Mercredi 23 janvier, le téléphone sonne, c’est Hervé, mon pot depuis une vingtaine d’année et co-encadrant à Esprit Nature et Survie
Celui avec qui j’avais fais la sortie Margeride 2012
S’étant fait une double entorse de la cheville 1 mois et demi plus tôt, il enrage de ne pas pouvoir sortir et me propose donc une sortie C.U.L (bande de gros dégeulasse, il s’agit d’une sortie Canoe Ultra Lourd) qui lui permettrai de ne pas trop solliciter sa cheville.
Ni une ni deux, je lui dis OK
Le temps d’appeler le reste de l’équipe ENS (RobinLT et Ensuquet) et voilà la sortie programmée pour le lundi et mardi suivant.
Lundi matin, nous retrouvons Hervé sous le viaduc de Garabit, lui avec son canoë bois de marque Chauvière fabriqué entre les 2 guerres à Vitry et qu’il a restauré de ses propres mains et moi avec mon Old Town Penobscot 174.
Le temps s’éclaircit lorsque nous mettons les deux canoës à l’eau au cirque de Malet sur le Bès (affluent de la Truyère noyée par le barrage de Grandval).
Nous traversons rapidement pour accoster sur l’île aux serpents surnommée ainsi car lors de la mise en eau de la retenue (dans les années 50), l’île servit de refuges à de nombreux serpents.
Nous fîmes un rapide repérage pour voir les possibilités de bivouac et décidâmes de partir pour l’île suivante.
Avant, Hervé et Ensuquet durent vider l'eau qui à perlée dans le fond du canoë bois. En effet, le Chauvière étant stocké dans un endroit sec, il faut attendre que le bois gonfle pour assurer une parfaite étanchéité.
Nous reprenons ensuite nos fidèles canoës pour nous diriger vers l'île aux amoureux, que l'on appelle ainsi car, lors de la création du barrage tous les couples qui forniquaient dans les bois, pris par la montée des eaux, se sont réfugiés sur cette hauteur... ,pour ne former qu'une immense par…. !
Nous explorons donc l'île aux amoureux. Son sommet est enneigé et les rocher y abritent une colonie de goélands.
On y trouve aussi une belle vue sur les "récifs" environnants.
C'est décidé, nous établirons notre camp de base sur l'île aux amoureux ! Normal pour quatre gars ensemble lors d'une sortie C.U.L.* !!!
Midi étant largement dépassé, il est tant pour nous de nous atteler à la préparation du repas.
Ensuquet et Hervé se remémorent les gestes élémentaires de la survie, à savoir : l'ouverture d'une bouteille de Bordeaux rosé sans tire-bouchon. Et bien sûr en pouvant réutiliser le bouchon ; ce qui permet de boire avec modération (encore lui )... (qu'est ce qu'il picole celui là)
Ce sera jambon de sanglier et pâté maison
Suivi de tripoux accompagnés de céréales de la Méditérannée.
L’après midi, nous partons explorer quelques bras de la Truyère
Et en profitons pour revoir quelques notions élémentaires de la technique canoë tel que " col de cygne"," circulaire", "débordé"...
Sur le retour vers notre base nous bénéficions d’une superbe lumière.
Pendant que Robin et Hervé montent la tente trappeur, Ensuquet et moi somme de corvée de bois. Nous plaçons les canoës pour faire paravent. La nuit tombe vite à cette saison et chacun se met au feu et en cuisine après avoir installé ses affaires dans la tente.
Pour le repas, ce sera saumon fumé par Robin LT (vous pouvez admirer les superbes tasses et assiettes qu’il fabrique et qu’il a offert à chaque membre de l’équipe).
Suivi de chapatis farcis au bleu, à la saucisse ou aux oignons caramélisés sur notre rocket stove.
Et pour finir, entrecôtes cuite sur brochette de bois vert
Hervé et Robin furent pris ensuite d’une envie de pagayer qu’ils assouvirent en faisant un tour de l’île en nocturne. (vous pouvez avoir une idée de la température avec la couche de givre sur le canoë)
Le lendemain matin, nous nous réveillons au milieu d ‘une nature endormie sans aucun brin de vent et une luminosité exceptionnelle
Nous profitons de la matinée pour remonter le Bès mais nous ne pourrons pas aller jusqu’au bout
Autant vous dire que nous n’avions aucune envie de passer à l’eau.
L’eau était tellement calme que nous ressentions une impression de vertige n’arrivant plus à distinguer la frontière entre l’eau et l’air
Retour pour midi au campement, mise à boucaner des truites (acheté sur le marché du week-end).
Ensuite, nous prenons le temps de tester la dernière invention de Robin LT.
Il s’agit d’un ensemble comprenant une lame accompagnée d’un outil permettant de fabriquer le manche directement sur le terrain.
L’avantage, selon l’implantation de la lame, nous avons une herminette, une hache ou un gros ciseau à bois.
L'outil presque emmanché.
Au travail. En position herminette
Le milieu d’après-midi arrivant, il est tant pour nous de plier bagage et de remettre les pieds sur terre pour retrouver le monde dit civilisé.
Merci à ceux qui ont eu la patience de me lire jusqu’au bout.
