J'ai été interpellé par certain d'entre vous au sujet de la permaculture. Je vais donc ESSAYER de vous en parler . On ne se considère pas comme des spécialistes mais, comme je l'ai déjà dit, en chemin ... sur le chemin de la permaculture, bien sur . Je vais aussi être bref et le plus synthétique possible. J'indiquerai des liens pour ceux qui veulent mieux comprendre tout cela.
Tout d'abord, un petit recadrage. Beaucoup de survivalistes (des connus et des anonymes) font références à la permaculture comme méthode de production au potager. On voit ici et là : potager en carré, bio, cultures associées ou laissez-faire. Même si ces éléments sont intégrés à une démarche permaculturelle, ils n'en sont que quelques parties émergées. Il ne faut donc pas tout confondre : je peux faire de la culture associée bio dans un potager en carré, ce n'est pas pour autant que je fais de la permaculture.
L'erreur vient du fait qu'historiquement (vers 1970, Mollisson et Holmgren) le terme de permaculture (agriculture permanente) est issue de différentes recherches visant à éviter les problèmes liés aux techniques agro-industrielles et à proposer des solutions alternatives plus respectueuses de l'Homme et de la Terre. C'est ce qu'on appelle la permaculture originelle. Or depuis les années 80, la permaculture a été étendue à l'ensemble de nos systèmes sociaux, de transport, ...
A l'heure d'aujourd'hui, la permaculture peut se définir comme suit : La permaculture est un système de conception basé sur une éthique et des principes qu'on peut utiliser pour concevoir, mettre en place, gérer et améliorer toutes sortes d'initiatives individuelles, familiales, et collectives en vue d'un avenir durable.
Elle se base sur une éthique constituée de trois principes fondamentaux:
- prendre soin de la Terre
- prendre soin de l'Humain
- partager équitablement
Remarque : il est intéressant de faire ici le parallèle avec le développement durable. Celui-ci se définissant comme la rencontre (intersection) de trois sphères : écologie, social, économie.
Un survivaliste pur et dur ne peut donc pas s'y retrouver... Puisqu'ici, on envisage un changement positif du système (limite vision politique) tandis que le survivaliste, lui, ne veut pas changer le système mais juste se préparer à sa chute. Maintenant les deux ne sont pas incompatibles non plus. Je me permet ici ce genre de réflexion sur les survivalistes car je sais que nous sommes entre gens ouverts. Il n'y pas de jugement, juste un réflexion sur la (in)cohérence.
De là, découlent 12 principes permaculturels :
1. Observer et interagir
2. Collecter et stocker l’énergie
3. Créer une production
4. Appliquer l’auto-régulation et accepter la rétroaction
5. Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables
6. Ne pas produire de déchets
7. Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails
8. Intégrer plutôt que séparer
9. Utiliser des solutions à de petites échelles et avec patience
10. Utiliser et valoriser la diversité
11. Utiliser les interfaces et valoriser les éléments en bordure
12. Utiliser le changement et y réagir, de manière créative
Sur le plan métaphorique, ici, par contre, le survivaliste va se retrouver dans ces principes.
Une façon d'illustrer les choses, que j'aime bien, est la fleur permaculturelle :
Ce que j'aime bien dans cette illustration c'est la notion d'interconnexion des différents éléments et de la spirale du cycle sans fin. Donc, je suis encore très loin de la permaculture quand je fais mon fameux potager bio en carré!
Vous trouverez plus de détails que tout cela dans cet Ebook
Tout d'abord, un petit recadrage. Beaucoup de survivalistes (des connus et des anonymes) font références à la permaculture comme méthode de production au potager. On voit ici et là : potager en carré, bio, cultures associées ou laissez-faire. Même si ces éléments sont intégrés à une démarche permaculturelle, ils n'en sont que quelques parties émergées. Il ne faut donc pas tout confondre : je peux faire de la culture associée bio dans un potager en carré, ce n'est pas pour autant que je fais de la permaculture.
L'erreur vient du fait qu'historiquement (vers 1970, Mollisson et Holmgren) le terme de permaculture (agriculture permanente) est issue de différentes recherches visant à éviter les problèmes liés aux techniques agro-industrielles et à proposer des solutions alternatives plus respectueuses de l'Homme et de la Terre. C'est ce qu'on appelle la permaculture originelle. Or depuis les années 80, la permaculture a été étendue à l'ensemble de nos systèmes sociaux, de transport, ...
A l'heure d'aujourd'hui, la permaculture peut se définir comme suit : La permaculture est un système de conception basé sur une éthique et des principes qu'on peut utiliser pour concevoir, mettre en place, gérer et améliorer toutes sortes d'initiatives individuelles, familiales, et collectives en vue d'un avenir durable.
Elle se base sur une éthique constituée de trois principes fondamentaux:
- prendre soin de la Terre
- prendre soin de l'Humain
- partager équitablement
Remarque : il est intéressant de faire ici le parallèle avec le développement durable. Celui-ci se définissant comme la rencontre (intersection) de trois sphères : écologie, social, économie.
Un survivaliste pur et dur ne peut donc pas s'y retrouver... Puisqu'ici, on envisage un changement positif du système (limite vision politique) tandis que le survivaliste, lui, ne veut pas changer le système mais juste se préparer à sa chute. Maintenant les deux ne sont pas incompatibles non plus. Je me permet ici ce genre de réflexion sur les survivalistes car je sais que nous sommes entre gens ouverts. Il n'y pas de jugement, juste un réflexion sur la (in)cohérence.
De là, découlent 12 principes permaculturels :
1. Observer et interagir
2. Collecter et stocker l’énergie
3. Créer une production
4. Appliquer l’auto-régulation et accepter la rétroaction
5. Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables
6. Ne pas produire de déchets
7. Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails
8. Intégrer plutôt que séparer
9. Utiliser des solutions à de petites échelles et avec patience
10. Utiliser et valoriser la diversité
11. Utiliser les interfaces et valoriser les éléments en bordure
12. Utiliser le changement et y réagir, de manière créative
Sur le plan métaphorique, ici, par contre, le survivaliste va se retrouver dans ces principes.
Une façon d'illustrer les choses, que j'aime bien, est la fleur permaculturelle :
Ce que j'aime bien dans cette illustration c'est la notion d'interconnexion des différents éléments et de la spirale du cycle sans fin. Donc, je suis encore très loin de la permaculture quand je fais mon fameux potager bio en carré!
Vous trouverez plus de détails que tout cela dans cet Ebook