plus longue que le simple entretien : c’est aussi le moment d’éclaircir un peu la foret vierge.
- Faute d’être régulière, la récolte est massive…
Tomates : abondantes, mais petites – tardives, aussi, cette année dans la région.
Les courgettes, dès le mois de juillet… (cueillies avec le superbe neck du forum et une pensée pour ses créateurs).
- Du coup, mieux vaut prévoir aussi le temps de faire des conserves.
amicalement
f(x)
Dernière édition par f(x) le Mer 3 Oct 2012 - 11:08, édité 1 fois