Steph
Celui avec qui j’avais fais la sortie Margeride 2012
S’étant fait une double entorse de la cheville 1 mois et demi plus tôt, il enrage de ne pas pouvoir sortir et me propose donc une sortie C.U.L (bande de gros dégeulasse, il s’agit d’une sortie Canoe Ultra Lourd) qui lui permettrai de ne pas trop solliciter sa cheville.
Ni une ni deux, je lui dis OK
Le temps d’appeler le reste de l’équipe ENS (RobinLT et Ensuquet) et voilà la sortie programmée pour le lundi et mardi suivant.
Lundi matin, nous retrouvons Hervé sous le viaduc de Garabit, lui avec son canoë bois de marque Chauvière fabriqué entre les 2 guerres à Vitry et qu’il a restauré de ses propres mains et moi avec mon Old Town Penobscot 174.
Le temps s’éclaircit lorsque nous mettons les deux canoës à l’eau au cirque de Malet sur le Bès (affluent de la Truyère noyée par le barrage de Grandval).
Nous traversons rapidement pour accoster sur l’île aux serpents surnommée ainsi car lors de la mise en eau de la retenue (dans les années 50), l’île servit de refuges à de nombreux serpents.
Nous fîmes un rapide repérage pour voir les possibilités de bivouac et décidâmes de partir pour l’île suivante.
Avant, Hervé et Ensuquet durent vider l'eau qui à perlée dans le fond du canoë bois. En effet, le Chauvière étant stocké dans un endroit sec, il faut attendre que le bois gonfle pour assurer une parfaite étanchéité.
Nous reprenons ensuite nos fidèles canoës pour nous diriger vers l'île aux amoureux, que l'on appelle ainsi car, lors de la création du barrage tous les couples qui forniquaient dans les bois, pris par la montée des eaux, se sont réfugiés sur cette hauteur... ,pour ne former qu'une immense par…. !
Nous explorons donc l'île aux amoureux. Son sommet est enneigé et les rocher y abritent une colonie de goélands.
On y trouve aussi une belle vue sur les "récifs" environnants.
C'est décidé, nous établirons notre camp de base sur l'île aux amoureux ! Normal pour quatre gars ensemble lors d'une sortie C.U.L.* !!!
Midi étant largement dépassé, il est tant pour nous de nous atteler à la préparation du repas.
Ensuquet et Hervé se remémorent les gestes élémentaires de la survie, à savoir : l'ouverture d'une bouteille de Bordeaux rosé sans tire-bouchon. Et bien sûr en pouvant réutiliser le bouchon ; ce qui permet de boire avec modération (encore lui )... (qu'est ce qu'il picole celui là)
Ce sera jambon de sanglier et pâté maison
Suivi de tripoux accompagnés de céréales de la Méditérannée.
L’après midi, nous partons explorer quelques bras de la Truyère
Et en profitons pour revoir quelques notions élémentaires de la technique canoë tel que " col de cygne"," circulaire", "débordé"...
Sur le retour vers notre base nous bénéficions d’une superbe lumière.
Pendant que Robin et Hervé montent la tente trappeur, Ensuquet et moi somme de corvée de bois. Nous plaçons les canoës pour faire paravent. La nuit tombe vite à cette saison et chacun se met au feu et en cuisine après avoir installé ses affaires dans la tente.
Pour le repas, ce sera saumon fumé par Robin LT (vous pouvez admirer les superbes tasses et assiettes qu’il fabrique et qu’il a offert à chaque membre de l’équipe).
Suivi de chapatis farcis au bleu, à la saucisse ou aux oignons caramélisés sur notre rocket stove.
Et pour finir, entrecôtes cuite sur brochette de bois vert
Hervé et Robin furent pris ensuite d’une envie de pagayer qu’ils assouvirent en faisant un tour de l’île en nocturne. (vous pouvez avoir une idée de la température avec la couche de givre sur le canoë)
Le lendemain matin, nous nous réveillons au milieu d ‘une nature endormie sans aucun brin de vent et une luminosité exceptionnelle
Nous profitons de la matinée pour remonter le Bès mais nous ne pourrons pas aller jusqu’au bout
Autant vous dire que nous n’avions aucune envie de passer à l’eau.
L’eau était tellement calme que nous ressentions une impression de vertige n’arrivant plus à distinguer la frontière entre l’eau et l’air
Retour pour midi au campement, mise à boucaner des truites (acheté sur le marché du week-end).
Ensuite, nous prenons le temps de tester la dernière invention de Robin LT.
Il s’agit d’un ensemble comprenant une lame accompagnée d’un outil permettant de fabriquer le manche directement sur le terrain.
L’avantage, selon l’implantation de la lame, nous avons une herminette, une hache ou un gros ciseau à bois.
L'outil presque emmanché.
Au travail. En position herminette
Le milieu d’après-midi arrivant, il est tant pour nous de plier bagage et de remettre les pieds sur terre pour retrouver le monde dit civilisé.
Merci à ceux qui ont eu la patience de me lire jusqu’au bout.
Steph
Dernière édition par Steph le Sam 23 Fév 2013 - 19:39, édité 1 fois