bah c'est un peu ce que je veux dire : comme a priori, il nous quasi impossible de comprendre ces auteurs à partir de la culture générale de notre époque (parce qu'elle est insuffisante, mais aussi parce que, pire, elle fait barrage), j'avoue me méfier des gens qui se réfèrent à la pensée médiévale sans être des historiens archi-spécialisés (type : Pastoureau, Le Goff, Koyré...) ; mais je vais reformuler :
il y a à boire et à manger chez la plupart des les auteurs médiévaux - qu'on parle de Saint-Anselme, de Bacon, d'Hildegarde, ou plus tard de Nicolas de Cues
Oui, ils sont prodigieusement intéressants parce que leurs écrits sont les vestiges d'un monde intellectuel totalement différent du nôtre. Mais la filiation avec eux du point de vue de l'histoire des sciences est de plus en plus ténue au fur et à mesure des révolutions scientifiques (ces auteurs écrivent notamment avant Copernic, avant Newton, avant Darwin dont le moindre bambin de 4 ans de notre époque tient sans le savoir les conceptions pour acquises).
Du point de vue pratique, et ici du point de vue médical, (si l'on en revient à la survie, c'est en effet de ces point de vue là qu'ils peuvent avoir une place ici), leurs conclusions me paraissent donc très peu utilisables par nous.
Je sais que la question peut se poser de savoir pourquoi les hommes d'autrefois auraient-ils des choses à nous apprendre pour allumer un feu ou construire un abris avec du bois, et pas en médecine ou en physique. Mais je crois que la réponse est très simple : il y a des savoirs où nous ne les avons pas dépassé, notammentparce que nous nous sommes mis à faire autrement (ça va du vitrail à l'allumage de feu) ; et il y a des savoirs où les révolutions scientifiques en question ont réduit leurs postulats (implicites et explicites) en fumée. Il y a aussi des sujets (la théorie de la connaissance) où nous n'avons guère progressé depuis qu'ils ont posé les questions. (Nous ne leur sommes en rien supérieur - peu de nos savoirs vaudront sans doute quelque chose dans 1000 ans ; mais peut-être que notre façon de fabriquer le béton restera un bon procédé artisanal ).
Je ne sais pas si je suis clair, et en plus, j'ai l'impression d'avoir dévié HS en essayant de répondre au post de Sigfried qui lui était dans le sujet... donc
amicalement
f(x)
il y a à boire et à manger chez la plupart des les auteurs médiévaux - qu'on parle de Saint-Anselme, de Bacon, d'Hildegarde, ou plus tard de Nicolas de Cues
Oui, ils sont prodigieusement intéressants parce que leurs écrits sont les vestiges d'un monde intellectuel totalement différent du nôtre. Mais la filiation avec eux du point de vue de l'histoire des sciences est de plus en plus ténue au fur et à mesure des révolutions scientifiques (ces auteurs écrivent notamment avant Copernic, avant Newton, avant Darwin dont le moindre bambin de 4 ans de notre époque tient sans le savoir les conceptions pour acquises).
Du point de vue pratique, et ici du point de vue médical, (si l'on en revient à la survie, c'est en effet de ces point de vue là qu'ils peuvent avoir une place ici), leurs conclusions me paraissent donc très peu utilisables par nous.
Je sais que la question peut se poser de savoir pourquoi les hommes d'autrefois auraient-ils des choses à nous apprendre pour allumer un feu ou construire un abris avec du bois, et pas en médecine ou en physique. Mais je crois que la réponse est très simple : il y a des savoirs où nous ne les avons pas dépassé, notammentparce que nous nous sommes mis à faire autrement (ça va du vitrail à l'allumage de feu) ; et il y a des savoirs où les révolutions scientifiques en question ont réduit leurs postulats (implicites et explicites) en fumée. Il y a aussi des sujets (la théorie de la connaissance) où nous n'avons guère progressé depuis qu'ils ont posé les questions. (Nous ne leur sommes en rien supérieur - peu de nos savoirs vaudront sans doute quelque chose dans 1000 ans ; mais peut-être que notre façon de fabriquer le béton restera un bon procédé artisanal ).
Je ne sais pas si je suis clair, et en plus, j'ai l'impression d'avoir dévié HS en essayant de répondre au post de Sigfried qui lui était dans le sujet... donc
amicalement
f(x)