Petit résumée de notre stage de survie que l'on a fait avec mon mari, j'ai réussi à le traîner dans cette aventure ça lui a beaucoup plu au final.
J'ai parcouru un peu les sites qui proposaient des stages j'ai fini par m'arrêter sur celui de Denis Tribaudeau qui avait lieu dans le Périgord noir. Je ne connaissais pas la région, mais je dois avouer que c'est vraiment superbe!
On a donc fait un peu plus de 600kms pour nous rendre à notre stage.
Nous sommes arrivés le vendredi soir aux alentours de 21h. A notre grande surprise il n'y avait que 2 garçons (en comptant mon mari) sur les 10 stagiaires présents.
Petit tour de table pour nous présenter et les motivations de chacun pour faire ce stage. Certains étaient là pour monter un petit commerce de plantes sauvages et d'insectes, d'autres pour écrire un livre, d'autres encore pour relever un défi personnel.
Avant que la nuit tombe, Denis nous a montré plusieurs pièges et leurs fonctionnements pour que l'on puisse les reproduire nous mêmes.
ainsi que la manière de monter un Tarp rapidement avec un arbre et quelques pommes (si la bache n'avais pas d'oeillets) et ficelle
La nuit tombée petit court d'astronomie avant de faire notre nuit soit "grand luxe" dans la grange sur un matelas soit sous la bâche.
De mon côté j'ai opté pour la bâche j'étais pas venue faire un stage pour ne le faire qu'à moitié
Mon homme a fini la nuit dans la voiture car il avait eu trop froid
Le lendemain on a commencé notre petite randonnée, Denis nous a montré plusieurs plantes et baies c'était à nous de nous organiser pour la cueillette du repas du soir:
Chénopode, Carotte sauvage, Achilée, Marjolaine, Genévrier...
On s'est arrêtée près d'une maison en ruine où il avait vu une couleuvre la veille dans l'espoir de la capture mais en vain, on est donc partis à la chasse aux sauterelles et aux criquets
Il nous a également montré des traces de sangliers pour apprendre à pister.
Dans la matinée il nous a donné un défi, il s'est contenté de regarder et de nous laisser faire.
On s'est arrêté au bord d'une mare, et on devait trouver un moyen de ramener de l'eau pour tout le monde jusqu'au camp de base.
J'ai donc proposé qu'on utilise nos sacs poubelles que nous avions dans nos sac (élément qui nous avait été demandé d'emmener pour notre départ) et que l'on divise pour plusieurs porteurs histoire qu'on ne perde pas tout en cas de problèmes.
J'ai proposé qu'on libère 2 sacs a dos histoire de mettre nos sacs poubelles dedans pour le transport (avec poncho ou kway pour soutenir l'étanchéité) et une petite équipe a eu l'idée de placer le dernier sac dans un autre kway et d'accrocher le tout à une branche pour que deux porteurs s'en occupent.
Au final on a réussi à arriver au camps de base sans perte ou presque.
Il en a également profité pour me montrer comment improviser une canne a peche avec une grosse ronce et un lacet de chaussure et d'autres ont essayé d'aller à la chasse à la grenouille
Une fois nos abris de fortunes montés, une petite équipe s'est chargée de purifier l'eau avec un teeshirt et d'en placer une partie dans une casserole qu'on ferait bouillir plus tard. pendant que l'autre s'occupait du feu.
La moment le plus fun de ce stage a sans aucun doute été l'apprentissage de faire du feu par différentes manières
- Avec un préservatif
- Avec un arc par friction (j'ai réussi j'étais fière de moi ^^)
- Avec le firesteel
- Avec des lunettes
- Avec une pile et de la paille de fer
C'est là que j'ai appris l'utilité de ces fameux champignons qui poussent sur les troncs morts. Je me suis d'ailleurs empressée de m'en trouver un lors de ma dernière rando pour le faire sécher sur mon radiateur et de le ranger dans mon sac de rando. Super utile ce truc!!
Une fois le feu fait on a pu faire bouillir notre eau filtrée et en utiliser une partie pour faire un petit thé de chénopode et d'épines de pins (ce qui au passage fut la principale alimentation du stage mdr) et quelques sauterelles
Petite randonnée pour en profiter de chercher quelques denrées complémentaires (nous avons pu récolter un peu de blé, de maïs) et pose de collets pour capturer quelques lapins.
Le repas du soir c'est ainsi composé d'un épis de mais; d'"ébly" improvisé, de sauterelles et de thé chénopode/pin
Le lendemain matin, nous avons dégusté au feu de bois un lapin que nous avons du préparer nous même, nettoyé le camps et repris la route pour une petite course d'orientation jusqu'au festin royal qui nous attendait pour la fin du stage et une bonne douche bien méritée
Une équipe de tf1 nous avait suivit pour le JT de 20h, on a réussi à leur faire manger des sauterelles et le lendemain j'ai bien cru que le pigiste allait tomber dans les vapes quand les hommes ont vidé le lapin
Au final le stage en temps que novice total m'a vraiment plu, un peu trop court à mon gout. J'y ai pris gout et j'envisage dès que les économies le voudront faire son stage en Thailande d'une semaine avant de me lancer dans la foret amazonienne avec un guide