Hier j'ai rendu visite à un copain et j'y ai trouve des russules verdoyantes et des russules charbonnières. Deux comestibles de qualité. Malheureusement pas de photos, car je les ai consommées il y a un quart d'heure
Cela m'a incité à aller faire un petit tour dans mon coin à cèpes. Peu de personnes le savent, mais les cèpes poussent souvent à 2 périodes distinctes. Une fois en été, ensuite en automne. Cela me permet de faire une récolte précoce, seul dans les bois.
Les russules se reconnaissent facilement car leur pied se casse comme de la craie. Dans cette famille il n'y a pas de champignon vénéneux et le moyen de savoir si elle est comestible, c'est de la goûter crue. Si elle ne pique pas ou n'a pas un goût désagréable, elle est comestible. Ce n'est pas pour cela qu'elle sera délicieuse
Première rencontre, des lactaires. Je n'ai pas chercher à les identifier, car je n'ai jamais trouvé un seul lactaire intéressant d'un point de vue gustatif (même pas le lactaire délicieux !). Les lactaires ont la particularité de suinter de leur lamelles lorsque elles sont entaillées.
Un peu plus loin, nous rencontrons des amanites épaisses. Ce champignon, est comestible MAIS il a un goût de choux râve (que je n'aime pas particulièrement) et de plus il ressemble très fort à l' amanite panthère qui, elle est mortelle !!! LA différence entre les deux, c'est l'anneau. Strié pour l'amanite épaisse, lisse pour la panthère.
Une petite idée du coin que nous prospectons :
Les bordures de ce genre de ravins sont à prospecter avec minutions :
Ces tapis de mousse sont aussi souvent intéressants :
Là nous trouvons des tas d'amanites rougissantes. Celles-ci sont excellentes. Le problème, c'est que les vers le savent aussi. Pas une seule n'était pas infestée de vers !!! Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à l'épaisse, mais il y a toujours des tâches rougeâtres, soit sur le chapeau, soit sur le pied, ... Crue, elle est toxique, cuite, c'est un vrai délice. La peler (ce qu'il ne faut pas faire normalement), car c'est dans celle-ci qu'il y a le plus de toxines.
De temps à autre, nous rencontrons des amanites fauves Elle est théoriquement comestible, mais sans saveur. De plus, comme elle fait partie de la famille la plus dangereuse, pourquoi tenter le diable !
A côté de ces champignons nous découvrons les crottes d'un cervidé. Elles sont toutes fraiches, car encore luisantes.
L'odeur de cadavre dans la forêt m'avais directement signalé que nous allions rencontrer des satires puants, aussi nommés phallus impudique. La version non éclose (dont le cœur est comestible) :
La version érectée La tête est souvent recouverte de mouches.
Non loin de là, l'autre coupable de mauvaises odeurs, le cortinare à odeur de bouc. Vu son odeur, personne n'essayera de le consommer.
N'ayant pas trouvé de cèpes, on décide de retourner et de prospecter un coin encore inconnu. Là nous tombons sur des hypholomes en touffe, in-mangeables tellement ils sont amères et souvent filandreux (comme la plupart des parasites des arbres)
Et puis, une lueur d'espoir, un bolet bai Il est facilement reconnaissable, car il bleuit au moindre touché. Il est un comestible moyen et devient tout noir à la cuisson. A défaut de cèpes, on mange ce dernier.
A 300m de la voiture, nous découvrons enfin quelques cèpes de bordeaux. La plupart malheureusement squattés par des myriades de vers !!!
Ceux-ci seront dégustés demain, avec un bon petit verre de vin rouge.
ATTENTION : ne pas consommer de champignons sur base de ce que j'écris. Il faut les identifier avec certitude avant de les consommer.
Cela m'a incité à aller faire un petit tour dans mon coin à cèpes. Peu de personnes le savent, mais les cèpes poussent souvent à 2 périodes distinctes. Une fois en été, ensuite en automne. Cela me permet de faire une récolte précoce, seul dans les bois.
Les russules se reconnaissent facilement car leur pied se casse comme de la craie. Dans cette famille il n'y a pas de champignon vénéneux et le moyen de savoir si elle est comestible, c'est de la goûter crue. Si elle ne pique pas ou n'a pas un goût désagréable, elle est comestible. Ce n'est pas pour cela qu'elle sera délicieuse
Première rencontre, des lactaires. Je n'ai pas chercher à les identifier, car je n'ai jamais trouvé un seul lactaire intéressant d'un point de vue gustatif (même pas le lactaire délicieux !). Les lactaires ont la particularité de suinter de leur lamelles lorsque elles sont entaillées.
Un peu plus loin, nous rencontrons des amanites épaisses. Ce champignon, est comestible MAIS il a un goût de choux râve (que je n'aime pas particulièrement) et de plus il ressemble très fort à l' amanite panthère qui, elle est mortelle !!! LA différence entre les deux, c'est l'anneau. Strié pour l'amanite épaisse, lisse pour la panthère.
Une petite idée du coin que nous prospectons :
Les bordures de ce genre de ravins sont à prospecter avec minutions :
Ces tapis de mousse sont aussi souvent intéressants :
Là nous trouvons des tas d'amanites rougissantes. Celles-ci sont excellentes. Le problème, c'est que les vers le savent aussi. Pas une seule n'était pas infestée de vers !!! Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à l'épaisse, mais il y a toujours des tâches rougeâtres, soit sur le chapeau, soit sur le pied, ... Crue, elle est toxique, cuite, c'est un vrai délice. La peler (ce qu'il ne faut pas faire normalement), car c'est dans celle-ci qu'il y a le plus de toxines.
De temps à autre, nous rencontrons des amanites fauves Elle est théoriquement comestible, mais sans saveur. De plus, comme elle fait partie de la famille la plus dangereuse, pourquoi tenter le diable !
A côté de ces champignons nous découvrons les crottes d'un cervidé. Elles sont toutes fraiches, car encore luisantes.
L'odeur de cadavre dans la forêt m'avais directement signalé que nous allions rencontrer des satires puants, aussi nommés phallus impudique. La version non éclose (dont le cœur est comestible) :
La version érectée La tête est souvent recouverte de mouches.
Non loin de là, l'autre coupable de mauvaises odeurs, le cortinare à odeur de bouc. Vu son odeur, personne n'essayera de le consommer.
N'ayant pas trouvé de cèpes, on décide de retourner et de prospecter un coin encore inconnu. Là nous tombons sur des hypholomes en touffe, in-mangeables tellement ils sont amères et souvent filandreux (comme la plupart des parasites des arbres)
Et puis, une lueur d'espoir, un bolet bai Il est facilement reconnaissable, car il bleuit au moindre touché. Il est un comestible moyen et devient tout noir à la cuisson. A défaut de cèpes, on mange ce dernier.
A 300m de la voiture, nous découvrons enfin quelques cèpes de bordeaux. La plupart malheureusement squattés par des myriades de vers !!!
Ceux-ci seront dégustés demain, avec un bon petit verre de vin rouge.
ATTENTION : ne pas consommer de champignons sur base de ce que j'écris. Il faut les identifier avec certitude avant de les consommer.