Posséder un minimum de matériel avec soi permet d’aborder une situation de survie en milieu naturel de manière nettement plus favorable. Toutefois, aussi complet qu’il soit, le matériel que l’on emporte ne fait pas tout. Traverser une situation d’urgence demande avant tout de la volonté. Volonté de vivre, de survivre. Viennent ensuite les connaissances accumulées et les règles basiques de sécurité, sans lesquelles le matériel n’est que faiblement exploitable. Malgré ceci, il n’en reste pas moins que disposer d’un matériel polyvalent, réfléchi et adapté à une situation donnée, accroît considérablement les chances de s’en sortir sain et sauf. Précisons qu’il est également préférable d’emporter avec soi du matériel testé et éprouvé, afin d’éviter les mauvaises surprises au mauvais moment.
Voici donc une liste, non exhaustive et d’encombrement réduit, de l’équipement minimum à avoir, qui au pire nous facilitera bien des choses, et au mieux pourra nous sauver la vie.
- Gourde. Il existe aujourd’hui diverses gourdes auto-filtrantes efficaces et d’autonomie satisfaisante, comme la Survivor 4I ou la KATADYN My Bottle, qui purifient directement l’eau à la sortie du goulot. Alternative intéressante : les gourdes en acier inoxydable, qui peuvent être mises sur un feu afin d’en faire bouillir l’eau contenue pour la purifier.
- Briquet et/ou firesteel (pierre à feu). Pour se chauffer, se signaler, ou cuisiner. Un indispensable. Faire un feu est bien souvent une priorité en situation de survie. Posséder plusieurs dispositifs d'allumage (ex: un briquet ET un firesteel, des allumettes étanches, des allume feu, etc.) peut s'avérer être particulièrement utile. Un firesteel fonctionne même en étant mouillé et est relativement durable. Choisir un modèle disposant d'un bon grattoir. L'emploi d'un firesteel demande cependant un peu de pratique.
- Couteau. Un autre indispensable. Fixe de préférence, pour la solidité (consulter la législation propre à son pays de résidence). Outil à tout faire en situation de survie. Le tenir aiguisé et prêt à l'emploi, et éviter de le lancer contre un arbre ou dans la terre. Vérifier régulièrement sa présence à la ceinture ou dans les poches. A garder propre et huilé s'il n'est pas utilisé durant un certain temps.
Astuce pour couper des branches plus épaisses que la longueur de la lame : le tenir fermement incliné à 45°, le tranchant contre le bois, et taper sur le dos de la lame avec un gros bâton. Recommencer l’opération avec l’angle de 45° opposé à environ 5-10cm du premier impact (fonction de la taille de la branche à couper), et répéter l'opération. Autre méthode, tenir la pointe du couteau sur le bois, tranchant perpendiculaire à la branche, et taper sur le couteau comme sur un clou. Une fois suffisamment enfoncé, taper sur le dos du manche à plusieurs reprises pour couper la branche dans le sens transversal. Répéter l’opération plusieurs fois. Si jamais vous ne possédiez pas de couteau, vous pourriez tout de même venir à bout de branches d'épaisseurs conséquentes grâce au mécanisme de levier, en coinçant par exemple la branche entre deux arbres.
- Poncho. Utile pour se protéger du vent et de la pluie, il peut également constituer un abri de secours grâce à quelques longueurs de cordelette. Une astuce simple et pratique pour le tendre facilement, est de coudre au préalable des petites lanières, ou d’avoir placé quelques œillets aux 4 coins du poncho et au milieu de chaque côté. Il est possible de trouver de bons ponchos au rapport qualité-prix intéressant et qui possèdent parfois des œillets, sur des sites de surplus militaires. Attention toutefois à la grande taille possible des capuches sur ces modèles, du fait qu'elles sont conçues pour couvrir les casques des soldats. Une bâche peut également faire l'affaire, dans ce cas prévoir un vêtement imperméable comme un k-way.
- Shemagh/bandana. Grande polyvalence pour ce bout de tissu. Exemple d'utilisation du shemag : bonnet, écharpe, sac à bandoulière, ceinture avec poches, garrot, bandage, filtre à eau, récolter la rosée (cf. la section trouver et purifier de l'eau), serviette de toilette, etc.
- Bonnet, casquette ou chapeau. Pouvoir protéger sa tête du froid ou du soleil est primordial. En situation d'urgence, les suites d'une déperdition de chaleur ou les effets d'une insolation peuvent être particulièrement handicapants voire dangereux.
