Bien l'bonsoir!
Il m'en est arrivé une bonne ce dimanche, et ça m'a fait réfléchir au fait que quand l'heure est venue... Ben elle est venue.
Loin de moi l'idée de remettre en cause le survivalisme, mais ça m'a fait prendre du recul. Donc l'histoire:
Hier dimanche matin, je me lève tranquillement pour aller chercher le pain. La maison est située en amont de la ville, et des pins bordent la route. On a été en alerte vent toute la nuit (rafales à 130 km/h), et le vent (bien que plus calme) continue de souffler dans les 90.
Donc je marche, et j'entends des craquements. Bon sur le coup des craquements... Je regarde les chaussures, les voitures garées... Rien, bon. Je continue, et c'est alors que je percute que ce sont les arbres qui craquent sous l'effet du vent. Là encore je continues à marcher (on va quand même pas faire demie-tour parce que les arbres bougent avec le vent).
Je continus quelques pas et là, j'entends un gros bruit juste derrière moi. Sur le coup le coeur s'affole, je me retourne, et là une branche monstrueuse se trouve au sol. Je lève les yeux dans les arbres, et après quelques secondes j'aperçois qu'une branche a bel est bien cassé. L'axe principal devait faire plus de 60cm de diamètre. Elle devait faire dans les 7 mètres de long. J'ai pas le compas dans l'oeil, mais je me suis aidé des voitures garées à côté.
Sur le coup je suis resté bouche-bée devant la vitesse du phénomène.
Le bilan est: plus de peur que de mal. J'ai finalement passé un coup de fil et on passés une parti de l'après-midi mon grand-père et moi à la débiter. La cheminée sera contente!
Moralité, quand le moment est venu ben il est venu. Si je m'étais arrêté pour regarder mes chaussures à ce moment là ben... Espérons que j'aurais eu des réflexes!
Du point de vue survie, je vois pas comment j'aurais pu l'éviter. à moins de faire demie-tour (mais alors pas de pain), ou bien de regarder en l'air non stop (mais alors j'aurais pris le risque de trébucher sur la route)
ça m'a fait prendre du recul dans le sens où régulièrement je me demandais "à quel point doit on se tenir prêt? quelle est la limite de la préparation? Qu'est-ce qui vaut le coup d'être préparé, et qu'est-ce qui l'est pas?".
Ba aujourd'hui je me dis que je me prépare à des choses très basiques (nourriture, mécanique, soins...), sans chercher dans le danger exotique. Et cette branche a, pour moi, très bien révélé l'aspect "destinée" ou peut être "sélection naturelle" d'un évènement catastrophique. Quoi que l'on fasse, il y'à toujours cette part, petite, d'inconnue qui joue dans la balance. Cette part qui fera que le moteur aura une panne alors qu'il était censé être révisé, que vos hémorroïdes se réveilleront alors qu'il faudra porter des choses lourdes pour évacuer rapidement...
Evidemment là je parle du négatif, mais mon anecdote montre bien que ça marche aussi dans le positif. Et vous qu'en pensez-vous? Quelle importance donnez-vous au facteur x, chance, hasard etc...?
Il m'en est arrivé une bonne ce dimanche, et ça m'a fait réfléchir au fait que quand l'heure est venue... Ben elle est venue.
Loin de moi l'idée de remettre en cause le survivalisme, mais ça m'a fait prendre du recul. Donc l'histoire:
Hier dimanche matin, je me lève tranquillement pour aller chercher le pain. La maison est située en amont de la ville, et des pins bordent la route. On a été en alerte vent toute la nuit (rafales à 130 km/h), et le vent (bien que plus calme) continue de souffler dans les 90.
Donc je marche, et j'entends des craquements. Bon sur le coup des craquements... Je regarde les chaussures, les voitures garées... Rien, bon. Je continue, et c'est alors que je percute que ce sont les arbres qui craquent sous l'effet du vent. Là encore je continues à marcher (on va quand même pas faire demie-tour parce que les arbres bougent avec le vent).
Je continus quelques pas et là, j'entends un gros bruit juste derrière moi. Sur le coup le coeur s'affole, je me retourne, et là une branche monstrueuse se trouve au sol. Je lève les yeux dans les arbres, et après quelques secondes j'aperçois qu'une branche a bel est bien cassé. L'axe principal devait faire plus de 60cm de diamètre. Elle devait faire dans les 7 mètres de long. J'ai pas le compas dans l'oeil, mais je me suis aidé des voitures garées à côté.
Sur le coup je suis resté bouche-bée devant la vitesse du phénomène.
Le bilan est: plus de peur que de mal. J'ai finalement passé un coup de fil et on passés une parti de l'après-midi mon grand-père et moi à la débiter. La cheminée sera contente!
Moralité, quand le moment est venu ben il est venu. Si je m'étais arrêté pour regarder mes chaussures à ce moment là ben... Espérons que j'aurais eu des réflexes!
Du point de vue survie, je vois pas comment j'aurais pu l'éviter. à moins de faire demie-tour (mais alors pas de pain), ou bien de regarder en l'air non stop (mais alors j'aurais pris le risque de trébucher sur la route)
ça m'a fait prendre du recul dans le sens où régulièrement je me demandais "à quel point doit on se tenir prêt? quelle est la limite de la préparation? Qu'est-ce qui vaut le coup d'être préparé, et qu'est-ce qui l'est pas?".
Ba aujourd'hui je me dis que je me prépare à des choses très basiques (nourriture, mécanique, soins...), sans chercher dans le danger exotique. Et cette branche a, pour moi, très bien révélé l'aspect "destinée" ou peut être "sélection naturelle" d'un évènement catastrophique. Quoi que l'on fasse, il y'à toujours cette part, petite, d'inconnue qui joue dans la balance. Cette part qui fera que le moteur aura une panne alors qu'il était censé être révisé, que vos hémorroïdes se réveilleront alors qu'il faudra porter des choses lourdes pour évacuer rapidement...
Evidemment là je parle du négatif, mais mon anecdote montre bien que ça marche aussi dans le positif. Et vous qu'en pensez-vous? Quelle importance donnez-vous au facteur x, chance, hasard etc...?