- Couverture. Indispensable. De survie, en fibre polaire ou en laine. L’avantage de la laine est son pouvoir d’isolation et sa capacité à tenir chaud même mouillée. Peut servir de tapis de sol, protection contre le froid, ramassages divers (feuilles…).
- Cordelette/ficelle. Grande utilité. Usages multiples (ligatures, pièges, tension de l'abri, etc.). La corde à parachute (paracorde 550) offre une excellente résistance et ses nœuds se défont relativement facilement.
- Duct tape. Ruban adhésif à usages multiples, réutilisable, étanche, épais, solide. Bon pour de nombreuses réparations en tout genre, peut même servir de bande de contention pour une fracture.
- Lampe torche. De poche ou frontale, de préférence à LED pour l’autonomie, pour s'éclairer tout simplement, qu'on soit statique ou en mouvement, peut servir de dispositif de signalisation.
- Boussole. Orientation, détermination de l’heure. Choisir de préférence une boussole ronde et facilement lisible. Les meilleures sont du type flottant.
- Sifflet. Signal sonore de détresse, communications à distance… Préférer les modèles sans bille interne.
- Miroir. Signal visuel de détresse, hygiène… De petits miroirs incassables se trouvent facilement dans le commerce pour quelques euros.
- Trousse de 1er secours. Un indispensable de plus, pour petites et grosses blessures. Elle peut être achetée telle quelle ou l'on peut s'en constituer une. Toujours vérifier les éléments présents à l'achat, pour compléter si besoin.
- Bon sac à dos ou besace. Le matériel doit pouvoir être protégé et transporté confortablement. Avec ou sans armature en fonction de l’utilisation et du poids du matériel, c’est un objet solide dans lequel on doit avoir toute confiance.
Voici donc une liste, non exhaustive et d’encombrement réduit, de l’équipement minimum à avoir, qui au pire nous facilitera bien des choses, et au mieux pourra nous sauver la vie.
- Gourde. Il existe aujourd’hui diverses gourdes auto-filtrantes efficaces et d’autonomie satisfaisante, comme la Survivor 4I ou la KATADYN My Bottle, qui purifient directement l’eau à la sortie du goulot. Alternative intéressante : les gourdes en acier inoxydable, qui peuvent être mises sur un feu afin d’en faire bouillir l’eau contenue pour la purifier.
- Briquet et/ou firesteel (pierre à feu). Pour se chauffer, se signaler, ou cuisiner. Un indispensable. Faire un feu est bien souvent une priorité en situation de survie. Posséder plusieurs dispositifs d'allumage (ex: un briquet ET un firesteel, des allumettes étanches, des allume feu, etc.) peut s'avérer être particulièrement utile. Un firesteel fonctionne même en étant mouillé et est relativement durable. Choisir un modèle disposant d'un bon grattoir. L'emploi d'un firesteel demande cependant un peu de pratique.
- Couteau. Un autre indispensable. Fixe de préférence, pour la solidité (consulter la législation propre à son pays de résidence). Outil à tout faire en situation de survie. Le tenir aiguisé et prêt à l'emploi, et éviter de le lancer contre un arbre ou dans la terre. Vérifier régulièrement sa présence à la ceinture ou dans les poches. A garder propre et huilé s'il n'est pas utilisé durant un certain temps.
Astuce pour couper des branches plus épaisses que la longueur de la lame : le tenir fermement incliné à 45°, le tranchant contre le bois, et taper sur le dos de la lame avec un gros bâton. Recommencer l’opération avec l’angle de 45° opposé à environ 5-10cm du premier impact (fonction de la taille de la branche à couper), et répéter l'opération. Autre méthode, tenir la pointe du couteau sur le bois, tranchant perpendiculaire à la branche, et taper sur le couteau comme sur un clou. Une fois suffisamment enfoncé, taper sur le dos du manche à plusieurs reprises pour couper la branche dans le sens transversal. Répéter l’opération plusieurs fois. Si jamais vous ne possédiez pas de couteau, vous pourriez tout de même venir à bout de branches d'épaisseurs conséquentes grâce au mécanisme de levier, en coinçant par exemple la branche entre deux arbres.
- Poncho. Utile pour se protéger du vent et de la pluie, il peut également constituer un abri de secours grâce à quelques longueurs de cordelette. Une astuce simple et pratique pour le tendre facilement, est de coudre au préalable des petites lanières, ou d’avoir placé quelques œillets aux 4 coins du poncho et au milieu de chaque côté. Il est possible de trouver de bons ponchos au rapport qualité-prix intéressant et qui possèdent parfois des œillets, sur des sites de surplus militaires. Attention toutefois à la grande taille possible des capuches sur ces modèles, du fait qu'elles sont conçues pour couvrir les casques des soldats. Une bâche peut également faire l'affaire, dans ce cas prévoir un vêtement imperméable comme un k-way.
- Shemagh/bandana. Grande polyvalence pour ce bout de tissu. Exemple d'utilisation du shemag : bonnet, écharpe, sac à bandoulière, ceinture avec poches, garrot, bandage, filtre à eau, récolter la rosée (cf. la section trouver et purifier de l'eau), serviette de toilette, etc.
- Bonnet, casquette ou chapeau. Pouvoir protéger sa tête du froid ou du soleil est primordial. En situation d'urgence, les suites d'une déperdition de chaleur ou les effets d'une insolation peuvent être particulièrement handicapants voire dangereux.
- Couverture. Indispensable. De survie, en fibre polaire ou en laine. L’avantage de la laine est son pouvoir d’isolation et sa capacité à tenir chaud même mouillée. Peut servir de tapis de sol, protection contre le froid, ramassages divers (feuilles…).
- Cordelette/ficelle. Grande utilité. Usages multiples (ligatures, pièges, tension de l'abri, etc.). La corde à parachute (paracorde 550) offre une excellente résistance et ses nœuds se défont relativement facilement.
- Duct tape. Ruban adhésif à usages multiples, réutilisable, étanche, épais, solide. Bon pour de nombreuses réparations en tout genre, peut même servir de bande de contention pour une fracture.
- Lampe torche. De poche ou frontale, de préférence à LED pour l’autonomie, pour s'éclairer tout simplement, qu'on soit statique ou en mouvement, peut servir de dispositif de signalisation.
- Boussole. Orientation, détermination de l’heure. Choisir de préférence une boussole ronde et facilement lisible. Les meilleures sont du type flottant.
- Sifflet. Signal sonore de détresse, communications à distance… Préférer les modèles sans bille interne.
- Miroir. Signal visuel de détresse, hygiène… De petits miroirs incassables se trouvent facilement dans le commerce pour quelques euros.
- Trousse de 1er secours. Un indispensable de plus, pour petites et grosses blessures. Elle peut être achetée telle quelle ou l'on peut s'en constituer une. Toujours vérifier les éléments présents à l'achat, pour compléter si besoin.
- Bon sac à dos ou besace. Le matériel doit pouvoir être protégé et transporté confortablement. Avec ou sans armature en fonction de l’utilisation et du poids du matériel, c’est un objet solide dans lequel on doit avoir toute confiance.
L’organisation de son matériel :
Il est préférable de tout ranger de façon à savoir exactement où est quoi, et pour ne pas avoir à chercher au fond du sac la première chose dont on a besoin.
Voici un exemple de répartition pour bien utiliser son matériel:
- Des objets tels que le poncho, la couverture, la cordelette ou le scotch, peuvent être rangés à l’intérieur du sac.
- Le sifflet et la gourde, pour faciliter leur accès, pourront être accrochés à l’extérieur du sac.
- Dans la même optique, et afin de l'avoir toujours à disposition, le couteau peut être porté à la ceinture.
- Restent les poches de la veste ou du pantalon, où l'on peut mettre un briquet/firesteel, un bandana/shemagh, boussole, miroir...
Le matériel ainsi réparti, s’il nous arrive de perdre ou de devoir abandonner notre sac, nous ne sommes pas complètement démunis. Une bonne organisation de son matériel permet donc non seulement de gagner en sécurité et en efficacité, mais elle aide aussi à situer rapidement chaque objet, de façon à prévenir les pertes potentielles.
Comment se vêtir ?
Quand il fait chaud : chemise claire, pantalon convertible en short, chapeau ou casquette, chaussures légères et aérées, veste imperméable et coupe-vent ou poncho, pull-over, sous-vêtements secs.
Inter-saison : (principe du multicouche) pantalon en tissu coupe-vent, tee-shirt, chemise, une polaire épaisse, veste coupe-vent et imperméable, casquette, poncho ou cape de pluie, chaussures avec semelle antidérapante et étanche.
En hiver : (principe du multicouche ) pantalon imperméable et coupe-vent, guêtres, sous-vêtements longs et chauds, polaire respirant, veste imperméable et coupe-vent, bonnet, gants fins, lunettes de soleil et, en fond de sac, une autre veste polaire, sous-gants en soie, moufles amples, masque de ski, tour de cou, chaussures à tige haute avec semelle antidérapante et étanche
Dernière édition par Nemrod le Ven 25 Mar 2016 - 18:48, édité 2 fois